L'Ambulance 13
1915, nouvellement débarqué sur le front, le jeune médecin Louis-Charles Bouteloup découvre le quotidien des Tranchées.
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Il s'appelle Louis-Charles Bouteloup. Fraîchement diplômé de la Faculté de Médecine, il se retrouve en première ligne, à Fleury, en décembre 1915. Il commande une ambulance hippomobile, surnommée l'As de Pique parce qu'elle est connue aussi bien pour le courage de ses infirmiers, que pour leur manque de soumission au Règlement. Bouteloup est un nom qui compte en politique, car le baron Horace, père de Louis, est député, lieutenant-colonel et proche du général Pétain. Cette relation privilégiée, loin de le protéger, fera du jeune officier une cible désignée pour les ennemis de l’élu, entre autres le redoutable Georges Clemenceau. Néanmoins, Louis accomplira la tâche épouvantable que la guerre lui impose, en essayant de préserver un humanisme auquel il est attaché jusqu’à la rébellion… (texte de l'éditeur)
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Date de parution | 03 Novembre 2010 |
Statut histoire | Série terminée (1 cycle de 6 tomes + 1 cycle de 3 tomes) 9 tomes parus |
Les avis
Je me suis enfin tourné vers cette série historique sur la guerre de 14-18, la grande estime qui l'accompagnait me décidant. Adoptant un parti-pris clair inattaquable (dénoncer les horreurs du conflit, le cynisme des hiérarchies et politiciens, être attentif aux points de vue féminins, etc.), elle déroule son intrigue via le prisme d'un chirurgien de guerre de bonne famille envoyé en première ligne. S'invitent ses histoires de cœur, ses délicates relations avec sa famille bourgeoise et notamment son notable de père, son rapport à la hiérarchie militaire, à ses infortunés collègues de compagnie. Il s'agit d'une belle BD, mais à la différence d'un Largo Winch ou d'un XIII où l'on accepte les infinies et rocambolesques sinuosités de l'intrigue, le genre historique ici freine sinon interdit l'usage de l'abracadabrantesque. Notre brave poilu est véritablement immortel ! Il parcourt les champs de bataille de nombreux affrontements tristement célèbres (Verdun, Chemin des Dames, la Somme...), toujours en première ligne, et parvient miraculeusement à s'en sortir estropié mais vivant et relativement indemne. Parallèlement, les illustrations ne m'ont permis de reconnaître chacun des protagonistes avec l'immédiateté souhaitée, faisant régner ici ou là une mini et regrettable confusion. Pertinent et assez agréable, mais selon moi pas au niveau des éloges lus. [Lecture arrêtée à la fin du tome 4, tomes suivants inaccessibles pour le moment]
Dans la longue et très inégale bibliographie sur le sujet de la Première guerre mondiale, cette série s’en sort plutôt bien, même si je la trouve globalement surcotée par la majorité des avis précédent (il est vrai qu'une certaine baisse intervient dans les derniers albums, pas forcément avisés par mes prédécesseurs). Je vais en tout cas être moins dithyrambique. D’abord, il faut reconnaitre à cette histoire qu’elle possède des qualités. En premier lieu celle de dénoncer non seulement les atrocités, l’inutilité et l’horreur des combats, mais aussi le cynisme, l’inconséquence d’une bonne partie des hauts gradés – et de certaines franges huppées de la population (le père du héros représente d’ailleurs l’archétype de personnages insupportables). Même si on est loin des excellentes charges de Tardi, voire dans un autre registre, du beau travail de Maël sur Entre les lignes ou surtout Notre Mère la Guerre. Si le héros, Bouteloup, le jeune médecin que nous suivons, échappe souvent miraculeusement à la mort (mais pas aux blessures – qu’elles soient morales et physiques !), les scénaristes n’hésitent pas à faire mourir la plupart des personnages quasi principaux, auxquels Bouteloup et le lecteur s’étaient attachés, ce qui renforce le côté horrible, aléatoire et infernal de cette tuerie. D’autant plus qu’on entre de plain-pied dans la boucherie, puisque les premiers albums se déroulent durant les grandes offensives de 1916 (Verdun surtout, mais aussi un peu la Somme), les suivants durant la reprise des offensives meurtrières de 1918. Si je suis moins enthousiaste que certains lecteurs, c’est que cette histoire, plutôt bien menée (et aussi bien illustrée par Mounier) aurait pu être plus nuancée et moins délayée. En effet, les persécutions dont souffre Bouteloup de la part de Garnier finissent au bout d’un moment par manquer de crédibilité (ce dernier aurait gagné à être moins monolithique dans sa haine et sa fourberie – vis-à-vis de tous d’ailleurs). Comme manque de crédibilité je trouve l’album faisant intervenir les Indiens, faute, là aussi, d’avoir échappé à une certaine surenchère. Cette légère baisse dans la qualité du scénario (qui n’en devient pas non plus mauvais) correspond au départ de Cothias, Ordas étant désormais seul à la manette. Il aurait aussi pu éviter que la série ne s’étende trop dans le temps et l’espace – les passages dans les Balkans étant maladroits et inutiles à mon goût. Bon, ceci étant, c’est quand même une série intéressante qui, sur un sujet rebattu – surtout depuis le « centenaire », tire plutôt bien son épingle du jeu.
Dans cette série nous suivons le parcours du capitaine Bateloup, jeune bourgeois de bonne famille engagé dans les premières heures du conflit comme responsable d'une unité d'ambulanciers. Il va très vite découvrir les horreurs de la guerre. Ce qui m'a frappé en premier lieu, c'est le fait que tous les personnages servent de faire valoir à des sujets historiques relatifs à cette sombre période. Ainsi on entrevoit pêle-mêle l'horreur des combats, la dure vie dans les tranchées, la terreur du soldat avant de monter à l'assaut, la stupidité des gradés prêts à sacrifier des centaines de vie pour leur gloire personnelle, le fanatisme idiot de certains, la délation, l'injustice face à des situations comme celles des fusillés pour l'exemple, le racisme d'une armée blanche envers ses soldats coloniaux, les gueules cassées, la vie à l'arrière, les magouilles politiques, et enfin comment la guerre change irrémédiablement le caractère des hommes. J'ai un peu le sentiment que l'auteur veut nous dire : "Certes il s'agit d'un récit avec des personnages fictifs mais la plupart des choses que je décris se sont véritablement produites." Cela fait maintenant un siècle que ce conflit meurtrier a eu lieu et cette oeuvre me fait penser à une sorte de devoir de mémoire. Bref, pour moi qui aime les séries historiques, il s'agit là d'une oeuvre puissante, complète et très bien écrite car d'une justesse remarquable ; le tout desservi par des dessins et une coloration d'une qualité indéniable. A découvrir absolument.
Le récit m’a principalement marqué par son versant historique. Il est vrai que la première guerre mondiale exerce sur moi un grand pouvoir d’attraction. De plus, le sujet est original et peu (voire pas du tout) abordé en temps normal. Au niveau du scénario proprement dit : cela se tient. On retrouve une approche « humaine » de l’horreur. Ici, on ne parle pas de stratégie, les soldats retrouvent leur dimension d’homme, avec leurs faiblesses, leurs lâchetés mais aussi leur esprit de camaraderie et leur sens du sacrifice. Les personnages manquent un peu de charisme mais j’ai quand même aimé les suivre. Le dessin de Mounier convient bien au genre. Réaliste, il reste très lisible même si les passages de nuit sont fréquents. Les personnages sont bien typés et je n’ai pas vraiment eu de peine à les distinguer les uns des autres dans cet univers où la boue, le sang et les tripes ont tendance à tout recouvrir. Le cahier en fin d’album apporte un éclairage tout militaire sur le sujet. C’est, à nouveau, très instructif, même si je regrette que, dans ce cahier, la rigueur militaire prend le pas sur la dimension humaine. Une série que je range aux côtés de « Notre Mère la Guerre » (et en dessous des œuvres de Tardi sur ce sujet) dans ma bibliothèque. Ici, la dimension historique domine le récit romancé mais l’ensemble demeure accrocheur et instructif. Pas mal du tout ! Achat conseillé pour les amateurs du genre (et cela me fait plaisir de retrouver un Patrick Cothias enfin à nouveau convaincant et « sobre »).
Le deuxième cycle est construit sur les mêmes bases que le premier. L'aspect historique est toujours aussi intéressant (avec notamment l'apparition de Marie Curie dès le troisième tome) tandis que les personnages gagnent en profondeur au fil des planches. Les auteurs n'hésitent pas à sacrifier l'un ou l'autre de leurs personnages importants, ce qui accentue encore toute l'atrocité de la guerre. Je reste cependant sur un "pas mal" enthousiaste mais je n'arrive pas à cerner ce qui manque à cette série pour que je lui attribue plus car, à tous points de vue, elle est bien. Peut-être son manque de nuance dans la construction des personnages est-il la source de mon manque d'enthousiasme (par rapport aux autres lecteurs, s'entend, car j'achèterai la suite sans hésitations aucunes). Il y a de ce point de vue peut-être un peu trop de manichéisme primaire à mon goût. Un personnage plus ambigu serait le bienvenu.
Une immersion totale dans l'horreur de la seconde guerre mondiale. On tremble sous les coups d'obus et les membres arrachés, on sent les odeurs des chairs qui pourrissent, on s'offusque devant le manque de considération de la vie humaine des personnages hauts placés qui n'hésitent pas à envoyer les noirs en première ligne car jugés moins précieux et qui exécutent de faux espions et de vrais poilus pour donner l'exemple. Le personnage principal, le sous-lieutenant Bouteloup, que l'on suit de ses débuts sur le front à sa transformation en vrai poilu, est profondément humain et n'hésite pas à reprocher à ses supérieurs leurs injustices, même si cela doit lui apporter des problèmes. Son caractère est bien trempé, même s'il garde toujours ses bonnes manières bourgeoises, ce qui confère au personnage un aspect charismatique. Le dessin n'est pas figé comme les couvertures pourraient le laisser penser et il révèle bien l'horreur des combats. A la fin du second cycle, on commence à percevoir le changement d'opinion des civils sur les poilus, qu'ils commencent à considérer comme "dérangeants", ce qui laisse entrevoir une suite très intéressante.
Cette guerre de 14-18 ne cesse de fasciner les auteurs de BD, les romanciers ou les cinéastes, Tardi lui a consacré une grande partie de son oeuvre, et ici encore on est plongé en plein chaos avec le héros de cette série passionnante, soutenue par le service de santé des armées, et qui m'a fait immédiatement penser à des films français comme Joyeux Noël ou La Chambre des officiers... Cette bande dégage une authenticité incroyable avec cette vision brutale des tranchées, et le langage populaire des soldats, souvent des gars simples, des ouvriers ou des paysans sans instruction qu'on avait arrachés à leur labeur et à leurs champs pour venir au casse-pipe, servant ainsi de chair à canon pour assouvir les désirs des politiciens. C'est exactement ce qu'on ressent en lisant cette Bd ; ces vies volées, cette liberté volatilisée dans les tranchées, les regards de chien battu de ces pauvres types...tout ça exprime la souffrance de cette guerre où selon les classes sociales, on n'est pas égaux devant la mort. Les auteurs mettent bien en lumière les absurdités de cette guerre et soulignent la dimension humaine qui a bien souvent été occultée par l'aspect militaire et la gloire, surtout chez les galonnés ; ici, on voit surtout de braves soldats et la douleur des poilus face à 2 ou 3 ganaches stupides, archétypes grotesques de certains officiers. Le dessin de Mounier restitue parfaitement toute cette ambiance de mort et de souffrance, en ne nous épargnant pas quelques vues horribles de corps mutilés. Une formidable aventure humaine, que je recommande à la lecture et à l'achat.
Après Un long destin de sang, Notre Mère la Guerre ou encore Mattéo, la guerre de 1914 n'en finit pas d'inspirer nos scénaristes, et non des moindres. Cothias rejoint en effet Bollée, Kriss et Gibrat dans la description de l'horreur humaine. J'avais parcouru dans la presse spécialisée quelques pages de ce récit mais je n'avais guère été enthousiasmé, à première vue : je ne suis pas en effet un grand admirateur de Mounier et puis la Grande Guerre a fait l'objet de plusieurs adaptions en bande dessinée cette année. Mais, devant l'insistance de mon libraire, j'ai bassement cédé (je sais , je suis faible) à l'achat pour deux raisons : primo, l'histoire est prévue en deux volumes ; secondo il me la proposait dans un tirage spécial, celui de "canalbd éditions". Assez réservé donc sur cet album, j'ai rapidement été subjugué par cette histoire de médecin militaire connaissant son baptème du feu. La boucherie de 1916, vue du côté médical, c'est assez original et on s'attache à ce jeune lieutenant Louis-Charles Bouteloup à travers les flash-backs et son assurance dans les tranchées, face à ses nouveaux supérieurs et subordonnés. L'épisode de la trève d'une heure, vers la fin de l'album, est poignant et le premier volume s'achève sur une case à la fois pleine d'espoir et d'horreur. Un récit donc bien construit et très bien illustré par Mounier, assez éloigné de son univers habituel. Je suis ravi de retrouver un Cothias (en compagnie de Patrice Odras) qui signe là un scénario de grande qualité. On peut légitimement rapprocher ce volume de l'incontournable série Notre Mère la Guerre de Kris et Maël (éditions Futuropolis), tout en restant assez différent. Un récit original, haletant qu'il faut découvrir sans attendre. Dans le tome 2 , toute l'absurdité de la guerre prend du relief avec la soit-disant "trahison" de Bouteloup, avec le comportement de son lieutenant-colonel de père et avec l'attaque de l'hôpital de campagne, enfin à ce qui peut en ressembler. Le personnage de Charles Bouteloup prend de l'etoffe dans cet opus et j'avoue que m'y suis attaché. L'ambiance décrite par Cothias retrace fort bien l'univers des tranchées et les endurances subies par les poilus. On est vraiment plongé dans l'enfer de la grande guerre. Le dessin de Mounier, qui n'avait à ma connaissance pas abordé cette période, est réaliste. Bref, une série agréable. Seul bémol, s'il faut en trouver un, est que premeir cycle nous laisse vraiment sur notre faim, et ressemble plus à une fin d'album à suivre, qu'à une clôture de cycle. Vivement la suite.
Encore une série qui fera probablement date sur la première guerre mondiale. Avec Notre Mère la Guerre, Kris et Maël exploraient déjà les bas-fonds du front, Tardi nous a fait frissonner avec ses nombreux albums sur la période, et voici qu'un autre grand, Cothias, s'y met aussi, avec son complice Patrice Ordas, en adaptant eux-mêmes un roman qu'ils ont écrit chez Bamboo (et qui est sorti il y a quelques mois). Ils se sont intéressés à la vie "quotidienne" d'un médecin de guerre, avec tout ce que cela sous-entend. Ordres absurdes, cas de conscience, rencontres fortuites, sentimentalisme, tous ces thèmes sont brassés avec talent par les deux co-scénaristes, qui nous proposent une aventure qui, si elle n'est pas forcément spectaculaire, n'en est pas moins bien menée. J'ai particulièrement aimé la séquence où le médecin va sur le no man's land pour récupérer les blessés. La tension avec ceux d'en face est très bien montrée. Le second tome -qui clôture le cycle mais pas la série- continue sur le même ton, alternant scènes de discussion où les logiques s'affrontent et les scènes de combat -on pourrait dire "boucherie- et ne se termine pas sur un happy end. Très prenant. Le trait d'Alain Mounier me semblait un peu faiblard pour montrer la dureté de la guerre, mais certaines cases et leur découpage m'ont agréablement surpris. Bon choix finalement, qui se confirme sur le second tome. Quant aux bonus, racontant la réalité des services de santé du front, c'est très intéressant et cela apporte un réel complément au récit. Une très bonne nouveauté, à l'heure où les Poilus ont tous disparu.
C'est un bon ouvrage que voilà qui traite de l'horreur des tranchées de la Première Guerre Mondiale. Le récit est très prenant car nous suivons le parcours d'un jeune médecin qui va découvrir les champs de bataille. Son humanisme va en prendre un sacré coup. Il va devoir également se faire respecter par ses soldats. Ce n'est pas facile lorsqu'on est le fils d'un député également praticien qui n'hésitait pas à minimiser l'impact d'une telle boucherie. Ce n'est pas la première oeuvre qui aborde le sujet de ces millions de soldats que les généraux ont emmené à l'abattoir. Celle-ci a le mérite d'être très bien traitée à tous les niveaux. La narration est plaisante à suivre malgré la dureté du sujet. C'est parfaitement bien mené avec un dessin ultra-réaliste d'une précision malheureusement redoutable. Rien ne sera épargné aux lecteurs. Une bande dessinée de qualité qui fera certainement date.
Grosse surprise découverte grâce à ce site une fois de plus dont les contributeurs arrivent à dénicher dans la horde de nouveautés l’œuvre qui sort du lot. L’édition spéciale Canal BD permet pour quelques euros de plus de lire des planches de croquis et d’autres dessins pour continuer le bon moment de lecture de cet opus. Ce premier tome nous présente un jeune officier chirurgien prenant poste près des lignes au cours de la première guerre mondiale. Notre héros devra supporter nombre de combat à défaut de participer avec un fusil à celui des tranchées. L’acceptation des combattants, la hiérarchie de l’armée, l’administration, la peur en sus de son propre métier déjà mis à rude épreuve par le quotidien d’un conflit dont les dommages collatéraux sont des membres humains. Ce premier tome nous présente son arrivée sur le front, ses premières interventions et finit par cette opération de sauvetage absolument magique qui donne envie de connaître la suite du récit. Les personnages évoluent dans l’inhumain ce qui accentue de côté humain de toute relation. Evidemment on peut trouver une certaine facilité dans l’enchainement des situations à posteriori, mais la lecture prenante capte le lecteur sans lui laisser un instant de répit. La fluidité des événements ajoutés à des caractères crédibles rendent le voyage dans les tranchées diablement riche. Graphiquement le sujet fait partie des classique de la BD. Combien d’albums se passent dans cet environnement de première guerre mondiale ? Et pourtant l’auteur arrive à apporter une touche personnelle attachante dans les décors, dans les prises de vues et les enchainements. Le rendu ne donne pas dans le trash gratuit ou la surenchère de violence, il ne les occulte pas mais arrive à trouver une poésie graphique permettant un subtil équilibre entre un inhumain conflictuel brutal et un humain tout aussi brutal mais coopératif et créatif. Voici donc un très bon album qui lancera, je l’espère, une série d’égale qualité. En attendant de lire la suite, foncez sur cet album, il vous le rendra bien.
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