Edward John Trelawnay
Les fabuleuses aventures d’un authentique flibustier du XIXe siècle, transposées dans un monde imaginaire où les navires sillonnent non plus les mers, mais les airs. Épris de liberté, le jeune navigant Trelawnay déserte la toute-puissante Compagnie de l’Indius pour rejoindre les rangs des corsaires et lutter contre ses anciens maîtres...
Ballons et dirigeables Pirates
Enrôlé de force dans la flotte royale, Edward John Trelawnay se rebelle contre l’autoritarisme du capitaine Mac Shin. À Bombaye, il déserte et fait la connaissance d’un homme riche et intriguant, De Ruyter, qui lui propose de commander un de ses vaisseaux volants. Ainsi, le jeune navigant devient-il un redoutable capitaine, qui livre un combat sans merci contre ses anciens maîtres de la toute-puissante Compagnie...
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Date de parution | Janvier 1997 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Il ne faut pas être trop exigeant en se lançant dans la lecture de cette série. C’est de l’aventure de série B, comme Delcourt en a publié pas mal. Les aventures de pirates sont ici transposées dans un univers SF (un célèbre pirate a inspiré le nom et – très vaguement – certaines aventures du héros), les navires sont remplacés par des dirigeables (on est même presque dans une sorte de western futuriste dans le troisième tome). Les auteurs misent sur le rythme, au détriment d’une intrigue ou de personnalités fouillées. Du coup on ne s’ennuie pas. Mais on ne s’attache pas non plus aux personnages. Qui auraient pu être davantage exploités je pense. En particulier, l’histoire d’amour entre Zela et Trelawnay est bien trop « facile » et sirupeuse. La personnalité de Zela, qui semblait forte au départ, s’éteint inutilement. Tant qu’à jouer sur des clichés, autant garder celui du couple qui se déchire continuellement. Dieter ne sacrifie par contre pas au happy end. La fin est assez noire. Le dessin d’Herenguel est lui aussi efficace mais basique, et inégal – il sera meilleur ailleurs. Bref, une série qui se laisse lire, mais dont il ne faut pas attendre autre chose qu’une lecture détente (ce qui n’est déjà pas mal).
Libre adaptation des mémoires authentiques d'un corsaire ayant réellement existé dans un univers fantastique où les navires deviennent de grands dirigeables, Edward John Trelawnay pèche surtout par son trop grand classicisme. L'univers est joli, le récit plutôt prenant, mais il manque une bonne dose d'originalité, hormis cette transposition du récit maritime dans un monde complètement imaginaire. Certes, l'univers imaginé par Dieter fonctionne bien, et on prend plaisir à découvrir de nouveaux espaces, de nouvelles créatures, de nouveaux peuples dans ces différents voyages étalés sur trois tomes, d'autant que le dessin d'Eric Hérenguel est assez beau. Mais il manque la petite étincelle qui viendrait donner un vrai souffle à tout ça, c'est trop conventionnel, on sait trop facilement où ça va aller. En l'état, c'est tout-à-fait sympathique, comme saga, mais ça s'oublie trop facilement, faute de personnages ou de péripéties véritablement accrocheuses. Mieux vaut revoir La Planète au trésor, un classique Disney qui, lui, usant du même principe (la transposition du récit de piraterie dans l'espace), a su faire jaillir la petite étincelle que Dieter peine à trouver ici.
Cette époque imaginaire calquée sur un mode de vie anglais du XIXème siècle dans l'armée coloniale, est une riche idée, même si l'ensemble reste très classique dans le fond, en reprenant les travers du colonialisme britannique : la compagnie de l'Indus qui rappelle la Compagnie des Indes (au lobby puissant), le Bengala, Bombaye, l'ennemi héréditaire qui s'incarne dans les Francs censés être les Français... tout ceci n'est qu'une habile transposition et ni plus ni moins qu'une histoire de pirates des airs en vaisseaux volants, ou plutôt de corsaires puisque De Ruyter travaille pour les Francs. Le tout s'agence joliment avec une flopée de péripéties et d'ingrédients propres aux récits d'aventure, avec notamment un méchant vachard (même s'il n'est pas subtil), une belle héroïne fougueuse, des héros chevaleresques et des peuples disparates et bigarrés qui composent un univers imaginaire pittoresque, en dépit de stéréotypes inévitables. Mais la lecture reste très agréable, et c'est ce qui compte. Seule la fin tragique est peu conforme à ce type d'aventure, et peut décevoir. Le dessin d'Herenguel n'est pas trop mal, même s'il est encore peu fignolé, pas stabilisé, avec certains visages pas toujours jolis, des détails peu soignés ; il faut attendre Krän pour qu'il atteigne une vraie maturité, mais on sent que son style perce doucement, et d'ailleurs, son dessin s'améliore un peu dans le tome 2.
Voici une série très classique sur le fond mais qui se démarque sur la forme. Classique mais pas soporifique, car l’histoire est bien menée de bout en bout avec une bonne dose d’aventures. Le récit de Edward John Trelawnay, ce sujet de la très omnipotente compagnie de l’Indius devenu corsaire, ne présente rien de bien original. Pourtant, la sauce prend, grâce notamment au savoir faire de Dieter. Côté dessin, Herenguel propose un trait réaliste qui va bien vite se délier pour donner davantage de mouvement au récit. Du bon travail en somme. A noter que le final peut surprendre. De mon point de vue, il clôt la série de belle manière. Une lecture recommandée.
Voici un triptyque découvert par hasard ayant comme seule référence la collection terres de légendes de la série Delcourt. Que l’expérience fut agréable ! Le scénario nous propose d’évoluer dans un contexte neo-colonial. Des groupes refusent la main mise d’une institution (sur le modèle de la compagnie des Indes) sur le commerce. Nous verrons donc des corsaires attaquer les cargaisons, sauf que tout cela ne se fait pas sur l’eau mais dans l’air avec des dirigeables. Tout cela se fait avec l’apport subtil de relations entre tribus rebelles. Le rythme effréné du scénario va de représailles en guet appends tantôt dans du côté rebelles et tantôt du côté du bras armé de la compagnie. Car voilà qui est étonnant, ici pas question d’état de relation diplomatiques ou autre notion de pays, la compagnie commerciale assure elle-même la justice. En ajoutant des femmes aventurières, des intrigues secondaires et une flopée de personnages pirates hauts en couleur on obtient un mélange détonnant. Si le premier tome va vite et que l’on peut douter de la rapidité de certains revirements, des explications du passé au second tome viendront nous convaincre. La fin de l’histoire nous surprend totalement et conclut un scénario très bien ficelé qui à lui seul mériterait . Car le retour de notre vieux militaire de la compagnie se réveillant pour monter un piège implacable est sublime. De même nos braves pirates s’en sortant vaillamment « un peu à l’arrache » ne disposent pas des mêmes moyens et ne peuvent que dans les contes parvenir à déranger les plans d’une machine de guerre organisée. Mais il y a le dessin. Si les couvertures ne mettent vraiment pas en valeur le contenu, l’intérieur se fait fort heureusement plus vivant et agréable. Avec une progression graphique certaine tout au long du récit, le dessin nous transmet cet univers fantastique de machines volantes, mais peine à nous éblouir. Les traits parfois maladroits donnent des impressions de mouvements ou personnages trop peu travaillés. A contrario certaines planches mettent en valeur l’environnement aérien avec force. La mise couleur discrète peut être responsable de certains tons paraissant flous, mais là aussi peut devenir très belle dans des univers nocturnes. Le dessin se fait donc inégal passant du bof au vraiment bien avec une moyenne tout à fait honorable. L’ensemble devient difficilement notable : un scénario béton avec des dessins changeant permettant néanmoins une bonne adaptation à l’univers et de jolies retranscriptions des nombreuses scènes d’action. Au final l’impression globale est un vraiment bien que je conseille d’acheter pour avoir plaisir à relire tant ce troisième tome est puissant dans le scénario d’aventure (même s’il est vrai que beaucoup auraient sûrement préféré une autre fin).
J'ai pas mal apprécié cette série malgré ses quelques défauts. Nous avons la retranscription d'un monde maritime dans une nouvelle dimension où la compagnie des Indes est aussi puissante qu'un Empire. Une rébellion de différentes peuplades se forme contre elle. Nous suivons l'aventure d'un jeune marin qui choisira son camp dans celui des opprimés. Les navires de guerre sont des dirigeables flottants donnant lieu à d'impressionnantes scènes de batailles. Les villes portent étrangement les noms des fameux comptoirs qui ont existé sur notre monde (Goa, Bombaye, Adagascar...). On pourra bien sûr regretter que les personnages et certaines situations soient réellement stéréotypées. Il y a bien un début de profondeur psychologique quand on se plonge dans un flash-back pour évoquer le passé tumultueux du jeune Edward John Trelawnay. Ce n'est guère suffisant pour faire pencher la balance du côté de la série exceptionnelle. Les idées sont là et ma foi, on ne s'ennuie pas une seconde. Les aventures sont menées tambour battant. Les couvertures, par contre, sont assez repoussantes: il ne faut pas vous y fier. Par ailleurs, la fin réserve bien des surprises et ne sera pas du goût de tout le monde. Les tomes sont cependant assez inégaux entre eux malgré l'excellent dessin de Herenguel que j'apprécie nettement. Tome 1: Tome 2: Tome 3: D'où ma moyenne à
J'avais de bons a priori avec cette série. Des couvertures assez avenantes (surtout la première), un dessin qui me semblait correct, et pas mal d'action à première vue. Mais en fait j'ai vite déchanté. Mis à part le premier tome, l'ensemble de la série est assez plat, ennuyeux, il ne se passe à peu près rien. Je m'attendais à une histoire de corsaires des airs assez nerveuse, je me suis retrouvé avec une bluette mâtinée de quelques scènes d'action par-ci par-là. Eric Hérenguel, le dessinateur, a dû pas mal s'ennuyer, lui qui aime bien tout ce qui bouge... Pourtant son dessin n'était pas mal du tout, un peu terni cependant par des couleurs peu attrayantes. Bref, un beau gâchis.
Ces histoires de pirates semblent être du déjà vu. Apparemment, elles sont tirées d'un roman d'Alexandre Dumas et l'on retrouve ici l'atmosphère de ses grands romans d'aventures. Je trouve que cette libre adaptation est plutôt originale : des pirates évoluant sur des ballons dirigeables dans un monde sauvage, dominé par une vilaine compagnie très capitaliste. Beaucoup d'aventures, des peuplades chamarrées, des trahisons, de la franche camaraderie, de l'amour, des trésors, enfin que de bons ingrédients qui sont réunis au long des 3 tomes qui composent cette série. Les dessins ne sont pas exceptionnels mais le tout reste agréable à lire. Seule la colorisation n'est pas vraiment à mon goût. Cette série mérite donc au minimum d'être empruntée pour une unique lecture et peut très décemment garnir une bibliothèque personnelle, ses 3 tomes ne constituant pas un investissement phénoménal.
Pour l'aspect stéréotypé de l'histoire: c'est normal. Il s'agit d'une libre adaptation (on met l'histoire dans le futur et on remplace les "sauvages" de Madagascar par des monstres) d'un roman du 19 è siècle qui serait les mémoires véritables de Edward John Trelawney. Dumas aimait tellement ce texte qu'il se l'appropria comme étant de lui et le mis dans l'anthologie de son oeuvre. Trelawney, d'après ses dires était réellement un corsaire. Sa vie fut passionnante. Beaucoup se demandait si il s'agissait d'un affabulateur. Je conseille énormément la lecture de ce roman. On le trouve dans le rayon roman historique à la FNAC. Ce roman, un classique de la littérature anglaise, explique certainement que beaucoup trouve cette bd classique. Cette histoire a inspiré beaucoup d'autres livres et même des films. Ceci explique que l'adaptation de ce livre donne une impression de déjà vu. Mais il ne faut jamais cracher sur l'original. Conspuez plutôt les copies. Sinon l'adaptation faite par Dieter est bonne. Il y a certes de coupes. L'histoire se termine plus tôt que celle du roman. Ma critique vient du dessin. Il n'est pas mauvais mais le style évolue trop d'un album à l'autre. Pour le tome3, Herenguel travaillait déjà sur Kran et cela se sent. Son dessin est moins précis, moins réaliste. Enfin, c'est mon avis. Sinon je m'emporte quand on dit qu'il s'agit d'une bd traditionnelle. Déjà une série en 3 tomes, on applaudit. On a une histoire qui finit. Et le final... Vous le trouvez classique.... Attention Spoiler. Pas d'happy-end ici. C'est rarissime. Bravo !
Une petite histoire de corsaires ne peut pas faire de mal, il n’y en a pas tant que ça !! Et puis s'il y a des bateaux volants c'est encore mieux, bien mieux !! Le dessin est énergique et souple, ni extraordinaire mais pas mauvais non plus, juste ce qu'il faut. Le scénario est sympathique, bien raconté et on ne s'ennuie pas comme ça bouge. Une bonne petite bd qui nous fait naviguer et rêver un peu. Chilo chaï compagnons !!
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