A bas les hommes-pigeons !
« Tout fout le camp dans notre belle cité ! », pensent Paul et Jean, et tout le pays avec eux. Serait-ce la faute des hommes-pigeons squatteurs de toits ? Ou bien celle des hommes-chiens, tel Jean, qui sera enfermé à la fourrière avant d'être adopté comme animal domestique, pour finir star du petit écran, invité sur tous les plateaux télé ? Conditionnement, lavage de cerveau, la société du spectacle est ici décryptée de manière corrosive. Critique sociale humoristique à la Terry Gilliam (Brazil) ou Chomet (Les triplettes de Belleville), au dessin proche de Vanoli ou De Crécy, A bas les hommes pigeons est une caricature exacerbée de la société et des médias.
Des Ronds dans L’O Ecole Jean Trubert Les petits éditeurs indépendants Les Pigeons
« Tout fout le camp dans notre belle cité ! », pensent Paul et Jean, et tout le pays avec eux. Serait-ce la faute des hommes-pigeons squatteurs de toits ? Ou bien celle des hommes-chiens, tel Jean, qui sera enfermé à la fourrière avant d'être adopté comme animal domestique, pour finir star du petit écran, invité sur tous les plateaux télé ? Conditionnement, lavage de cerveau, la société du spectacle est ici décryptée de manière corrosive. Critique sociale humoristique à la Terry Gilliam (Brazil) ou Chomet (Les triplettes de Belleville), au dessin proche de Vanoli ou De Crécy, A bas les hommes pigeons est une caricature exacerbée de la société et des médias.
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Genre
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Date de parution | 17 Juin 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Intéressante tout de même cette attaque sur la société de consommation le racisme et les media qui nous abreuvent d'images lénifiantes. Il y a pas mal de références dans cet album, et ce n'est pas évident de tout retenir, mais sachez que c'est la plupart du temps bien vu, y compris la "bradification" ; simplement la fin (disons jusqu'à l'avant-dernière image) est un peu ratée, un autre dénouement aurait peut-être été plus intéressante. Loïc Saulin a un style graphique un peu particulier, auquel tous n'adhèreront pas ; de plus la première moitié est un peu confuse sur le plan graphique, heureusement que cela évolue vers la clarté par la suite. Un album intéressant, mais qui aurait pu aller plus loin...
Cette critique sociale abuse de l'absurde pour dénoncer à tout va. La première partie fonctionne assez bien, il est relativement aisé de comprendre les métaphores graphiques. Le racisme est relativement bien croqué, le récit est décalé mais reste cohérent sur les idées, l'originalité est plus sur la forme que le fond. On a même le droit à un drôle de mini-remake d'Orange Mécanique. La seconde partie est à mon goût ratée. La BD a perdu de son intérêt dès la séquence sur l'émission de télé-réalité. Jusqu'au final, l'histoire devient poussive, les critiques se perdent dans les délires dénués de sens ou d'humour. Je n'ai pas trop apprécié le dessin, très caricatural, tout en provocation et très chargé avec une colorisation à forts contrastes. C'est à l'image du récit, décousu. Ce one shot manque de maitrise, les idées fusent et partent dans tous les sens. Il manque un fil conducteur clair et un final de qualité pour faire un bon récit.
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