Bludzee

Note: 3.43/5
(3.43/5 pour 7 avis)

Bludzee est un petit chat noir aux yeux bleus, drôle et ultra-attachant. Il vit seul dans un grand appartement.


Chats Format à l’italienne Gros albums Lewis Trondheim

Bludzee est un petit chat noir aux yeux bleus, drôle et ultra-attachant. Il vit seul dans un grand appartement. Son maître a en effet disparu, le laissant livré à lui-même. Chaque jour, Bludzee apprend comment survivre dans un univers étrange, seulement armé d'une boîte de croquettes qui s'épuise inexorablement ! Parviendra-t-il à sortir de l'appartement ? Mieux vaudrait pas. C'est pire dehors...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 20 Octobre 2010
Statut histoire Strips - gags 1 tome paru

Couverture de la série Bludzee © Delcourt 2010
Les notes
Note: 3.43/5
(3.43/5 pour 7 avis)
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22/11/2010 | Rody Sansei
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L'avatar du posteur Noirdésir

Les strips sont essentiellement centrés sur un petit chat noir, Bludzee donc, même si d’autres personnages – y compris quelques monstres improbables – font quelques apparitions. Quasiment pas de décors, tout est minimaliste. Nous observons donc ce chat, qui rêvasse, qui réfléchit, parfois s’angoisse (une porte mal fermée, des bruits inquiétants venant de l’extérieur, tout seul dans son appart, laissé désœuvré par son maître, Bludzee panique parfois), mais qui surtout semble s’emmerder ! Et donc il cherche à s’occuper, en regardant par la fenêtre, en surfant sur le web, etc. La multiplication des personnages qui pénètrent dans l’appartement, les saynètes se déroulant à l’extérieur, permettent à Trondheim de se renouveler. Comme toujours Trondheim arrive avec des « riens » à faire naître l’intérêt du lecteur. L’ensemble – assez copieux ! – est inégal, et il faut sans doute lire cet album (joliment présenté, maquette à l’italienne chouette pour cette collection Shampoing) en picorant de-ci-de-là. Mais ça reste une lecture agréable, on sourit très souvent aux réactions de Bludzee, ou aux conséquences parfois inattendues desdites réactions. Note réelle 3,5/5.

19/09/2024 (modifier)
Par Superjé
Note: 3/5 Coups de coeur expiré

3.5/5 Nous retrouverons dans cet album OVNI de Lewis Trondheim, l'univers de l'auteur, avec son côté cynique en plus façon Mister I et Mister O, en un peu moins conceptuel. En effet, ce gros album, dont Lewis Trondheim a dessiné un strip par jour pour AveComics (sur internet) entre 2009 et 2010, possède une histoire très loufoque... Tout commence gentiment pendant les 60 premiers strips, sans véritable fil conducteur, avec un humour un peu loufoque, un peu absurde, un peu déjanté... Puis dès qu'apparaissent les premiers personnages secondaires, on est entraîné dans une longue saga, remplie de péripéties pour Bludzee le chat, dans un univers de science fiction humoristique. C'est certes plus d'une fois drôle (quoiqu'il faut distiller la lecture de l'album sur plusieurs jours pour ne pas saturer) quoiqu'un peu décousu et partant dans tous les sens pour moi... je soupçonnerai même L. Trondheim d'avoir improvisé ses scénarios au jour le jour, comme il a déjà pu le faire, mais finalement la lecture de cet album est agréable, soutenue par le style de l'auteur très... Trondheimien, rond, lisse, mignon, épuré, coloré mais néanmoins recherché. Une jolie découverte, pas un immanquable mais une BD agréable.

06/02/2013 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5
L'avatar du posteur Jetjet

La vie ? La mort ? L'amour ? Vous savez quoi ? Dans Bludzee, on s'en fout ! Parti d'un nouveau délire trondhémien qui a souhaité faire le pari d'une histoire de 365 pages à raison d'une par jour pour une diffusion initiale sur téléphones mobiles, Bludzee a été accouché dans la douleur des aveux de son propre auteur. Compilé ici dans un gros bouquin élégant édité dans un format à l'italienne, lire la totalité de Bludzee en une traite relève de l'indigestion. Tout comme pour Lapinot et les Carottes de Patagonie, Trondheim vagabonde son esprit absurde au gré d'une histoire qui n'en est pas une, part de rien et arrive à nulle part. Histoire de bien synthétiser sa méthode, il réutilise les artifices de son Pays des trois sourires, à savoir découper chaque planche comme un gag unique dont la construction du tout cumulé raconte une quête tour à tour débile, drôle, inspirée ou pathétique selon l'humeur du moment. Bludzee est un charmant petit chat noir (rappelant curieusement la mascotte d'Angoulème) qui s'emmerde dans son grand appartement abandonné par son maitre Monsieur Fleury. Du coup Bludzee s'occupe comme il peut, cherchant l'inspiration sur le net ou de quoi remplir ses gamelles. Malheureusement il s'avère que ce Monsieur Fleury est une crapule de la pire espèce, un voleur criminel fort recherché par les forces de l'ordre comme par d'autres ordures ce que ne va pas tarder à comprendre le petit chat, témoin innocent d'actes absurdes et dont il fait les frais. Entre un poisson qui prendra la grosse tête, un petit chien mignon frustré voulant la fin du monde et un chat psychopathe et vénal, Bludzee a fort à faire passant d'une case à une autre, d'une situation extrême à une autre ridicule... La lecture se fait au gré de l'humeur... J'ai pu enchainer une cinquantaine de strips à la suite et passer le jour suivant à n'en lire que cinq... Le fil conducteur n'a aucune logique et ce n'est pas plus mal car on y retrouve tout le sel d'un Trondheim parfois en grande forme, parfois peu inspiré mais toujours présent et fidèle à lui même. Son style fait toujours mouche à mes yeux et les couleurs respectent la charte de sa compagne Brigitte Findakly. Ceux qui n'aiment pas Trondheim n'adhéreront pas plus à Bludzee mais les amateurs de son oeuvre éparpillée y trouveront une bonne récréation dans l'attente d'un nouveau Donjon ou Ralph Azham mais on n'est assurément pas dans l'esprit novateur d'un Omni-Visibilis. Trondheim toujours bon mais il est temps de renouveler un peu les idées !

26/12/2011 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Une assez grosse lecture qui m'a pris tout un après-midi et je suis un peu déçu. Il y a des bons gags et le chat est sympathique, mais j'ai trouvé ma lecture trop longue. Plusieurs passages ne sont pas très amusants et à la longue j'avais envie de terminer l'album. J'ai tout de même réussi à finir l'album car j'ai bien aimé l'univers cruel que décrivait Trondheim. Tout le monde trahit tout le monde et tout le monde tue tout le monde. Et tout ça avec de l'humour noir ou délirant. Le dessin est vraiment chouette. Je ne pense pas avoir autant apprécié le dessin de Trondheim. J'adore comment il dessine le chat et l'absence de décors ne me dérange pas.

09/07/2011 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
L'avatar du posteur iannick

C’est le nom de Lewis Trondheim en couverture qui m’a donné l’envie de feuilleter « Bludzee » car pour le reste, à mon avis, le prix de cette bd et son format de poche n’encouragent certainement pas le grand public de l’acquérir. « Bludzee » ? C’est le prénom d’un chat, héros de cette aventure où le lecteur suivra ses péripéties dans l’appartement de son maitre qui est absent. Alors que je ne pensais suivre que des aventures solitaires de ce chat, et voilà qu’il se met à côtoyer des personnages aussi loufoques les uns les autres quand il apprend que son « gentil » maitre est en fait un tueur ! Alors évidemment, comme dans la plupart des récits de Lewis Trondheim, le quotidien morne et tranquille de ce chat se transformera assez vite en joyeux bordel journalier délirant où des événements improbables vont s’enchainer sans arrêt pour notre grand plaisir de lecture ! Surtout, ne croyez pas que « Bludzee » n’est qu’une succession de strips en 6 cases, l’ensemble forme une histoire complète qui se prolongera dans le prochain album. Franchement, il y a des passages où je me suis bien marré dans cette bd surtout lorsque Bludzee utilise un ersatz de facebook (ce qui permet à l’auteur de satiriser les internautes) ou lorsque ce chat a à faire avec un chien… J’apprécie ce format de cette bd car il permet de l’emmener partout : je pense surtout à ceux qui voyagent beaucoup, dans un avion par exemple, sa pagination conséquente vous fera passer plus d’une heure de (bonne) lecture. Le chat m’est apparu attachant et le faible nombre de cases par page permet une lecture aisée de cet album malgré son format mini. Quant au graphisme, c’est du Trondheim pur et dur : les fans de cet auteur ne seront guère surpris par ce dessin. Les personnages sont tous très expressifs et facilement identifiables au premier coup d’œil : c’est le minimum qu’on demande pour ce genre de bd et Lewis Trondheim le fait très bien d’autant plus sa narration est très bonne. « Bludzee » est une bd très sympa à lire, c’est exactement le genre d’albums que j’emmènerais dans mes bagages grâce à son format compact. En plus, sa pagination conséquente devrait vous permettre de passer de longs moments en compagnie de ce chat. Seul, le prix élevé de ce bouquin (25 euros) pourrait rebuter de nombreux lecteurs, c’est le principal reproche que je lui fais.

16/12/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Guillaume.M

« Bludzee » est la dernière création déjantée de Lewis Trondheim. Tout dans cet album est original : son personnage principal, Bludzee, un petit chat noir aux yeux bleus, son format, très petit mais très épais, son univers déjanté façon Donjon, et des personnages touts plus idiots et absurdes les uns que les autres. Tout commence pourtant de façon classique, peut être même trop : Bludzee est un chat vivant seul dans un appartement situé dans un gratte-ciel, quelque part dans une grande ville. Cette vie solitaire lui a été imposée par la disparition de son maître. Chaque page contient six cases formant une petite histoire drôle complète, se suffisant à elle-même mais qui, jointe aux autres pages, élabore un scénario suivi. Comme je le faisais remarquer un peu plus haut, si les premières pages font penser à une bande dessinée en strips banale mettant en scène un énième petit chat, il n’en est rien ! Dès l’arrivée de la police dans l’appartement de Bludzee et le bris de la porte d’entrée, de nombreux personnages font leur entrée, et ce qui devait être une histoire humoristique dans un huis clos rassurant et bon enfant se transforme en une histoire rocambolesque où tueurs à gage, machines à modifier l’ADN, poissons qui parlent et autres Trondheimerie se mêlent. Bande dessinée se voulant humoristique, « Bludzee » va plus loin en proposant une vraie aventure faisant se rencontrer l’innocence de notre petit chat noir aux yeux bleus avec un monde violent... oui violent, et bien plus que ne le laisse entrevoir le dessin tout rond et agréable de Trondheim. Sorte d’OVNI dans le paysage du neuvième art, cette bande dessinée mérite bien une lecture, voire même un achat... mais qui sera pour l’instant déconseillé dans l’attente d’une suite, qui devrait logiquement voir le jour et qui permettra une avancée plus substantielle dans ce nouveau monde de Trondheim. J’attends d’ailleurs cette suite avec intérêt et curiosité, même si le prix de l’album est plutôt dissuasif.

12/12/2010 (modifier)

Je me "trondheimifie" de plus en plus. Voilà que j'achète un livre dont je ne sais rien si ce n'est le nom de l'auteur, au format bizarre, plein de pages - près de 400-, et plutôt (très) cher. Oui, mais voilà : la lecture des premières pages m'a fait éclater de rire. En tant qu'être faible qui s'assume, cela a juste suffi pour que je craque. Bludzee est un petit chat noir aux mimiques craquantes, qui se retrouve seul suite à la désertion par son maître de l'appartement où il vit. Il va alors apprendre à se débrouiller seul, en communiquant sur le net avec des inconnus, et en essayant de fuir certains vils personnages à la recherche de son maître et au langage incompréhensible. Vous avez deviné que les aventures de ce chaton sont parfaitement loufoques : chaque page est une micro-histoire complète dont l'enchaînement sur plusieurs centaines de pages forment un tout homogène totalement crétin. C'est rigolo, plutôt pour les grands à cause du vocabulaire et des situations quelquefois grossières (le dessin tout mignon et sans beaucoup de texte laisse plutôt penser le contraire de prime abord). En bref, un 4/5 bien mérité pour cette grande aventure hilarante (et stupide).

22/11/2010 (modifier)