Spider-Man - Masques
Spider-Man explore les bas fonds de New York. Dans deux histoires où il affronte ses vieux ennemis Hobgoblin et Morbius le vampire vivant, notre tisseur de toile découvre l'envers du décor de l'une des plus grandes villes du monde. Quels dangers, quelles horreurs se cachent dans les égoûts de New-York? Le cycle consacré au Spider-Man de Mc Farlane se conclut par deux récits qui préfigurent l'univers pourissant de Spawn. En supplément, une histoire inédite en français du Prowler.
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La première aventure, qui donne son nom à l'album, met en scène Spidey aux trousses du Super Bouffon, auteur d'une série de kidnapping dont les dernières victimes sont une mère et son fils Adam, jeune garçon que le super-vilain a défiguré en le contaminant. Au moment où notre tisseur pense contrecarrer le Hobgoblin, surgit Ghost-Rider, appelé à venger la douzaine de victimes précédentes. L'esprit vengeur apparaît tout en cynisme; son fanatisme met en danger les innocents et provoque le couroux de l'homme-araignée. Peu lui importe, il renonce à affronter Spider-Man alors que le Bouffon est gisant, anéanti. "Tôt ou tard, j'aurai sa peau. Salut héros..." L'autre histoire (deux épisodes surnommés Bas-Fonds) est l'occasion pour Peter Parker d'enfiler à nouveau (au grand damn d'une MJ sexy en diable) son costume noir, pour mieux se dissimuler dans les égoûts de la ville. Sa curiosité de journaliste est attirée par la rumeur selon laquelle des clochards disparaissent d'un quartier. Ajoutez que JJ Jameson se fiche de ce type de pseudo info et voilà l'occasion d'un reportage en costume! Bien vite, il s'aperçoit que Morbius a exploité les parias de la ville, les laissés pour compte. Cette meute d'attardés mentaux et autres éclopés s'est réfugiée dans les égoûts. En échange de la protection de Morbius, ils lui amènent de quoi apaiser ses besoins en sang... C'est donc un Spider-Man "down town" qui nous est donné à voir dans ce recueuil. Sa particularité est de mêler la légèreté du personnage avec un goût de tragédie sociale. "Masques" a le mérite de mettre en scène une rencontre avec Ghost-Rider, qui frise l'affrontement et laisse le Hobgobelin au second plan dans un final épique. "Bas-fonds" annonce des thèmes chers à Mc Farlane, qu'il dévellopera tout au long de Spawn: la figure du clochard ou du désoeuvré comme stygmate de l'exclusion sociale mais qui renferme une grande humanité. On retrouve aussi le mythe du vampire et les relations spéciales qui unissent Morbius au tisseur: est-il bourreau ou victime de sa tragique malédiction? Enfin, l'épisode de Prowler (huit planches scnénarisées par Glen Herdling et colorisées par Bob Share) ne vaut que par les progrès que Mc Farlane a pû faire!
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Date de parution | Janvier 1997 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Cette BD s'adresse aux fans de comics de super-héros. Elle regroupe 3 récits dont deux principaux. Le premier met en scène Spider-Man, Le Super Bouffon et Ghost-Rider. (Cf historique pour le pitch du récit). L'intérêt de cette histoire réside dans l'approche différente de la loi qu'ont Spider-Man et Ghost-Rider. Leurs priorités ne sont pas les mêmes, elles sont même en totale opposition. Le second scenario a pour protagonistes Spider-Man et Morbius, il préfigure l'univers des futurs récits de Spawn par le même auteur. J'ai apprécié le cahier initial mettant en place les personnages et l'univers que l'on abordera lors de la lecture. Les éditions Bethy sont souvent bien faites et offrent une finition de qualité avec leur couverture cartonnée plus une jaquette. Le dessin est très fourni mais je regrette les couleurs surannées gâchant la lisibilité des cases. Il est tout de même de qualité pour l'époque. "Spider-Man - Masques" semble être une jointure entre plusieurs personnages et leurs univers. L'ouvrage est intéressant et bien conçu mais il ne faut pas avoir à s'en contenter, il faut le lire dans une optique d'enrichissement culturel sur les super-héros. En effet, ce comic regroupe des petits récits manquant de consistance de par leur manque de développement, ils relatent rapidement des rencontres et font la part belle aux réactions et pensées des intervenants au détriment de réelles histoires.
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