Gord
Pendant des siècles, l'Homme a vécu en harmonie avec son environnement. Aujourd'hui, l'industrialisation à outrance a totalement modifié son cadre de vie. Il a dû se résoudre à abandonner cette terre dénaturée par lui...
Après l'apocalypse... Hello Bédé Les petits éditeurs indépendants
Ainsi il a créé d'énormes satellites habités, Terra I, Terra II, etc. Plusieurs générations y sont nées ne connaissant que cet univers aseptisé, normalisé ! La Terre, elle, s'est régénérée de façon totalement anarchique. Des micro-climats sont apparus. Elle est devenue le dépotoir des satellites et l'Enfer où l'on envoie tous les condamnés pour qu'ils y crèvent... Gord est de ceux-là ! Pourtant il n'a commis aucun crime. Comment le prouver ? Comment quitter cette Terre, à la fois hostile et si belle, remonter "là-haut", découvrir qui est à l'origine de son exil et pourquoi ?
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Novembre 1987 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Encore une série des années 80 qui a répondu à la mode du post apocalyptique. Comme beaucoup d'autres, c'est pauvre et bourré de faiblesses dans le scénario. J'aime bien le dessin de Denayer, surtout dans ses paysages d'un Bruxelles où la nature a repris ses droits. Je sursaute quand la belle Alba est vêtue d'un combinaison coquine au T1, suggérant au lecteur des idées érotiques. Puis après s'être retrouvée en haillons, on la retrouve au T2 avec une combinaison très sage. Voilà un tour de passe-passe ou une faute de raccord. Les éditeurs ont-ils trouvé que cet embryon de sensualité était trop osé pour le public visé ? Le scénario est à l'avenant, mi Mad Max et mi Star Wars, cela permet des raccourcis faciles et improbables. Gord avec son look de surfeur californien présente une personnalité bien fadasse, jamais dans l'initiative. Franz utilisant la ficelle du coup monté par un vilain gouvernement pour punir le beau gosse. Alba, disposée à affronter les pires outrages pour SON Gord, se jette dans le lit du premier venu le soir de leurs retrouvailles ! Un Spitfire transportant des produits instables en faisant des cabrioles ! Une fois de plus, quand les méchants sont aussi stupides, la série est vouée à l'échec. Je mets 2 étoiles pour les décors, je trouve le reste faible.
Cette Bd s'inscrit dans le créneau post-atomique qui était à la mode dans les années 80, avec une Terre déglinguée qui a été ravagée par les humains ; la Terre devenue prison, ça me rappelle un film très célèbre, évidemment ça s'inspire plus de New York 1997 que de Mad Max. J'avais raté cette série lorsqu'elle avait débuté dans le journal Tintin en 1986 ou 87, et je l'ai découverte récemment, mais je suis resté un peu songeur. En effet, tout est un peu étrange dans cette Bd, les personnages sont excentriques, les dialogues sont parfois bizarres, il y a des incohérences, un côté un peu décousu, mal structuré à cause de scénarios mal articulés ou un peu confus, et les personnages ne sont pas assez creusés. Il y a pourtant des scènes d'action et de l'idée, mais trop de déjà vu pour créer une action originale. C'est dommage parce que ce monde en perdition avait du potentiel, et surtout le trait soigné de Denayer, habile sur les décors décrépits, me plaît bien. Au final, moi ce n'est pas la colorisation qui me chiffonne, ça m'est bien égal, j'y suis habitué, ce genre de Bd est de mon époque, mais c'est plutôt qu'il n'y a pas d'éléments suffisamment forts pour retenir le lecteur, et un côté un peu bancal dans tout ça qui plombe la série. Heureusement que Denayer qui voulait peut-être oublier un peu Les Casseurs en s'essayant à un autre genre, a su rebondir ensuite avec Wayne Shelton... Ma note est donc très indulgente : un petit 3/5.
Bof, bof, j’ai la plupart du temps été assez indifférent à tout ce qui se passait à travers la lecture de cette série. Ca manque cruellement de punch !! Certes, il y a de l’action, de bonnes idées (la neige rouge, l’Enfant-dieu), les dessins et spécialement les décors apocalyptiques sont remarquables, bien maîtrisés, un petit côté « Mad Max » bien présent n’est pas pour me déplaire mais il manque quelque chose pour que ça soit vraiment passionnant. La faute peut-être à un manque de profondeur psychologique concernant les personnages. Il est franchement difficile de s’attacher et de s'intéresser à l’un d’entre eux tant ils paraissent vide de sens, mal exploité et peu sympathique. Faut dire que les dialogues sont parfois gauches et les raccourcis scénaristiques sidérant. Il y a quand même fallu attendre huit ans pour avoir la fin de l’histoire, ce qui n’est jamais bon signe ! Le tout est assez précipité et le final peu convaincant. Dispensable.
Je ne disposais pas de tous les épisodes et la lecture ne m’aura pas encouragé à aller plus loin. Le scénario de cette série se résume dans une vague course aux ambiances étranges et à l’action rapidement résolues pour aller au problème suivant. Rien ne tient de bout et il n’y a guère que le passage dans les ruines de l’atomium pour illuminer les albums. Les personnages ne dégagent aucune sympathie et le lecteur ne parvient absolument pas à s’y intéresser. Par exemple pour commencer un récit sur un héros j’imagine qu’il y a mieux que de faire partir la copine de notre héros et de faire penser à celui-ci qu’il allait se taper du bon temps dans les bas niveaux puisque sa copiné était partie… copine qui n’hésitera pas malgré tout à se rendre sur les lieux de captivité de son chéri d’où l’on ne revient pas (avec une facilité désarmante). En fait rien ne semble construit et cohérent. Là où Jeremiah était intéressant, dans le style monde perdu apocalyptique Gord ne fait que rester superficiel. Côté dessin, quelques rares planches trouvent grâce dont celles se situant dans un Bruxelles en ruine. (se retrouver largué de l’espace sur terre et se retrouver à Bruxelles tout de même pas de bol !) le dessin fournit souvent une impression de confusion par profusion et manque de lisibilité en particulier dans la mise en couleur manquant de nuances (mais là c'est peut être l'époque). Et pourtant il n’y a pas que du mauvais et le lecteur se retrouvera tout de même en fin d’album sans avoir lâché. Au final j’hésite entre le je n’aime pas et le bof, le bof l’emporte de justesse car finalement ce récit ne m’a pas déplu, en fait je n’ai tellement trouvé superficiel, plat et inintéressant qu’il ne reste rien de la lecture, le bof de l’inutilité me semble plus approprié. Inutile de vous préoccuper de cette vieille chose.
Même en faisant abstraction d’un dernier tome extrêmement maladroit, je dois bien reconnaître que cette série n’a jamais réussi à me passionner (et Dieu sait si ça me fait mal de médire d’une œuvre de Franz). L’univers post-apocalyptique n’est déjà pas très original. Les personnages croisés sont stéréotypés et sans grand charisme. Seuls les décors « belges » m’ont agréablement étonné. L’intrigue, ensuite, n’est pas bien développée. Pas plus que le monde de l’espace présent dans l’album. Résultat : rapidement (pour ne pas dire immédiatement), je me suis foutu de cette intrigue prétexte pour me focaliser sur ces aventures à la Jeremiah (du moins, lorsque mes yeux daignaient rester ouverts). Le dernier tome, réalisé en solo par Denayer après le décès de Franz, tente bien de nous apporter une explication d’ensemble mais, comme la base était des plus branlantes, c’est un échec à mes yeux. Ajoutez à cela quelques très grosses maladresses (notamment dans la séquence de la neige rouge… qui attaque la peau mais pas le cuir, ouarf, ouarf, ouarf…) et vous comprendrez mon ennui profond. Objectivement : bof pour les premiers tomes. Pitoyable pour le dernier. Reste le dessin. A mi chemin entre Franz et Denayer, mais plus proche du travail de ce dernier tout de même, il est agréablement lisible, dynamique au besoin, très académique, plaisant dans ses décors. En fait, il me plait bien sans me subjuguer. Avec un bon scénario, « ça aurait pu le faire » mais là, non !
Après la lecture des 4 tomes. Je suis d'accord avec Jugurtha sur le fait qu'il s'agit d'une bonne série. La moyenne des notes me paraît très sévère. Cette série vaut un bon 3.5/5 mais vu les notes précédentes, j'arrondis à 4/5. Le scénario est prenant, j'ai lu les 4 tomes d'une traite. Tout se tient, il aurait peut-être fallu un peu plus de personnages secondaires plus développés pour étoffer l'histoire. Le dessin est superbe de finesse, le trait de Franz est un régal, les cases sont très détaillées. Les paysages et les bâtiments sont exemplaires et ont du demandé un gros travail et de la patience. Concernant le trait, les principaux petits défauts se trouvent sur les visages, parfois approximatifs. Pour les détracteurs, il est clair que l'on peut facilement descendre cette série sur la seule colorisation qui a très mal vieilli. Dans ce cas là ce n'est pas la peine de s'attaquer à Valérian ou à d'autres séries ayant plus de 15 ans.... Je conseille "Gord" à tous les BDphiles qui aiment la SF.
Belle série de science-fiction qui raconte les aventures de Gord, présumé assassin, jeté sur une planète terre devenue la prison d'un monde futuriste et donc retournée à une sauvagerie totale où des bandes organisées s'affrontent pour toutes sortes de richesses. Un peu inspirées de Mad Max pour les ambiances et la violence de l'ensemble, à la différence des décors qui n'ont rien d'exotiques, ces intrigues sont menées à toute vitesse par des dialogues ciselés signés Franz et un dessin classique mais efficace de Denayer. Sans être marquante pour son originalité, cette série propose une galerie de crapules tout à fait réjouissante. Cela nous vaut une lecture agréable et délassante. D'autant plus que les rapports du héros avec sa fiancée sont finement analysés, d'autant que Gord n'a rien d'un super-héros. Sa vulnérabilité en fait un personnage attachant qui met bien en valeur l'univers cruel où il a échoué. Il faut noter que le quatrième et dernier album de la série, écrit par Denayer, nous vaut un dénouement un peu trop facile et théâtral.
Je ne sais pas vraiment de quand date cette BD, mais dieu que ça fait vieillot. L'histoire est poussive et prévisible. En plus il n'y a rien que s'en dégage. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'on s'y ennuie, mais j'ai assez peur que cette succession de faits sans élans ne déchaîne pas les foules. Que ceux qui auront omis de lire cette BD se rassurent, je leur donne l'absolution.
Pas terrible en effet, c'est le moins que l'on puisse dire... même si le dessin de Denayer n'est pas mauvais. L'idée de faire vivre des aventures dans des villes connues mais dévastées était intéressante... (Bruxelles par exemple) Il vaut mieux lire sa nouvelle série Wayne Shelton avec Vanhamme comme scénariste !
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site