Donnington

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 4 avis)

« Graeme Donnnington. Né en 1920, d’une mère belge et d’un père anglais. Amateur de soleil, de porto et de jolies femmes, il a en projet l’écriture d’un roman dont, apparemment, il éprouve bien du mal à pondre les premières lignes. Un héros crédible, humain et attachant. » (texte de l’éditeur)


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« Donnington – romancier ». C’est du moins ce qui est inscrit à l’entrée de sa villa à Léopoldville. Mais en vérité, cette tâche ne l’accapare pas le moins du monde. Donnington vit de ses rentes et passe en effet le plus clair de son temps à hanter les clubs de la haute, un verre à la main. Toutefois, il se retrouvera à plusieurs reprises pris au beau milieu d’intrigues dignes de grands romans policiers. Et pour satisfaire sa curiosité, le héros n’hésitera jamais à mettre à profit son temps libre pour tenir le rôle de l’enquêteur. Dans le premier tome de la série, Donnington, séjournant alors au Congo belge, se lancera ainsi sur les traces d’un mystérieux assassin paraissant appartenir à la secte des hommes-léopards. Ensuite, le deuxième opus verra le héros, fraîchement débarqué au Caire, rechercher son hôte mystérieusement disparu. Donnington devra, enfin, dans le dernier tome, survivre au naufrage de son voilier, après avoir secouru une belle inconnue en détresse au large des côtes grecques.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1989
Statut histoire Une histoire par tome 3 tomes parus

Couverture de la série Donnington © Hélyode 1989
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 4 avis)
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31/12/2010 | Aurélien V
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Le premier album nous permet de découvrir Donnington, prétendument romancier, mais qu’on ne voit jamais écrire – ni travailler d’ailleurs ! Le bonhomme n’a semble-t-il pas de soucis financiers, et traine son dilettantisme au Congo belge. Un polar très classique au rythme mollasson, aux personnages pas très marquants, avec une forte accélération en fin d’album, les révélations s’enchainant. Je n’ai pas été convaincu par cet album, et j’ai failli m’arrêter là. J’avais aussi le troisième tome sous la main et j’ai finalement poursuivi ma lecture. Cet album est plus intéressant je trouve, jouant davantage sur le côté aventure, avec des personnages plus construits et une intrigue moins convenue (et un Donnington qu’on voit enfin taper quelques manuscrits, et qui est moins omniprésent, ce qui aère l’intrigue je trouve !). L’intrigue est plus resserrée, avec moins de personnages, une bonne partie étant un huis-clos sur une minuscule île grecque. Mais j’ai bien aimé cette histoire, qui contrebalance bien la première, qui m’avait déçu. Le dessin de Delitte est pas mal dans le premier tome, mais un peu grossier et daté. Je l’ai trouvé bien meilleur dans le troisième, avec un trait plus fin – là aussi c’est plus agréable à suivre. Deux tomes lus donc sur les trois parus (un quatrième, « Compte à rebours » était annoncé), mais chacun peut se lire indépendamment des deux autres. Si vous ne devez en lire qu’un de ces deux, choisissez « La mort dans l’île » donc.

09/04/2023 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
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Que ça c'est de la bonne BD! Si je l'avise c'est dans le but de la faire connaitre ou plutôt reconnaitre. Donnington est une sorte de héros nonchalant qui possède un flegme britannique à toutes épreuves, il se déplace dans la vie comme un oisif qu'il est et se trouve entrainé souvent malgré lui dans de sombres histoires. Cette série possède un côté suranné, ce qui ne veut pas dire nostalgique ou vieillot, plein de charme. Les scénarios sont tous construit de belle manière, l'humour, british of course!, est présent mais c'est surtout la qualité du dessin qu'il faut noter. Dans l'épisode qui se passe en Egypte il faut admirer quelques cases ou sont reproduites des felouques sur le Nil. Un grand soin est apporté aux détails. Une série qui ne doit plus se trouver que dans les librairies d'occasions, mais si vous tombez dessus il ne faut pas hésiter.

12/11/2014 (modifier)
Par Ubrald
Note: 3/5
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Je cherchais une éventuelle autre pépite du duo Richelle/Delitte après la découverte du très bon Les Coulisses du pouvoir. Grâce à l'avis ci-dessous, je n'ai pas donc pas manqué cette série, une fois repérée sur l'étagère d'une boutique d'occasions. A l'époque, cette série devait être au-dessus du lot et franchement elle n'a pas trop mal vieillie, au final je trouve sa qualité correcte comparativement à la production actuelle. Elle bénéficie d'un certain charme désuet, la colorisation pastel ne trompe pas.. celle-ci est bien adaptée aux territoires africains dans lesquels évolue notre héros "romancier manqué" so british. Les récits suivent une structure classique en cela que l'intrigue évolue petit à petit sans trop de révélations, les explications étant dévoilées lors d'un dénouement en fin de récit. La qualité va en croissant au fur et à mesure des tomes, dommage que la série ait été stoppée au troisième. Il faudrait militer ;) pour la réédition et la poursuite de cette série (le quatrième tome 'Compte à rebours' était pourtant prévu) ; seul le premier tome, étant un peu poussif par moment, mériterait une révision du découpage.

15/05/2011 (modifier)

« Donnington – romancier ». C’est du moins ce qui est inscrit à l’entrée de sa villa à Léopoldville. Mais en vérité, cette tâche ne l’accapare pas le moins du monde. Donnington vit de ses rentes et passe en effet le plus clair de son temps à hanter les clubs de la haute, un verre à la main. Toutefois, il se retrouvera à plusieurs reprises pris au beau milieu d’intrigues dignes de grands romans policiers. Et pour satisfaire sa curiosité, le héros n’hésitera jamais à mettre à profit son temps libre pour tenir le rôle de l’enquêteur. Dans le premier tome de la série, Donnington, séjournant alors au Congo belge, se lancera ainsi sur les traces d’un mystérieux assassin paraissant appartenir à la secte des hommes-léopards. Ensuite, le deuxième opus verra le héros, fraîchement débarqué au Caire, rechercher son hôte mystérieusement disparu. Donnington devra, enfin, dans le dernier tome, survivre au naufrage de son voilier, après avoir secouru une belle inconnue en détresse au large des côtes grecques. Les deux premiers épisodes sont très orientés polar : Donnington fouine en tous sens et finit par découvrir le fin mot de l’histoire. Classique certes, mais efficace. Le troisième tome se veut, quant à lui, tout à fait différent. En effet, il se concentre au départ sur d’autres personnages que le héros, avant de précipiter ce dernier au beau milieu d’une chasse à l’homme dont il ne connaîtra jamais les enjeux. C’est donc plutôt l’aventure qui prédomine dans ce dernier album. Quoi qu’il en soit, le scénario se révèle à la hauteur tout au long de la série. Le dessin est empreint de réalisme, ce qui n’est pas fait pour me déplaire. Le trait de Delitte m’a par certains aspects rappelé celui de Vance. ‘Donnington’, c’est finalement le parfait exemple de la bande dessinée de qualité ayant injustement sombré dans l’oubli. Pour ma part, je connaissais la série avant de l’acheter d’occasion. J’imagine d’ailleurs que faire les bouquinistes est aujourd’hui le seul moyen de mettre la main dessus. Et il me semble peu probable que la série soit un jour rééditée – comme elle le mériterait pourtant. Aussi les éventuels intéressés devront-ils à leur tour écumer les boutiques d’occasions !

31/12/2010 (modifier)