Le Chien dans la Vallée de Chambara
Maraki Zatu, une jeune fille de bonne famille part à la chasse avec ses trois voisins, Messieurs, Ishi, Ni et San. Ce sont des êtres lâches, vils et jaloux. Au cours de cette chasse, ils tuent un chien et son maître, un aristocrate.
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières
Témoin de la scène, Maraki s’enfuit à cheval. Elle chute au milieu d’un lac. Les trois hommes la laissent pour morte...
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Date de parution | 06 Janvier 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Eh bien, voilà un album plutôt sympa, un chouette conte avec lequel Micol nous mène jusqu’au bout d’une histoire de vengeance, assez agréablement. J’ai déjà bien aimé le côté graphique. Micol donne dans le japonisant, à mi-chemin de l’estampe et du collage, et c’est vraiment raccord avec l’histoire, tout en étant très lisible. Original donc, mais efficace ! L’histoire en elle-même est relativement classique, une vengeance « qui se mange froide ». Pas forcément surprenant, mais bien mené donc. J’ai juste quelques réserves concernant la fin, un peu brutale et peut-être bâclée, je ne sais pas, même si elle donne sens au titre de l’album. C’est en tout cas un album que je vous recommande. Note réelle 3,5/5.
Le Chien dans la Vallée de Chambara est un conte se déroulant dans le Japon médiéval qui m’a beaucoup plu. Certes, l’intrigue est un peu classique (une sombre histoire de vengeance) mais la maitrise narrative de Hugues Micol, la juste utilisation du folklore nippon (fantômes, démon, shinobi) et le cadre japonais parfaitement reconstitué et illustré donnent beaucoup de force et d’intérêt à ce récit. Le ton est dramatique mais sans excès de pathos avec quelques moments de légèreté plutôt bienvenus. Les personnages, très manichéens au début de l’histoire, gagnent progressivement en humanité et en profondeur psychologique. Les dessins, l’un des gros points forts de l’album, sont particulièrement originaux et rappellent les anciennes estampes japonaises. Cette esthétique colorée est un régal pour les yeux et donne beaucoup de charme et de personnalité à l’album. Seule la fin un peu rapide est un brin décevante, sans toutefois nuire à l’intérêt de la BD. Un fort bel album à découvrir.
C’est avec une certaine retenue que j’ai feuilletée « Le Chien dans la Vallée de Chambara » en souvenir de ma lecture fastidieuse de « Terre de feu » du même auteur. Avec ce one-shot, Hugues Micol change de registre pour nous proposer un conte et, ma foi, je fus charmé par cette histoire. Le récit se situe dans le Japon médiéval où une jeune fille cherchera à se venger de trois hommes qui ont cherché à se débarrasser d’elle. Comment va-t-elle s’y prendre ? Ça, je vous le laisse découvrir. « Le Chien dans la Vallée de Chambara » est un conte qui contient une morale saine et qui se révèle malgré son thème pas si violent que je ne le pensais. J’y ai apprécié sa situation dans l’archipel nippon et au Moyen-Âge d’autant plus que Hugues Micol y a employé un graphisme qui rappelle les estampes japonaises. Le résultat donne une histoire convaincante accompagnée d’un dessin stylé qui renforce l’atmosphère particulière de ce conte. C’est assez inhabituel de contempler des planches sans cases, et pourtant je n’ai jamais perdu le fil de lecture. Les personnages en particulier l’héroïne me sont apparus assez attachants. J’ai adoré le dénouement qui est bien vu et qui n’est pas trop ouvert. Pour le reste, le seul gros reproche que je fais à cette histoire, c’est son abondance de textes à tel point que par moments j’étais tenté de sauter des dialogues. Je serais aussi assez sévère sur le manque d’originalité de ce scénario pendant les deux premiers tiers de la bande dessinée mais comme j’ai eu du plaisir à le lire, je ferme les yeux sur ça. « Le Chien dans la Vallée de Chambara » est exactement le genre de conte que je relirai avec plaisirs. J’y ai apprécié le graphisme particulier de Hugues Micol qui se rapproche des estampes japonaises. J’y ai aimé aussi cette histoire de vengeance qui se termine avec une morale saine et bien vue. A découvrir ! Note finale : 3,5/5
C'est avec cet album que je découvre le travail de Hugues Micol. Surprenant, voilà le premier adjectif qui me vient. Je trouve son dessin assez inégal selon les planches, mais son talent pour la mise en couleur et l'art de la composition m'a énormément séduit. Certaines planches pleine page sont tout simplement magnifiques ! Sa palette chromatique vraiment originale et son trait parfois un peu grossier m'ont rappelé par moment certaines toiles de Gauguin dans sa période tahitienne. Cependant, malgré une toile de fond très attractive (j'adore le japon médiéval), le récit est parfois un peu confus et assez inégal au niveau du rythme imposé. Du coup, la fin parait un peu brusque et les points laissés en suspens sont à mon gout assez frustrants. Une BD à découvrir tout de même et qui mérite qu'on s'y arrête, ne serait-ce que pour l'originalité et la qualité de son graphisme. Après, si la narration n'est pas parfaite, on se laisse facilement porté par l'histoire jusqu'à sa chute.
Le Chien dans la Vallée de Chambara est une fable de vengeance dans le cadre du Japon de l'ère Edo. Elle est servie par un dessin doté d'une vraie personnalité et de couleurs originales et agréables. Même s'il ne s'agit pas d'un graphisme qui me séduit totalement, c'est indéniablement joli. L'histoire quant à elle est dense mais m'a paru un peu confuse par moment. Elle se tient mais semble décousue, surtout sur la fin. Le thème de base, la vengeance, est assez banal et ne m'a pas vraiment motivé, d'autant plus qu'au final ce n'est pas vraiment grâce à son action que l'héroïne sera plus ou moins vengée. J'ai davantage apprécié la plongée dans le Japon historique qu'offre cet ouvrage que son conte et son intrigue. J'ai donc passé une plaisante lecture mais, au vu de la réputation de son ouvrage, je n'ai pas été touché comme je l'aurais souhaité ni par son graphisme ni par son scénario.
Le dessin de ce conte japonais est tout simplement magnifique avec toutes ces couleurs directes. Ces planches très picturales sont un vrai bonheur pour les yeux. Il est dommage cependant que ce récit s'éternise dans des détails superflus et des dialogues à profusion. La fin révèlera bien des choses à commencer par la motivation d'une vengeance qui dépasse l'entendement. L'histoire sera certes classique dans ce Japon médiéval mais son traitement est recherché avec un effet plutôt spectaculaire.
Le dessin est atypique, très beau, couleurs superbes, certaines planches sont tellement belles qu’elles justifient amplement l’achat de ce beau livre. Le scénario est assez classique, un conte japonais qui aurait pu être intitulé « le crime ne paie pas », ceci dit on ne s’ennuie pas une seconde. Les dialogues sont savoureux, certaines réflexions typiquement orientales interpellent. Un scénario de temps à autre saccadé mais le dessin rattrape l’ensemble : quatre étoiles.
Il y a des récits atypiques comme celui-ci qui font mouche sans que l'on s'y attende. "Le Chien dans la Vallée de Chambara" est un conte au dessin personnel superbe et dense, au récit efficace et à la chute intelligente. Pour se démarquer de la production il faut ensuite le petit plus. Je ne serai le décrire mais je l'ai ressenti dans cette lecture. J'ai pensé à Nancy Pena et notamment à La Guilde de la mer qui fascine le lecteur sans explication rationnelle. Le dessin s'inscrit pleinement dans la réussite de ce récit. Il est puissant, universel et personnel. Les pages débordent de vie, on est à mi chemin entre la bande dessinée et des fresques asiatiques. Le rendu est des plus agréables, son potentiel d'évocation est important. Il ne faut pas se contenter d'un feuilletage et d'une impression à la va-vite, ce dessin d'ambiance s'apprécie en totale immersion dans le cadre d'une lecture. L'histoire est assez classique dans son genre, on retrouve les recettes inhérentes aux bons contes. La narration est fluide malgré des pages souvent denses aux découpages francs ou inexistants selon les pages. L'histoire est en parfaite symbiose avec le dessin qui regorge de non-dits. J'ai aimé le final banal mais amené d'une façon si habile qu'il en devient excellent. "Le Chien dans la Vallée de Chambara" est un conte incontournable regroupant toutes les qualités des récits Futuropolis. A consommer sans modération.
Un « Hugues Micol », c’est toujours un ravissement pour les yeux, si on aime son style particulier évidemment. Le grand format qui a 2 cm de plus en hauteur que la normale le met parfaitement en valeur, de plus il y a pas mal de planches à bord perdus, Micol a profité de chaque recoin du papier pour SE faire plaisir et NOUS faire plaisir, avec pas moins de 62 planches ! Les couleurs sont vives, pétantes, joyeuses et chaudes, ce n’est pas un visuel qui détend mais qui met du baume au cœur. Le récit n’est pas des plus transcendant en soit, si ce n’est la manière dont raconte Micol, dans un style très moderne d’ailleurs dans ce conte d’une autre époque, mais bizarrement ça ne choque pas même si ça peut surprendre un tantinet. Donc, même si ce récit n’a rien de vraiment innovant, la chute par contre surprend ou tout au moins apporte une belle originalité et on ne peut que se dire : « bien vu ! ». C’est typiquement le genre de contes que l’on aime lire et relire, même si on le connait déjà, d’autant qu’il est magnifiquement mis en image par le talentueux Micol. PS : J'ai coupé volontairement le résumé de Futuropolis qui raconte l'histoire presque dans son entier ! C'est aberrant !
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