Le Chien dans la Vallée de Chambara
Maraki Zatu, une jeune fille de bonne famille part à la chasse avec ses trois voisins, Messieurs, Ishi, Ni et San. Ce sont des êtres lâches, vils et jaloux. Au cours de cette chasse, ils tuent un chien et son maître, un aristocrate.
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières
Témoin de la scène, Maraki s’enfuit à cheval. Elle chute au milieu d’un lac. Les trois hommes la laissent pour morte...
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Date de parution | 06 Janvier 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Il y a des récits atypiques comme celui-ci qui font mouche sans que l'on s'y attende. "Le Chien dans la Vallée de Chambara" est un conte au dessin personnel superbe et dense, au récit efficace et à la chute intelligente. Pour se démarquer de la production il faut ensuite le petit plus. Je ne serai le décrire mais je l'ai ressenti dans cette lecture. J'ai pensé à Nancy Pena et notamment à La Guilde de la mer qui fascine le lecteur sans explication rationnelle. Le dessin s'inscrit pleinement dans la réussite de ce récit. Il est puissant, universel et personnel. Les pages débordent de vie, on est à mi chemin entre la bande dessinée et des fresques asiatiques. Le rendu est des plus agréables, son potentiel d'évocation est important. Il ne faut pas se contenter d'un feuilletage et d'une impression à la va-vite, ce dessin d'ambiance s'apprécie en totale immersion dans le cadre d'une lecture. L'histoire est assez classique dans son genre, on retrouve les recettes inhérentes aux bons contes. La narration est fluide malgré des pages souvent denses aux découpages francs ou inexistants selon les pages. L'histoire est en parfaite symbiose avec le dessin qui regorge de non-dits. J'ai aimé le final banal mais amené d'une façon si habile qu'il en devient excellent. "Le Chien dans la Vallée de Chambara" est un conte incontournable regroupant toutes les qualités des récits Futuropolis. A consommer sans modération.
Un « Hugues Micol », c’est toujours un ravissement pour les yeux, si on aime son style particulier évidemment. Le grand format qui a 2 cm de plus en hauteur que la normale le met parfaitement en valeur, de plus il y a pas mal de planches à bord perdus, Micol a profité de chaque recoin du papier pour SE faire plaisir et NOUS faire plaisir, avec pas moins de 62 planches ! Les couleurs sont vives, pétantes, joyeuses et chaudes, ce n’est pas un visuel qui détend mais qui met du baume au cœur. Le récit n’est pas des plus transcendant en soit, si ce n’est la manière dont raconte Micol, dans un style très moderne d’ailleurs dans ce conte d’une autre époque, mais bizarrement ça ne choque pas même si ça peut surprendre un tantinet. Donc, même si ce récit n’a rien de vraiment innovant, la chute par contre surprend ou tout au moins apporte une belle originalité et on ne peut que se dire : « bien vu ! ». C’est typiquement le genre de contes que l’on aime lire et relire, même si on le connait déjà, d’autant qu’il est magnifiquement mis en image par le talentueux Micol. PS : J'ai coupé volontairement le résumé de Futuropolis qui raconte l'histoire presque dans son entier ! C'est aberrant !
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