Foodboy

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Situé au Pays de Galles, une région encore relativement sauvage, isolée de tout et frappée par la crise des années 1980, Foodboy dissèque l'amitié de deux hommes dont les modes de vie deviennent de plus en plus différents.


Auteurs britanniques Cà et Là Iles Britanniques Les petits éditeurs indépendants Pays de Galles

Situé au Pays de Galles, une région encore relativement sauvage, isolée de tout et frappée par la crise des années 1980, Foodboy dissèque l'amitié de deux hommes dont les modes de vie deviennent de plus en plus différents. Gareth, un jeune gallois, rassemble de la nourriture pour son ami Ross qui vit en ermite, complètement retiré de la civilisation. À travers une série de flash-back, Carol Swain montre l'évolution de leur relation, leur vie avec des hippies, la glande quotidienne et les événements marquants comme le souvenir d'une altercation avec un prêcheur à l'occasion d'une réunion municipale. Lorsque Ross commence à montrer des signes de troubles du comportement et le désir de s'éloigner des contingences de la vie en société, Carol Swain délaisse la description picaresque pour nous plonger dans une histoire sur la perte d'humanité. Alternant réalisme documentaire et fantastique, Foodboy traite du rapport au monde qui nous entoure et de la résistance des liens d'amitiés qui unissent deux amis d'enfance alors que leurs chemins se séparent. « Une histoire humaine, sauvage et sensible... sombre et plein de vie, comme la terre, Foodboy est un petit chef d'œuvre, le parfait exemple de ce dont la bande dessinée moderne est capable, lorsqu'elle s'en donne les moyens. » Alan Moore.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Foodboy © Cà et Là 2010
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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09/01/2011 | Ems
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Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Foodboy est encore une de ces infâmes bd qui n’a malheureusement ni queue, ni tête. J’avoue que je n’ai rien compris même en essayant de voir divers degré de lecture. Je ne suis pourtant pas psychologiquement limité. Qu’y avait’ il du moins à comprendre ? Je n’aime pas lorsqu’un auteur tente de donner du sens à ce qui ne peut pas être compris du plus grand nombre. C’est tout un langage à déchiffrer qui n’appartient en fait qu’à l’auteur dans sa seule sphère. Ce n’est pas un partage des choses donc du coup, cela ne m’intéresse guère. Certes, le graphisme est séduisant. Cependant, cette suite d’images n’a produit non seulement aucune émotion mais l’incompréhension la plus totale. C’est vrai que souvent on appelle cela de l’art quand je n’y vois qu’une quelconque manipulation de l’esprit.

25/03/2011 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

« Foodboy » n’est pas facile d’accès. Ce comics relate la décomposition d’une amitié entre Gareth et Roth. Ce dernier se retire inexorablement de la société sans que le premier ne puisse y faire quoique ce soit, hormis lui fournir de la nourriture. Gareth s’oublie dans cette relation à sens unique, il donne tout ce qu’il peut pour secourir cet ami qu’il n’arrive plus à comprendre. Ce récit est poignant, la lecture est difficile en raison d’une fragmentation peu évidente du récit avec notamment des flashbacks parfois difficiles à cerner. Il y a beaucoup de non-dits, il faut ressentir les choses. Le dessin de Swain est gras voir charbonneux, il retranscrit bien la dureté du contexte social et la fuite vers une régression animale inexorable. Le trait manque de maîtrise, les personnages ne sont pas faciles à reconnaitre et manquent d’expressions. L’évolution des rapports entre Gareth et Ross est importante, d’un rapport de respect voire d’idolatrie, on bascule lentement mais surement dans la relation homme protecteur avec un animal mi-domestique, mi-sauvage. Le principal lien devient la nourriture. On n’apprend pas les motivations de Ross l’ayant poussé à fuir toute forme de société ni pourquoi Gareth s’évertue à vouloir le sauver. Il ne faut pas s’attendre à des explications, sur ce point le récit reste ouvert à toute interprétation mais l’essentiel est exprimé.

09/01/2011 (modifier)