Le Troisième Testament
Le troisième testament est un texte mythique confié par Dieu aux évangélistes qui se retrouve au coeur d'une lutte de pouvoir sans merci au coeur de la Chrétienté. La horde de l'évêque Uther le Pourpre et le puissant Ordre templier sont prêts à tout pour mettre la main sur les carnets de voyage de Julius de Samarie, où seraient indiquée la localisation exacte du Troisième Testament.
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1307. Pour avoir exhumé un antique reliquaire, les frêres franciscains du couvent de Veynes ont été sauvagement massacrés. L'archevèque d'Elsenor a convoqué son ami le Comte de Marbourg, un inquisiteur tombé en disgrâce, afin de lui confier l'enquête. Les retrouvailles à peine achevées, l'assassinat du prélat a précipité Marbourg et la jeune Elisabeth d'Elsenor au coeur d'un énorme jeu de pouvoir... Un mystère dont la clé se trouverait dans la bibliothèque secrète de Tolède sous la forme d'une copie des documents contenus dans le reliquaire de Veynes...
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Date de parution | Juin 1997 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Le Nom de la Rose a son rejeton en bande dessinée, il s'appelle "le Troisième Testament" ! Et il est proprement fabuleux. Il appartient à cette caste de séries BD de très haut niveau mais qui restent malheureusement assez peu connues en dehors d'un petit cercle d'initiés et de fans. C'est bien simple sans BDTheque je ne l'aurais probablement jamais remarqué sur les rayons de la Fnac... Voici Xavier Dorison (que j'ai connu par le bais d'Undertaker) et Alex Alice ( que j'ai connu grâce au Château des étoiles) conjuguant leurs forces pour nous offrir ce récit empreint d'ésotérisme, lugubre et gothique, s'étalant sur quatre tomes et narrant le grand vagabondage de trois aventuriers dans l'Europe médiévale du début du XIVème siècle, sur fond d'enquête criminelle et de quête mystique. En effet, le dénommé Conrad de Marbourg, ex-inquisiteur accusé naguère de trahison et de satanisme par l'autorité ecclésiastique (et qui se paye la bobine de Sean Connery lorsque ce dernier jouait dans le Nom de la Rose, le film de J-J Annaud), est sollicité par son ancien ami Charles d'Elsenor au sujet du massacre sordide de plusieurs moines officiant au couvent de Veynes. Non seulement ça, les tueurs ont également dérobé de très vieux manuscrits, qui avaient ceci de singulier qu'ils n'étaient référencés nulle part y compris dans l'index officiel. D'abord réticent, de Marbourg va finir par accepter la mission qui lui est confié et va partir à la recherche des tueurs et de ces fameux manuscrits, s'alliant en cours de route le concours de la fille adoptive d'Elsenor et d'un mercenaire irlandais rempli de panache. Une fois cette intrigante mise en place effectuée, le récit nous embarque dans une pure odyssée transeuropéenne, ou l'on se familiarise à des lieux tels que Stornwall, St Luc, Paris, Tolède, Dantzig, Prague, et j'en passe. Une aventure au rythme échevelé, avec peu de temps morts; on est absorbé par la succession d'évènements qui se déploient au fil des pages. On en apprend aussi beaucoup sur l'histoire de la chrétienté et sur certains grands personnages qui la constituent ( par exemple - ô quelle surprise fut la mienne - le comte de Sayn et Conrad de Marbourg ont réellement existé !). Les séquences fulgurantes et splendides se succèdent et le combat final, apothéose apocalyptique critiqué par certains, représente à mes yeux un absolu chef-d'oeuvre de dénouement à nul autre pareil dans la bande dessinée franco-belge. Monumental, voilà le seul terme qui convient. Il faut saluer la maestria des deux magiciens Dorison et Alice, qui chacun dans son domaine a donné le meilleur de son talent. Et puis Alice, quel coup de crayon ! c'est fin, c'est précis, c'est élégant, je n'y trouve rien à critiquer, et les villains qu'il a conceptualisé sont franchement sinistres et effrayants, une vraie réussite, chacune de leur apparition fait froid dans le dos. Un point bonus aussi pour les couvertures qui sont des œuvres d'art à elles toutes seules, la première et la dernière en particulier. Pour moi cette quadrilogie mérite un dix sur dix, et va maintenant figurer en bonne place dans mon top 10 BD. Je suis venu, j'ai vu, et j'ai été conquis. Une lecture indispensable et un must have pour toute bibliothèque personnelle qui se respecte. Maintenant il ne me reste plus qu'à aller dévorer la préquelle produite par les mêmes auteurs : Le Troisième Testament : Julius. De nouveaux frissons en perspective !
N'ayons pas peur des mots, c'est un classique ! Replaçons nous dans le contexte de l'époque. Ce n'est rien moins que le grand début en BD du récit ésotérique/médiéval/fantastique. Lors de sa sortie en 97 les lecteurs potentiels prennent d'abord une petite claque visuelle avec une couverture réalisée par un quasi inconnu : Alex Alice, l'intérieur est du même tonneau. On aime ou pas mais il faut reconnaitre une maitrise graphique, un sens du cadrage assez phénoménal. Vous l'aurez compris je suis totalement fan de ce que ce type fait. Donc en ce qui concerne le dessin mon commentaire se résume à un seul mot : parfait. En ce qui concerne le scénario j'avoue être bon public. Bien sûr ces histoires de manuscrit disparu, de Templiers, d'inquisition, de héros improbables qui traversent l'Europe aussi aisément, tout cela est parfois un peu too much. Mais je marche car c'est bigrement bien fichu, le rythme est là. On sent que Dorison au scénario ne s'est pas embarqué sans biscuits, la construction est fluide, sans temps morts, même l'aspect explicatif est amené de manière à ne pas trop perdre le lecteur. Alors je passe sur certains points qui pourraient heurter les puristes et spécialistes de cette période, je préfère me laisser embarquer dans une aventure qui brasse de nombreux thèmes et des moments grandioses. Ah cette arrivée dans l'île au large de l'Ecosse ! et la fin du tome 4 sur le glacier ! Magnifique vous dis je ! A consommer sans modération.
J’ai acheté le premier tome à sa sortie en 1997, celui-ci étant le coup de cœur du moment, une forme atténuée de révolution dans l’univers BD, du moins, c’est comme cela que je l’avais perçu du haut de mes 16 ans... C’est vrai que les histoires "Fantastico-moyennageuses" étaient assez rares, de même que la touche ésotérique donnée au scénario. Les couleurs sombres collent parfaitement aux dessins splendides, des personnages comme des paysages et bâtiments. Le récit est bon, compliqué à suivre par certains moments, compte tenu de la quantité de personnages et de lieux intervenants, mais également de l’identité tenue secrète du véritable ennemi de nos deux héros à la recherche de ce troisième Testament. Le quatrième tome a mis des lustres à venir, il clôture de manière honorable cette histoire empreinte d’éléments du magnifique "Le Nom de la Rose" de J-J Annaud. Mon avis date maintenant de plusieurs années. Je reste assez d'accord avec ce que j'ai écrit il y a déjà quelque temps et pourtant… L'expérience faisant et l'âge avançant, je peux sans honte vous avouer qu'il s'agit pour moi d'un classico-classique de ma collection. Un espèce de truc qui me retourne comme une crêpe et me ramène 15 ans en arrière, et surtout me rappelle pourquoi ce genre de série m'a poussé à lire tant d'autres perles, en rapport ou pas avec le thème! Après l'avoir relue huit milliards de fois, je m'incline et vous incite, au mieux de mes maigres possibilités, à lire cette petite tuerie! Je ne pourrais franchement plus m'en passer, ni de la série mère, ni de sa suite Le Troisième Testament : Julius. Full must, d'office!
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