Passages Secrets
Le Maire de la ville décide de mettre la main basse sur un quartier et son hôtel mythique pour assouvir sa soif immobilière et financière. Une bande de gamins débrouillards se mettent en tête de déjouer les plans du gros maire, jouant avec les mythes portés par cet endroit truffé de passages secrets.
Dans mon immeuble...
Le Maire de la ville décide de mettre la main basse sur un quartier et son hôtel mythique pour assouvir sa soif immobilière et financière. Une bande de gamins débrouillards se mettent en tête de déjouer les plans du gros maire, jouant avec les mythes portés par cet endroit truffé de passages secrets.
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Date de parution | 11 Janvier 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Sur le plan graphique, la comparaison avec Arthur De Pins est presque inévitable. Goum use toutefois d’une signature infographique plus cartoon qui me plait mieux. Tout comme Miranda, je trouve la palette de couleurs bien sombre même si cela sert la trame narrative. Et, tout comme Tomeke, je regrette les fautes d’orthographe qui, si elles ne sont pas nombreuses, font mal aux yeux. Une coquille s’est également glissée dans le 4e de couverture. Dommage . . . Pour le reste, l’idée est bonne et originale mais son développement manque de maîtrise avec un final assez plat. Bref, pas transcendant. On peut toutefois reconnaître un certain dynamisme à travers l’énergie dépensée par les enfants lutins dans les souterrains de la ville. Pour les plus jeunes ?
C'est avec une petite pointe de déception que j'ai refermé ce one shot. Le final est bien léger et arrive rapidement alors qu'on a l'impression qu'il reste beaucoup de matière à développer. Graphiquement c'est beau mais pas forcément ce que je recherche en BD. Les cases me font penser à des captures d'images d'un dessin animé. Le rendu est dynamique mais pas toujours très lisible. Ca reste agréable et accessible à une majorité de BDphiles. Le scénario est d'ailleurs en phase, l'univers mis en place fonctionne et reste limité pour une meilleure compréhension de l'intrigue, elle-même aisée et bien amenée. Ce récit est orienté jeunesse mais a les atouts pour finir dans les mains d'adultes en manque de divertissement. Il ne faudra pas chercher un immanquable mais juste un bon moment, ce qui est déjà pas mal.
Voilà une lecture assez divertissante, une aventure simple mais réussie. Le récit se résume facilement: un maire véreux tente de faire expulser les habitants d’un vieil immeuble pour le démolir et y poursuivre la construction de sa chaîne de restaurants. Mais un groupe d’enfants découvre fortuitement des passages secrets dans le bâtiment… Et à partir de ce moment-là, je vous laisse découvrir la suite. Cela prend une tournure assez fun et parfois comique. La légèreté et la simplicité, dans ce cas-ci, paie. Ne vous attendez pas à un grand moment de BD ; je ne pense pas que les auteurs ont d’ailleurs cette prétention. Par-contre, il s’agit d’un bon moment de divertissement qui laisse, une fois l’album refermé, un sourire aux coins des lèvres… Seule grosse réserve de ma part: les fautes d'orthographe! L’aspect visuel fait quant à lui indéniablement penser à Arthur de Pins. Il s’agit de l’autre point fort de ce one-shot. Le dessin est très expressif et la colorisation est simplement magnifique. Moi qui était en froid avec la collection KSTR, cet album me laisse entrevoir une réconciliation possible… Pas mal donc pour cet opus, qui devrait plaire à la plupart d’entre nous.
Dans la même veine qu’Arthur De Pins (Zombillénium) ou Enrique Fernandez (Le Magicien d'Oz), le graphisme de Goum est de toute beauté. C‘est visuellement jouissif, un graphisme racé, qui mêle rondeurs et traits anguleux, comme si ces deux caractéristiques si opposées étaient faites l’une pour l’autre. Les couleurs sont douces et choisies avec goûts, les quelques planches noir et blanc sont tout aussi réussies, il est presque dommage qu‘il n‘y en ait pas plus. Les visages sont expressifs et surtout très variés, en dehors des mômes qui avec leurs gueules de mômes ont tendance à se rapprocher un peu plus. Le format KSTR lui va à ravir, je n’aurai finalement qu’une toute petite remarque, c’est parfois un peu sombre. Certes le récit se déroule souvent en intérieur et dans des sous-sols, mais un poil de lumière supplémentaire n’aurait pas été de trop. Le scénario de Boriau n’est pas en reste, le suspense étant présent à chaque planche, sans jamais défaillir ne serait-ce que le temps d’une case. L’histoire est menée tambour battant, on sent que le scénariste a travaillé son récit, les évènements se déroulent sans accro, sans temps mort ni accélération impromptue, il y a du nouveau quasiment à chaque planche, ce qui donne une lecture extrêmement accrocheuse et entrainante. Le récit en lui-même est assez original, le point fort étant que l’on ne sait pas où l’auteur veut en venir, au moins la surprise est au rendez-vous. En général les histoires de gamins ne m’attirent pas, elles ont souvent un ton trop enfantin qui m’agace, mais ce n’est pas le cas ici, ces gosses sont très débrouillards ce qui leur apporte une dimension plus adulte. Pour ce qui est de l’enfant dans toute sa splendeur il y a Natalia, que j’ai adorée, énervante, capricieuse et hystérique, une vraie gosse qu’on a envie de bâillonner et ligoter pour avoir la paix, quoique la mode en ce moment soit plutôt au congélateur (…!). Natalia c’est du concentré d’humour, une vraie bouffée de fraicheur et de gaité. Il y a aussi Faichier, Brudas, Maniek et tous les autres, mais eux je vous laisse les découvrir. Et pour finir le prix ! 136 planches de pur bonheur ! pour juste 15,2 euros ! Chapeau Messieurs, pour une première c'est une royale réussite, je compte bien vous suivre à la trace !
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