Là où vivent les morts
L'enfer est dans les tranchées...
1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale La Mort Première Guerre mondiale
Raven est un miraculé de la grande guerre. Démobilisé en 1917 à la suite d'une blessure reçue sur le front, à Verdun, il décide d'ouvrir une agence de détective privée à Paris. Mais pas n'importe quelle agence, car depuis qu'il a été enterré vivant sous les bombes, Raven a le pouvoir de naviguer à la frontière des mondes. Il vit entre notre monde et celui des morts.
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Date de parution | 13 Janvier 2011 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
Après la lecture du premier tome. La dernière ligne de l'avis de Spooky résume bien mon ressenti : à suivre. Pécau nous offre une nouvelle série ésotérique dans la ligne de Les Fées noires. Le scénario est ici plus mûr, plus complexe. Ce tome introductif réussit à atteindre son objectif qui est de mettre sur orbite cette série. La lecture est plaisante, on a envie de connaitre la suite car l'histoire semble riche et passionnante. Il faudra confirmer mais en l'état, j'y adhère. Le dessin est pourtant moyen mais l'on s'y fait. Un peu plus de détails ne serait pas de trop vu le style réaliste choisi. Certaines cases donnent l'impression de vide que la colorisation informatique n'arrive pas à masquer. Cette série est intéressante surtout pour son scénario maîtrisé et divertissant. Note provisoire : 3.5/5
Comme j'ai pu le remarquer dans mes lectures, la première guerre mondiale, avec son ambiance de chaos, mais aussi le fait qu'elle marque, en quelque sorte, l'entrée dans la modernité de nombreux pays, fut propice à nombre d'histoires étranges, à la création de légendes urbaines, de mythes modernes. Ici nous suivons les traces d'un medium, un vétéran qui s'est retrouvé enseveli par une bombe. Ce premier tome est une introduction, mais il s'y passe beaucoup de choses. Cette densité m'a d'ailleurs un peu gêné par moments, les transitions étant nombreuses et manquant un peu de fluidité. Mais Pécau a suffisamment de savoir-faire pour bien distiller les différents éléments et donner envie de lire la suite. Le dessin est assuré par un nouveau venu sur le marché franco-belge, un Serbe dont le trait épais n'est ma foi pas désagréable, mais qui a besoin de plus travailler les visages de ses personnages. A suivre, donc.
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