Oumpah-Pah

Voici donc Oumpah-Pah... Le plus brave des braves de la tribu des Shavashavah. Guerrier peau-rouge protégé par son totem "Le Puma" et par Nanabozho le Grand Lapin, il met sa force et sa ruse au service de sa tribu et de tous ses amis. et Hubert de la Pâte Feuilletée le meilleur ami d'Oumpah-Pah, en outre Chevalier du Roy, courageux autant qu'étourdi. Devenu frère de sang d'Oumpah-Pah, il a reçu le surnom de "Double Scalp" en raison de sa perruque poudrée. Le chevalier et le Peau-Rouge, l'épée et le tomahawk, forment une équipe disparâte mais unie, toujours prête à s'engager victorieusement dans les aventures les plus farfelues.
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Albert Uderzo Best of 1960-1969 Goscinny Indiens d'Amérique du nord Journal Tintin Les BDs à papa Les petits éditeurs indépendants Nouveau Monde
La première oeuvre née de la collaboration d'Albert Uderzo et René Goscinny n'est pas le très célèbre Astérix mais OUMPAH-PAH le peau rouge. Nous sommes alors en 1951 mais hélas le jeune indien au torse bombé ne rencontre pas un franc succès. C'est 7 ans plus tard, en 1958, que OUMPAH-PAH paraît dans le journal TINTIN avec cinq épisodes: OUMPAH-PAH le peau-rouge OUMPAH-PAH sur le sentier de la guerre OUMPAH-PAH et les pirates OUMPAH-PAH et la mission secrète OUMPAH-PAH contre Foie Malade Mais en 1961 René et Albert décident d'arrêter OUMPAH-PAH pour se consacrer au journal PILOTE où paraît Astérix.
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Date de parution | Septembre 1961 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis


Même s’ils s’étaient déjà rodés sur d’autres séries, c’est une des premières collaborations entre Goscinny et Uderzo, qui a connu une reprise après un faux départ (avec une refonte de scénario de départ). On est immanquablement poussé à comparer cette série avec la suivante, à savoir Astérix. Et là, force est de constater que les aventures gauloises l’emportent clairement sur celles du Nouveau Monde (en tout cas sur la durée) ! Elles avaient moins de potentiel pour l’utilisation des anachronismes et autres références douteuses avec lesquels Goscinny fera notre bonheur. Et Goscinny lui-même semblait ici un peu peiner à « trouver le rythme ». Même si pointe déjà son talent, au travers de certains dialogues (cela s’améliore d’un tome à l’autre). Idem pour Uderzo, dont le dessin est proche de ce qu’il donnera quelques années plus tard sur les meilleurs Astérix (mais qui souffre de quelques défauts au début, comme des corps, surtout les jambes ! trop allongés pour Oumpah Pah et Hubert). Il arrive déjà à donner du rythme, et les Indiens s’agitant dans les forêts américaines préfigurent les Romains et autres sangliers qui en feront de même en Gaule (même si les auteurs reviendront en Amérique le temps de l’album « La grande traversée »). Un essai intéressant, pas forcément raté, mais qui j’en suis persuadé n’avait pas le potentiel d’Astérix. Pas tellement du fait de la période (quoi que), mais à cause de la localisation. A découvrir à l’occasion, mais l’achat n’est pas une nécessité je trouve.


Difficile de faire abstraction du nom des auteurs au moment de rédiger cet avis. Pourtant, pour bien faire, c’est avec un regard vierge qu’il faudrait juger cette vieille série. Donc, nous sommes face à un récit typique du style franco-belge à gros nez des années ’60 ou ’70, comme ça, à vue … de nez justement. Le récit est fluide mais les aventures vécues par les deux personnages principaux sont des plus convenues, quoique sympathiques. Les albums nous sont proposés avec une pagination réduite (32 pages), ce qui garantit une lecture rapide qui se termine avant que la lassitude ne montre le bout du… nez (on n’en sort pas). L’humour est principalement visuel et le trait de ce « jeune dessinateur » est joliment expressif, surtout lorsqu’il s’agit de restituer le mouvement. Les personnages sont bien typés. Je regrette juste que deux d’entre eux ont des physionomies fort semblables. Le récit est cependant suffisamment simpliste pour qu’une quelconque confusion momentanée n’entraine aucun malaise. J’aurais apprécié un peu plus d’humour dans les dialogues ou en arrière-plan mais je pense que la série, même si elle a un arrière-goût de moisi (entendez par là qu’elle est « datée »), peut séduire de jeunes lecteurs. Par contre, il n’y a qu’un niveau de lecture et cette forme d’humour n’est pas spécialement adaptée à un regard d’adulte. Maintenant, si à la lecture du nom des auteurs, vous vous attendez à trouver l’équivalent d’Astérix, vous risquez d’être déçus. Un bon emprunt de bibliothèque. De là à les acheter…


Goscinny et Uderzo ont créé Oumpah-pah au moment d’une escapade au journal Tintin à la fin des années 50. Pendant longtemps éditées au Lombard, les aventures d’Oumpah-pah ont été rééditées par les éditions Albert-René. L’histoire évoque la colonisation de l’Amérique du Nord, les relations entre les Indiens et les Français, sur un mode humoristique. Oumpah-pah partage la vedette avec un Hubert de la Patte-Feuilletté plutôt gaffeur. Mais le succès d’Astérix a empêché les auteurs de poursuivre les aventures du jeune indien. A découvrir, car ce qui a fait le succès d’Astérix était déjà présent dans les aventures d’Oumpah-pah.

BD intéressante par bien des aspects. Pour faire court, je dirais que c'est une transposition d'Astérix au pays des Indiens, ou plutôt, un prototype des aventures du guerrier gaulois, puisqu'Oumpah-Pah a été créé bien avant. Malgré des similitudes évidentes, cette BD n'atteint pas le niveau de son illustre progéniture. Les situations comiques sont ici au moins aussi géniales que dans Astérix. Les dessins sont quasiment identiques: ils sont donc très bons. Non, ce qui fait la différence tient à la nature-même du héros. En effet, cet Indien n'a que peu d'épaisseur face à l'archétype de l'antihéros que représente Astérix. De plus, le contexte historique (la rencontre entre colons et Indiens en Amérique du Nord) semble offrir moins de possibilités scénaristiques que le vaste monde de l'Empire romain. On peut déjà remarquer une nette tendance aux jeux de mots et aux calembours, bien qu'ils soient moins développés. En fait, l'histoire ne repose que sur les tribulations du seul duo (De la pâte feuilletée est un excellent personnage, beaucoup plus charismatique que son compagnon Oumpah-Pah), sans personnages (un village par exemple) suffisament charismatiques pour étayer le récit. Bref, Oumpah-Pah ne semble être qu'une ébauche d'Astérix. Néanmoins, quand bien même elle ne ralirait pas autour d'elle plusieurs générations, cette BD reste très plaisante à lire, et c'est là le principal.


"Oumpah-Pah", est le grand frère d’Astérix. Grand frère car cette BD a été créée par Goscinny (scénario) et Uderzo (dessin) avant que ceux-ci préfèrent s’occuper du cas de certains irréductibles gros nez. Ne chercher donc pas de véritable lien de parenté… L’histoire raconte l’arriver des premiers colons en Amérique, retranché dans leur fort, ils observent et entrent en contact avec la population voisine du village indien. Bizarre ça me rappelle une autre histoire. Les deux héros sont un colon maigrelet répondant au nom De La Pâte Feuilletée alias Double-Scalp et un fière et costaud indien, Oumpah-Pah. De plus en plus étrange, vous ne trouvez pas. Enfin bref tout était déjà là avant Astérix, le petit village, les garnisons retranchés, les noms à coucher dehors, et même les gros nez (même si les deux héros ont été épargnés de ce fameux surpoids nasal). J’en entends déjà crier au plagiat eh ben non, Oumpah-Pah était la avant. Alors les copieurs c’est les gaulois (mais bon, ils ont si bien su le faire qu’on ne peut pas leur en vouloir). Côté dessin, c’est très chouette, on perçoit déjà largement tout le talent de Uderzo. Le style est très très proche voir identique à celui d’Astérix. Je conseille donc ces BDs, à tous les fans d’Astérix et autres amateurs de pures aventures comiques, même si je les trouve un poil en dessous de celles de son petit frère à la moustache jaune.


Ben oui, je sais que nous avons là l'ancêtre d'Astérix, que le dessin d'Uderzo y est quasiment identique, qu'on y retrouve un type d'humour similaire, etc... mais... mais je n'ai vraiment pas réussi à accrocher. Déjà le monde des indiens et des nouveaux américains ne m'a jamais intéressé (c'est moins porteur que les gaulois, faut croire) mais ensuite, je ne sais pas pouquoi, mais je n'arrive pas du tout à entrer dans les histoires d'Oumpah-Pah et de "Double-Scalp" et encore moins à apprécier l'humour. Je ne sais pas si cela tient à la narration, aux dialogues ou à autre chose mais je suis resté assez hermétique à cette série alors même que j'avais presque l'impression visuellement d'avoir sous les yeux un Astérix. Ceci étant dit, après relecture, et surtout en ayant pris connaissance des autres oeuvres d'Uderzo précédant même Oumpah-Pah telles que Luc Junior et Jehan Pistolet, je trouve que cette série n'est pas si mal et il faut bien avouer que pour l'époque c'était une série fraîche, dynamique, moderne et surtout assez drôle.

Pas mal du tout, vraiment l'ancètre d'Asterix. Je trouve que c'est surtout le dessin d'Uderzo qui n'est pas encore tout à fait au point, les scénarios de Goscinny quant à eux m'ont bien plu! Même si le cadre de l'histoire lui donne moins de possibilités scénaristiques que dans Asterix, y a quand même de très bons gags. La tribu des shavashava n'a rien à envier au petit village gaulois. A (re)découvrir.

J'ai beaucoup aimé cette BD quand je l'ai lu (vers 12 ans), plus en tout cas que les Astérix, probablement car l'histoire en tant que telle est plus "passionante". Quant aux gags, ils sont du même genre. Bref, à lire, et eventuellement à posséder si vous êtes fans d'Astérix.
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