Space Chef Caisar

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Cuisine, action et jolies femmes… les ingrédients préférés de Boichi réunis dans un one-shot intersidéral !


Bouffe et boisson Seinen Wani Magazine

An 999 du calendrier spatial... trois jolies filles, les "monster hunters" du team Mänade, sillonnent la galaxie. À leurs côtés voyage un jeune chef, sous les frêles traits duquel se cache la légende des fourneaux galactiques : Caisar ! De son hachoir, il pourfend avec aisance tous les ingrédients et les embûches qui se dressent devant lui... mais quel est son vrai but ? SF-cuisine-action, plongez dans l'aventure !

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 12 Janvier 2011
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Space Chef Caisar © Doki doki (Bamboo) 2011
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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19/01/2011 | Spooky
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Par Jetjet
Note: 1/5
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Aaaaaaaah j’aurai pu commencer cet avis par « Je n’ai jamais lu une merde pareille » ou « Spooky me doit un verre pour m’avoir fait acheter un tel truc aussi pourri grâce à son avis » mais je vais être beaucoup plus respectueux que cela car après tout qui suis-je pour critiquer une « œuvre » ou même tenter de reproduire ne serait-ce qu’un dessin de cette trempe. Pourtant les filles avec des gros nichons et de l’humour bien lourdingue, je n’ai jamais été contre. Les quelques personnes malheureuses de ce site me connaissant un tant soit peu le savent : ce genre de truc d’un gout aussi délicat qu’un sketch sur les pets enrobés par Jean-Marie Bigard m’est clairement destiné. Et pourtant… et pourtant c’est bien simple, il n’y a rien à sauver de ce machin immonde, baclé et sans intérêt. Il y avait pourtant matière à développer un minimum d’intérêt autour de ces aventures farfelues de chef cuisinier se livrant à des duels culinaires autour de la galaxie avec ses 3 chasseuses de prime super sexy mais rien ne colle. Le dessin reste dans un style kawaii la plupart du temps, vous savez ce genre typiquement japonais où les personnages sont déformés et grotesques pour bien prévenir le lecteur qu’on est en mode absurde et qu’il faut rire ? Sauf qu’ici comme tout est grotesque constamment ben on est dans ce style également constamment. Secundo un personnage qui devient grand, beau, doué etc… uniquement lorsqu’il porte sa toque de cuisinier aurait pu être marrant si c’était bien exploité mais ce n’est pas le cas non plus ici. Les 3 filles insipides au possible et dessinées comme des poupées gonflables (gros seins, gros attributs et visages grossièrement simplifiés) s’amusent à lui « cacher » cette fameuse toque pour le garder en esclave culinaire ( ???? ) dans les endroits les plus improbables, chaussette, string etc… Les duels auraient pu être un minimum drôles mais les dialogues ne sont à aucun moment drôles ou pertinents et les chapitres sont tellement courts qu’on y sacrifie l’essentiel de la narration pour un rendu bordélique que le découpage chaotique des dessins n’arrange rien. Le summum c’est que l’auteur Boichi déclare s’être amuser comme un fou à faire cette succession d’histoires courtes et dont il n’y a pas de fin. Il aimerait poursuivre ce chef d’œuvre de la littérature coréenne/japonaise ? Mais par pitié ce monsieur doit se faire assister par un VRAI scénariste afin qu’il y subsiste au moins un minimum de consistance. A priori ce bouquin amuse et fait rire beaucoup de monde si j’en crois ce que j’en ai lu sur le net donc je dois être vraiment devenu un vieux con débile et has been mais je n’en ai tiré aucun plaisir.. Bref c’est le degré zéro du manga/manhuan ou appelez ce machin comme vous le voulez mais je pense que Hotel du même auteur doit être bien plus intéressant que ce pot pourri bien pourri sans intérêt. Si un lecteur mosellan est éventuellement intéressé par la lecture et l’acquisition de ce Space Chef Caisar, je suis bien disposé à lui remettre mon exemplaire en parfait état et en mains propres à mon domicile ou dans un bar contre une bière, un expresso ou même juste un sourire, me dire merci serait superflu tellement cette personne risque d’être déçue à son tour après l’avoir lu. Faites suivre votre offre à la modération qui transmettra ! Profitez en avant que je ne l’utilise comme allume barbecue ! ;) Par chance et vu le climat actuel dehors, il risque encore de prendre un peu la poussière…

10/06/2013 (modifier)
Par mickael
Note: 2/5

Bon sang nan mais c'est quoi ce manga ?! Un one shot certes original, mais au scénar quand même vachement bidon, qui essaye honteusement de sauver les meubles en tirant à la limite du hentaï par moment. Et ça c'est sans parler de la niaiserie de certaines situations... Bref, j'avais acheté ce manga sur un avis positif sur le net, bah j'équilibre un peu, moi je suis pas du tout pour conseiller l'achat !

09/09/2011 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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Ahah voilà un truc bien délirant, comme ça m’amuse d’en lire parfois. Je n’avais pas forcément été séduit par Sun-Ken Rock, sa série régulière, mais j’avais déjà pu y admirer la belle technique du Coréen Boichi. Il dit avoir mis dans ce recueil de récits courts tout ce qu’il aime : la SF, la cuisine et les jolies filles… Ne s’embarrassant pas d’un synopsis compliqué, Boichi semble en effet faire sa propre salade avec ces quelques éléments. Un gamin timide qui se transforme en super-cuisinier dès qu’on le coiffe de sa toque, des nanas qui passent leur temps à perdre leurs vêtements, un peu de gastronomie par-dessus… Mélangez et vous obtenez un truc sans queue ni tête (ahah, oui, il y a des membres virils, mais totalement floutés), qui fait douter de la santé mentale de l’auteur, mais finalement ce n’est pas bien grave parce que c’est drôle. Comme je l’ai indiqué, l’auteur aime bien montrer ses héroïnes, la poitrine libre, et on évite de peu le nu intégral dans une ou deux cases (en clair quelques doigts sont bien placés). Les situations sont propices à toutes sortes de quiproquos, mais aussi de répliques parfois intéressantes (« Salut Tonton, dis donc t'es affûté comme un zobi de cochon !! »). C’est du shônen, mais pour les plus de 15 ans, comme l’indique la pastille au coin de la couverture. Ne cherchez pas de sérieux ni trop de cohérence là-dedans, il n’y en a pas. Comme je l’ai dit, le trait de Boichi est vraiment bon, mais comme on me l’a fait remarquer, le style semi-réaliste, ou plutôt bâtard, qu’il utilise pour ses personnages féminins (en gros, elles sont roulées comme des déesses, et parfois trop exagérées, et leurs visages sont trop « faciles » par rapport au reste, ce qui introduit un décalage un peu étrange) semble moins maîtrisé que le style réaliste qu’il utilise pour Caisar ou le style kawaii pour les situations grotesques. Un peu dommage, je pense que les filles auraient gagné à être plus réalistes. Ses vaisseaux spatiaux sont assez beaux, mais on les voit peu, c’est dommage également. Dans l’ensemble c’est un shônen assez marrant à lire, visuellement très agréable, un petit délire totalement assumé qui fait passer un moment sympathique.

19/01/2011 (modifier)