Justine et Les fils du King (Justine)
C’est l’histoire de Justine, qui arrive dans une ville qu’elle ne connaît pas et qui doit essayer de s’adapter dans ce nouvel univers.
La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants
Justine n’est pas une histoire héroïque. Ce n’est pas une histoire de guerriers qui parcourent l’univers. Ce n’est pas l’histoire d’un agent secret qui doit sauver les États-Unis. Ce n’est pas l’histoire d’un monde magique où des trolls combattent les elfes. C’est une histoire qui aurait pu arriver à chacun de nous… C’est l’histoire de Justine, qui arrive dans une ville qu’elle ne connaît pas et qui doit essayer de s’adapter dans ce nouvel univers. Justine se situe dans une communauté fragmentée et sans repères. C’est dans ce contexte qu’Iris aborde la solitude, la marginalité, les difficiles relations humaines et l’aliénation par le travail.
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Date de parution | 10 Novembre 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Spécial… Ce récit écrit sur le ton de l’autobiographie intimiste (narration à la première personne, dessin naïf et dépouillé) est une fiction qui va nous permettre de découvrir le quotidien d’une jeune femme. Une jeune femme qui a l’art de fréquenter de fameux cas sociaux. Sa colocataire a un caractère de cochon et est en fauteuil roulant, le job que Justine se dégote l’amène à fréquenter un club de gym peu recommandable, et quand elle se trouve un petit ami, celui-ci est atteint de fameux troubles psychiatriques. Ce récit parvient à la fois à être farfelu et glauque. Le ton n’est pas à la morosité mais plutôt à la résignation et au désintérêt avec pour exemple type la manière dont Justine va quitter son emploi (ne parvenant pas à remettre sa démission, elle finira par se faire renvoyer sans même l’avoir cherché). Sincèrement, au début, j’ai cru que j’allais fameusement m’ennuyer. Et puis la sauce prend. Les personnages intriguent. L’écriture qui conserve pas mal d’expressions québécoises apporte une part d’exotisme (j’ « entendais » l’accent québécois en lisant les dialogues). Et finalement, mine de rien, l’autrice nous parle d’une génération qui n’espère plus rien, qui n’attend plus rien, dépourvue d’ambition, dépourvue d’idéal. Ça pourrait être profondément ennuyeux, ça pourrait être profondément déprimant et au final, j’ai surtout trouvé cette lecture distrayante, voire amusante par moments (mais pas hilarante). Pas déplaisant… mais spécial.
Un roman graphique plutôt pas mal. L'auteur aborde des sujets graves comme celui des femmes qui doivent se prostituer pour avoir de l'argent. Les personnages sont sympathiques et aussi tellement attachants que j'étais un peu triste lorsque j'avais fini ma lecture. D'ailleurs, la fin est un peu trop rapide alors que l'auteure pouvait encore continuer son histoire. Il est à noter qu'après la fin, il y a une histoire illustrée de manière enfantine, écrite par Guillaume, l'ami de Justine qui est un peu fou, qui donne un peu froid dans le dos lorsqu'on comprend ce que cela peut signifier.
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