Le Testament du Capitaine Crown
Une histoire de famille en deux tomes, aux confins du polar et de l'histoire de pirates.
Les meilleures séries terminées en 2011 Pirates
XVIIe siècle, quelque part sur la côte vénézuélienne. Le capitaine Alexander Crown est mort, assassiné dans sa cabine. Dans son testament, c'est à Red, son second, qu'il confie la charge de réunir ses cinq enfants, essaimés au gré d'une vie passée à sillonner les Caraïbes. Un formidable héritage les attend, mais la mission est délicate : ils sont incontrôlables, dangereux, et se détestent tous... autant qu'ils détestaient ce père qui a ruiné leur vie.
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Date de parution | 26 Janvier 2011 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Les histoires de pirates sont nombreuses, et il est difficile de tirer son épingle du jeu, de faire preuve d’originalité pour surprendre ou, a minima, captiver le lecteur. Eh bien je trouve que ce diptyque réussit pleinement à le faire. J’ai vraiment bien aimé cette lecture. Certes, on y retrouve des pirates, des abordages, la haine des autorités. Mais l’intrigue est essentiellement ailleurs, dans cette recherche d’un trésor, héritage « familial » que souhaitent se partager – ou que se disputent – une fratrie assez particulière, et très peu portée sur le sentimental. C’est de l’aventure rythmée, avec des dialogues bien fichus, des rebondissements qui régulièrement dynamisent l’histoire. Les protagonistes principaux sont quasiment tous de beaux enfoirés, au point que les pirates paraissent presque les gentils dans l’histoire ! L’intrigue est très bien menée, conclue sans rallonge inutile. Elle n’abuse pas non plus d’artifices pénibles (fantastique, jungle avec moult dangers, peuplades infernales), c’est simplement du boulot bien fait, une lecture très recommandable.
Le capitaine Alexander Crown, ce sinistre pirate patibulaire est décédé. Il a vraisemblablement été torturé et exécuté pour obtenir de lui, qu’il révèle à son assassin la cache de son fabuleux trésor. Sans succès à priori. Son second, Red - c’est son nom - est en charge de l’exécution de son testament. Il réunit donc ses cinq enfants, ses cinq héritiers, ses cinq bâtards pour les mener à l’or du galion espagnol la perla de Oro, le magot du père maudit ! Le problème, et il est de taille, c’est sans doute un dès rejetons qui a tué son père ! Bonjour les retrouvailles familiales ! C’est juste jubilatoire cette atmosphère délétère entre les frères et la sœur. Ils se suspectent les uns et les autres. Nous voilà replongé dans « Usual Suspect » au temps des pirates. Que c’est bon. De la première page à la dernière page, il n’y a pas de temps mort. Le suspens ne s’essouffle pas. La brochette de personnages est exquise. Les coups de théâtres sont nombreux. Parfait ! Le trait de Patrick Hénaff – déjà vu dans « Hedge fund » - fait merveille. Voilà un graphisme juste parfait comme j’aime. Les décors sont travaillés. Les navires sont extrêmement fouillés. Il y a du talent assurément. Si l’on compare avec la série « Long John Silver », à mon humble avis, cette série est un ton au-dessus. La colorisation mérite d’être soulignée. Les scènes maritimes et celles de nuit sont admirables. Je ne suis pas trop adepte des BD liées à la piraterie avec son éternelle chasse au trésor. Mais avec ce diptyque et ses héros bien sombres, je me suis régalé. J’ai dévoré ces deux albums d’une seule traite. Impossible de faire autrement. Vous êtes obligés de suivre le rythme ! Je recommande sans modération.
Encore une histoire de pirates me direz-vous... Mais de bonne engeance vous répondrais-je ! Car si ce genre a trop souvent tendance à partir en couille pour se siroter comme un canada dry édulcoré, "Le Testament du Capitaine Crown" tient la marée et fleure bon le rhum qui vous traverse la couenne et ravigote son bonhomme ! Déjà parce que l'histoire concoctée par Tristan Roulot est très bien foutue, et fait parfaitement son boulot sur ces deux tomes. Il a su tirer l'essence des récit du genre pour en garder l'épique, des personnages hauts en couleurs, l'Esprit de l'aventure et les rebondissement inhérents à toute bonne histoire de pirates. Et pour cela, le travail graphique de Patrick Hénaff est plus qu'à la hauteur. Ne serait-ce que pour les trognes des personnages qui composent cette fresque familiale peu banale. Comme disait l'autre, "On choisit ses copains, mais rarement sa famille", et là, on est plutôt servi ! Car notre bon vieux Capitaine Crown n'était à priori pas du genre à faire mentir la maxime des marins "une femme dans chaque port"... sauf que ses rejetons ont de qui tenir, et que le trésor du paternel va aiguiser certaines dents... Bref, tout est là pour nous servir une grande fresque d'aventure où rebondissements et traîtrises vont cimenter un récit auquel on ne pourra que reprocher sa concision. Pas de bâclage non plus, mais un troisième tome aurait je pense permis d'étoffer la psychologie des personnages et de donner un élan supplémentaire à l'ensemble. En tout cas, à lire absolument pour tout amateur du genre.
Avant Hedge Fund, le dessinateur Patrick Hénaff s'était essayé au récit de pirates avec ce "Testament du capitaine Crown". Coup d'essai coup de maitre serais je tenté de dire. A l'entame de la lecture ou à son issue oublions le LJS de M. Lauffray, tentative de comparaison n'est pas raison. Le dessin n'a pas ici la même puissance ni le côté parfois un peu grandiloquent de LJS, mais sans afféteries aucune je le trouve personnellement grandement efficace et possédant une virtuosité évidente capable de vous embarquer au fil des océans. Alors que Lauffray et Dorison nous proposaient des aventures autres que purement maritimes, ici nous sommes très souvent à bord des navires de pirates excepté sur la toute fin de ce diptyque. Personnellement j'ai trouvé un grand plaisir à lire cette aventure qui possède son lot de péripéties et de retournements de situations. Le seul bémol à charge contre ce récit est peut être la rapidité du tome 2, j'aurais pour ma part souhaiter plus d'approfondissement sur la vie sur cette île coupée du monde. Pour autant je m’aperçois qu'en disant cela c'est le syndrome LJS qui frappe. Au final ce Capitaine Crown est rudement bien foutu, divertissant et fleurant bon l'air du large avec de vraies trognes, alors forcément à lire et à posséder.
Ce diptyque est un récit sur la piraterie avec son éternelle chasse aux trésors ainsi que tous les poncifs du genre. L'originalité sera sans doute le destin de ces cinq enfants de putain à qui le capitaine Crown promet un héritage digne de ce nom. Un seul arrivera à tirer son épingle du jeu. Reste à savoir lequel. Je m'attendais sans doute à quelque chose de mieux. Cela reste malgré tout divertissant. Bref, un pitch classique mais bien mené. Il est vrai que dans le même genre flibusterie, la série "John Long Silver" se situe deux cran au-dessus. En conclusion, une bd de plus sur la piraterie qui remplit son quota d'aventures.
Une histoire de pirates, une de plus diront certains… Ce diptyque est sympathique, mais un peu inconstant. Si le premier tome augurait de belles promesses, le second tome ne les a pas entièrement tenues. Au delà de la traditionnelle chasse au trésor, on suit ici une histoire de famille, et la découverte des descendants du Capitaine Crown est assez enthousiasmante. Le premier tome est rythmé et offre un final surprenant, on en redemande et on veut connaître la suite. Malheureusement, la deuxième partie n’est pas au même niveau, et se consacre essentiellement à une longue course poursuite parfois un peu longuette. Les nouveaux éléments mis en place ne m’ont pas non plus complètement convaincu. Concernant le dessin, celui-ci est réaliste et de bonne facture, il nous offre bien sûr son lot de tronches et de gueules cassées, des bonnes têtes de pirates quoi ! Au final, un peu déçu par ce dytique, bien que l’ensemble se laisse lire avec plaisir, la seconde partie n’étant pas à la hauteur des espérances.
Le début de cette histoire de pirates est bien fichu. Le dénommé Red recherche les enfants d'un pirate qui vient de passer l'arme à gauche et qui lui a demandé d'exaucer son testament. Il part donc à la recherche des différents enfants, et il y a en un peu dans chaque port. Il leur distille petit à petit les dernières volontés de leur père. Du coup la sauce prend bien car on découvre peu à peu ce qui les attend. Et les quelques surprises qui accompagnent ces révélations sont bien trouvées. Mais la deuxième partie de l'histoire m'a un peu moins plu car ça part dans tous les sens. On ne compte plus le nombre de trahisons et c'est dommage car trop de rebondissements tuent le rebondissement... Le dessin est lui constant, et il est pas mal du tout. Au final Le Testament du Capitaine Crown est un diptyque sympa.
Une histoire de pirates qui comporte des éléments assez intéressants pour qu'elle sorte du lot. Du moins, c'est le cas pour le premier tome. Il contient beaucoup de rebondissements et la révélation finale m'a surpris. Je ne m'attendais pas à ça et j'aime lorsqu'une histoire me prend par surprise comme ça ! Les enfants du capitaine Crown sont intéressants et j'aime bien le pauvre Red qui semble être le seul personnage qui n'est pas complètement pourri dans l'histoire avec la seconde fille du capitaine Crown. Malheureusement, le second tome est un peu décevant. Il y a quelques surprises, mais la plupart de l'album est une bête chasse au trésor avec en prime une chasse à l'homme. La fin arrive aussi un peu rapidement et un troisième tome n'aurait peut-être pas fait de tort à la série.
Encore une histoire de pirates qui ravira les fans du genre, d’autant que celle-ci est pleine de rebondissements. Ce n’est pas uniquement une chasse au trésor mais aussi, ce qui est moins habituel, une histoire de famille, voilà une idée foutrement accrocheuse. Je n’émettrai qu’un seul tout petit bémol, il y a vers le milieu du récit, un petit passage narratif un peu longuet à mon goût, mais il faut bien raconter le passé de certains personnages. Cela dit un tome supplémentaire pour nous raconter tout ça n’aurait pas été une mauvaise idée, car l’écriture est fluide, avec une agréable touche d’humour et un phrasé quelques fois doucement irrévérencieux, comme pour le titre de ce premier tome : « Cinq enfants de putain ». Bizarrement je n’ai pas trouvé les personnages forcément attachants mais plutôt intrigants, savoir ce qui va leur arriver par la suite est de l’ordre de l’indispensable. Et comble de bonheur, Tristan Roulot n’hésite pas à en zigouiller quelques-uns au passage. Le second tome est assez original mais en même temps un peu décevant, car tout se passe trop vite, et là où on espérait une grande aventure, elle se clôt trop rapidement. Encore une fois, un tome supplémentaire aurait été le bienvenu, d'autant que ça aurait un peu plus développé la psychologie des personnages, ce qui aurait permis un plus grand attachement envers eux. Le dessin est à la hauteur et surtout accompagne ce récit à la perfection, ils sont fait l’un pour l’autre. La couverture déjà attire l’œil immédiatement, vraiment très belle et très bien conçue. Visuellement ça m’a parfois fait penser à Mathieu Lauffray et son Long John Silver. La couleur est informatisée mais agréable et joue avec le noir pour ajouter du contraste. Je n’y ai vu aucun défaut, les perspectives sont excellentes, les mouvements fluides, les proportions exactes, de plus les visages sont très intéressants car extrêmement différents les uns des autres. C'est apparemment la première production de Patrick Hénaff, ça promet pour la suite !
Bonne surprise que ce nouveau récit de pirates, j’ai failli passer à côté étant donné que j’ai déjà mon compte de séries en cours sur le sujet et j’avais peur des redites et de ne pas être surprise. Pour commencer, le dessin est vraiment très bon : comme toujours en récits de pirates, les bateaux sont magnifiques et la mer déchaînée aussi. On ne coupe pas au trésor mystérieux, aux cartes secrètes et aux rivalités à bord, mais comme l’a dit Ro, la chute de ce premier tome ouvre bien des perspectives intéressantes. Le testament du capitaine Crown sort apparemment des sentiers battus pour le genre, tout comme « Le Sang du Dragon » et ses incursions dans le monde fantastique, ce n’est pas pour me déplaire. Je lirai la suite avec intérêt. Après lecture du tome 2, je baisse ma note d'un point, c'est plaisant mais finalement pas si extraordinaire que cela. Les trahisons à répétition et compagnie, bof. A emprunter pour une lecture divertissante mais sans plus.
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