De Chair et d'Ecume
Chine, 1910. Francisco DeGraaf assiste son père, Cristobald, dans la recherche d'un trésor légendaire. La clé de l'énigme résiderait dans une petite flûte blanche, que Cristobal étudie avec acharnement...
1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Chine Séries hélas abandonnées
Chine, 1910. Francisco DeGraaf assiste son père, Cristobald, dans la recherche d'un trésor légendaire. La clé de l'énigme résiderait dans une petite flûte blanche, que Cristobal étudie avec acharnement. Cette quête sans fin exaspère la mère de Francisco, qui se sent négligée. Francisco espère pourtant que la découverte du trésor réconciliera ses parents, déchirés par une méfiance réciproque. Un soir qu'il fuit une scène domestique, se réfugiant au bistrot, Francisco est abordé par un certain Evguéni qui le fait boire et parler de la quête de son père avant de l'abandonner ivre mort. A son réveil, Francisco se précipite chez lui : trop tard ! La maison et le laboratoire sont assiégés...
Scénario | |
Dessin | |
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Genre
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Public
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Date de parution | 04 Février 2011 |
Statut histoire | Série abandonnée (4 tomes initialement prévus mais abandon editeur) 2 tomes parus |
Les avis
Ouuupoupouyou ! Encore une BD qui fait mouche ! J'avais beau avoir lu les précédentes critiques souvent élogieuses, c'est un pur festin graphique que propose le premier tome de cette nouvelle série ! De la couleur aux ambiances, en passant par le découpage, quelle charme et quelle chaleur ! Chaque planche a sa propre compo', et je ne pense pas qu'il y en ai deux pareils... Le travail de Wanderer frôle pour moi l'aboutissement, s'il n'y avait un détail qui ne m'avait agacé tel un moustique pendant mon sommeil : C'est quoi ces bouches et ces dents de merde ???!!! Non mais franchement ! Je veux bien croire que chacun ait son style, mais là... quel dommage ! Enfin bon, malgré mon coup de sang ceci n'est que détail, mais je pense ne pas être le seul que cela aura dérangé. Du côté de l'histoire, ce premier opus prend son temps pour mettre en place les pièces de ce puzzle, et alors que tout commence à prendre sens, Wanderer balaye toutes nos certitudes d'un revers de vague et relance son intrigue vers un chemin inattendu ! C'est magistralement géré et bien fait pour piquer la curiosité du lecteur. Une première BD qui se fait le héraut d'une grande série et d'un grand auteur, en attendant une suite qui espérons le confirmera le talent de Wanderer ! A suivre avec attention, donc...
Alors tout d'abord le postulat de départ : Chine, 1910. Francisco DeGraaf assiste son père, Cristobald, dans la recherche d'un trésor légendaire. La clé de l'énigme résiderait dans une petite flûte blanche, que Cristobal DeGraaf étudie avec acharnement. Cette quête sans fin exaspère la mère de Francisco, qui se sent négligée. Francisco espère pourtant que la découverte du trésor réconciliera ses parents, déchirés par une méfiance réciproque. Un soir qu'il fuit une scène domestique, se réfugiant au bistrot, Francisco est abordé par un certain Evguéni qui le fait boire et parler de la quête de son père avant de l'abandonner ivre mort. À son réveil, Francisco se précipite chez lui : trop tard ! La maison et le laboratoire sont assiégés. Très bonne surprise que cette BD ! -Tout d'abord le dessin est fluide, les traits sont fins et détaillés et l'ensemble bénéficie de couleurs parfaitement adaptées. Rien à redire ! -Le scénario : quelques pages à se mettre en route puis on plonge dans l'histoire, l'action augmente crescendo au fil des planches pour en arriver à un final surprenant qui saura éveiller notre curiosité. Il faut tout de même savoir que le début reste un peu brouillon et que pour l'instant, rien n'a vraiment avancé, l'histoire est juste posée, c'est pourquoi je pense que l'on peut s'attendre aux trois prochains tomes de cette série à une qualité bien supérieure, en tout cas c'est tout ce que je souhaite !
Voici ma première réelle surprise de ce début d’année : « De Chair et d’Écume », et pourtant… Pourtant la couverture est quasiment invisible, elle n’accroche absolument pas le regard, trop sombre et peu intrigante, est-ce fait exprès pour que l’intérieur nous explose mieux au visage ? Et qui se cache derrière « Wanderer » ? Un auteur qui signe ici sa première production solo, une première et une réussite absolue. Quand je pense à tous ces auteurs avec derrière eux déjà 4 ou 5 bds, qui en sont encore à tâter le siège sous leurs culs avant de s’y poser et qui se cassent allègrement la gueule le ratant une fois de plus ! Monsieur Wanderer arrive d’on ne sait où et pose ses miches sur le trône royal, tout naturellement, il s’y assoie comme un maître, regardant de haut tout un petit monde d’auteurs qui n’ont d’autres choix que de s’incliner devant son immense talent. Ce n’est qu’une image, mais elle est juste, car Wanderer n'a pas à tenir de promesses, il donne déjà tout. Mais quel trésor recèle « De Chair et d’Ecume » ? Un découpage époustouflant, dynamique et original, il n’y a pas deux planches pareilles, c’est un régal, chaque page tournée est une surprise. Le trait est fin, rond et généreux, rehaussé par une couleur informatisée réalisée avec finesse et doigté, aux tons choisis avec soin, afin de mettre en valeur chaque case et chaque élément qui la compose. Les visages sont expressifs et les perspectives parfaites. S’il y a un défaut, qu’on me le signale ! Le récit semble sorti d’un autre monde, mais il prend racine en 1910 en Chine et jongle avec l'Histoire, période que je connais mal, mais peu importe finalement, car on se dirige tout droit dans un récit fantastique, avec pour introduction, un genre de conte à la narration faite de rimes, et tout simplement magnifique. La suite est un mélange d’aventure, de trahisons, de complots, de course au trésor, saupoudré d’une petite pincée de Jules Verne. Ce qui fait aussi son charme c’est que beaucoup de personnages sont tout bonnement odieux et égoïstes, avec une dose de connerie parfois inégalable, ceci fait que l’on s’attache avec ardeur au personnage principal, Francisco de Graaf, loin d’être parfait, mais pour qui on a de la compassion et une grande affection. L’humour est…, comment dire…, fantomatique, jamais direct, il se traîne dans l’histoire sans jamais vraiment faire surface, on le ressent sans jamais le voir. Wanderer serait-il un peu sorcier ? Je ne peux qu’imaginer une suite à la hauteur de ce premier opus, je fais confiance à cet auteur, en espérant juste une plus belle couverture pour le prochain tome et une note culte à la fin de l'histoire.
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