La Traversée
Il avance pour survivre dans un monde en ruines.
Après l'apocalypse... Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Les petits éditeurs indépendants Manolosanctis
Un homme solitaire traverse un pays dévasté par une catastrophe dont tout le monde a déjà oublié les causes. Dans cet univers post-apocalyptique, les survivants se font rares, et les temps sont durs. Des hordes de pillards sans foi ni loi ravagent ces contrées troublées. Lorsqu'il fait la rencontre d'une jeune orpheline, notre héros sait que son chemin sera semé d'embûches, mais il sent, au fond de lui, que l'espoir d'une ère nouvelle n'est pas mort.
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Date de parution | 03 Février 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ce road trip, les tripes à l’air (pour certains), n’est pas très trippant finalement. J’ai accroché au dessin sobre et à la mise en page réfléchie, même si les décors post-apocalyptiques restent assez dépouillés. Par contre, côté histoire, c’est du light. Tellement light d’ailleurs qu’on reste sur sa faim. On ne sait rien du pourquoi et du comment mais ce n’est pas essentiel. L’auteur impose une situation de départ et, l’intérêt, est de voir comment évoluent les protagonistes dans ce contexte. L’absence de véritable fin (genre tout le monde est mort) n’est pas gênante non plus. On suit une rencontre d’un point A à un point B, point barre. Non, ce qui dérange, c’est l’absence de rebondissements et de frissons. Reste une bd d’ambiance honnête mais vraiment trop légère. Même à 2 euros, je n’en conseille pas l’achat.
L'idée était bonne mais n'a pas été exploitée correctement. Un homme prend en charge une fillette dans un monde apocalyptique. Ils vont échapper à la folie des derniers survivants. Cependant, le scénario va s'arrêter en plein milieu. On se pose la question de savoir si c'est une oeuvre non aboutie. Il manque incontestablement du souffle à cette traversée. Par ailleurs, le dessin souffre d'une trop grande simplicité. On ne saura rien de la catastrophe qui a pu bien bouleverser l'équilibre du monde. La traversée se lit trop vite dans un décors vide et une trop grande absence de dialogues.
Hmm... Je suis très circonspect sur l'utilité de publier un tel ouvrage tant son contenu me semble déjà vu et vain. Nous sommes en terrain parfaitement connu. Décor post-apocalyptique, héros errant sur les routes désertées de l'ouest américain, une jeune fille recueillie qui l'accompagne, des villes fantômes, des survivants en loques, des communautés étranges et parfois dangereuses... On jurerait bien souvent voir des images du film La Route (je n'ai pas lu le livre)... un peu de décors de Mad Max... une violence crue et humaine façon Walking dead... Des scènes vues et revues dans d'innombrables récits post-apocalyptiques qui offrent déjà des oeuvres nettement plus intéressantes et novatrices. Ici, rien de neuf, rien de captivant. Avec en plus des fautes d'orthographes inacceptables et quelques grosses facilités scénaristiques... A quoi servait par exemple cette discussion sur l'origine de la catastrophe si c'est pour que l'un dise ne plus s'en souvenir et que l'autre semble dire n'être pas née quand elle a eu lieu alors que le héros lui n'a pas eu le temps de remonter au nord du pays depuis...? Cela se laisse lire car la narration est bonne, le dessin pas désagréable et que ce genre de récit apporte toujours sa part d'intérêt et de curiosité, mais il s'y passe bien trop peu de choses et il n'apporte vraiment pas assez pour être autre chose que dispensable à mes yeux.
Il est difficile de passer à côté de l'ambiance de La Route, en revanche, l'auteur qui dit s'être inspiré de Mad Max ne le laisse pas refléter une seule seconde. Alors quand on lit ça et qu'on veut retrouver un peu de l'ambiance de Mad Max, forcément, on en sort très déçu. Heureusement, ça n'est pas pour ça que j'ai acheté cette bande dessinée. Grand fan des univers post-apocalyptiques, je ne pouvais pas passer à côté. J'ai beaucoup aimé le personnage principal, sa quête (un peu désespérée) et sa façon de réagir dans cet univers. J'ai vraiment adoré l'ambiance très vide, à l'image de ce monde qui n'est plus qu'une coquille. Les dessins, bien que très simplistes, collent parfaitement à l'ambiance et à l'histoire. Mention spéciale à la mise en couleur et le jeu des ombres qui apporte beaucoup aux dessins. Alors l'histoire, quant à elle, est très linéaire ; mais dans un univers post-apo où le plus important est de survivre et "continuer son chemin", on s'attend forcément à de la linéarité. Malgré tout, l'histoire manque peut être un peu de piment. Une ou deux péripéties en plus auraient été les bienvenues. Pendant ma lecture, j'étais vraiment totalement immergé dans cette histoire et j'ai ressenti ce petit plaisir que j'ai eu lorsque je lisais La Route (de Mac Carthy) mais ça passe trop vite. J'espère sincèrement qu'on aura une suite.
Jérémie Royer dit s'être inspiré d'ouvrages tels que La Route, Malevil, ou encore Mad Max pour écrire et réaliser son premier album. Ces influences sont évidentes, et l'auteur s'est efforcé, en dépouillant au maximum son récit, d'en proposer une version légèrement différente. Cette épure permet une lecture aisée, rapide et... légère. C'est ce qui manque le plus à ce one shot, un peu de profondeur. Un peu d'action aussi, car si l'une des inspirations est La Route de Cormac Mc Carthy, on est quand même assez loin de l'efficacité narrative de ce roman noir. C'est relativement plat, malgré les planches plutôt jolies, des cadrages au cinémascope et des personnages intéressants. J'espère lire d'autres œuvres de Jérémie Royer, pour voir comment il aura évolué.
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