Le Crochet à Nuages

Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 5 avis)

Au cœur du Mali, dans un village dogon, une terrible sécheresse sévit. Les habitants cherchent à faire venir la pluie par tous les moyens.


Afrique Noire Albums jeunesse : 6 à 10 ans

Au cœur du Mali, dans un village dogon, une terrible sécheresse sévit. Les habitants cherchent à faire venir la pluie par tous les moyens. Deux enfants vont dérober le crochet à nuage pour tenter d'attraper les nuages qui filent au-dessus des hautes falaises du pays. Parfaitement documenté et superbement raconté, cet album inaugure une nouvelle collection éditée en partenariat avec le magazine Géo et pré-publiée dans Géo ado. Chaque album racontera une histoire complète qui nous fera découvrir la vie quotidienne dans les plus beaux endroits de la Terre.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Février 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Crochet à Nuages © Dargaud 2011
Les notes
Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 5 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

09/02/2011 | Miranda
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Cette collection, placée sous le parrainage du magazine Géo, se propose de faire découvrir des régions « exotiques », et certaines mœurs de leurs habitants. A chaque fois, le dessin de Marko est fluide, dans un style semi caricatural épuré. La narration est aussi aérée. L’ensemble des albums s’adresse avant tout à un jeune lectorat, mieux à même d’apprécier l’histoire, et de ne pas être trop critique par rapport au manque de profondeur de l’intrigue, et des personnalités des protagonistes. Cet album, qui inaugurait la collection, se laisse lire. Mais, si j’ai trouvé l’histoire « sympa », je l’ai aussi trouvé un peu trop « gentille », manquant de consistance. La vague intrigue policière peine à dynamiser l'intrigue. La découverte de l’univers des Dogons du Mali reste superficielle. Note réelle 2,5/5

26/08/2021 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ro

Je connais très bien l'Afrique et pourtant je ne connaissais les Dogons que de réputation et de nom. J'étais curieux de les découvrir par le biais de cette BD mais aussi un peu méfiant, craignant un récit jeunesse naïf, bien pensant et trop didactique. Aussi ai-je été très agréablement surpris car ce fut là une chouette lecture. C'est bien un récit jeunesse, un récit aux allures de conte initiatique où tout est bien qui finit bien même s'il est ancré dans notre époque contemporaine et s'attache à rester aussi réaliste que possible. On y suit le jeune Amakala et son ami Iéména qui décident d'emprunter un objet sacré, le crochet à nuages placé sur un petit temple de leur village Dogon, pour essayer de faire pleuvoir sur leur village. Par le biais de ce récit simple mais très bien construit, on va vivre une sympathique histoire d'aventure tout en découvrant une part de la culture Dogon. Et présentée ainsi, j'ai trouvé cette dernière fascinante. Ses traditions sont belles et emplies de sagesse, je comprends que ce soit un peuple dont le nom soit si connu. Mais ce n'est pas un récit éducatif, c'est bien un récit d'aventure et celle-ci est très agréable à suivre. Les personnages sont sympathiques, le rythme bien mené, le dessin simple mais efficace. C'est une chouette lecture pour tous publics.

19/09/2014 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Autant je suis enthousiaste sur les deux autres albums réalisés par Béka et Marko dans cette collection, autant je suis plus réservé sur celui-ci. En effet, pour peu qu'au niveau ethnologique cela soit fidèle aux traditions dogon, autant en termes de narration c'est assez ennuyeux ; comme l'a écrit Miranda, c'est assez aseptisé, on ne se sent tout de même pas trop dans l'ambiance du Mali profond... Les coutumes ne m'ont pas choqué plus que ça, cela m'a semblé relativement bien amené. Peut-être effectivement un petit supplément didactique n'aurait pas été de trop. En termes de dessin, c'est mignon, mais un peu trop, Marko est capable de faire un peu plus "fouillé" comme il l'a prouvé avec Les Godillots et par la suite dans cette collection Géo. Un premier tome un peu maladroit, tout de même.

20/12/2012 (modifier)
Par descombes
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

L'histoire de deux enfants au pays dogon. Voulant bien faire, ils font une bêtise qui met en émoi le village. Tout y est, leur culture, leurs croyances, le bonheur de vivre dans un village "pauvre" d'apparence. Il faut lire sans a priori, ce n'est pas l'Afrique misérable qu'on nous présente trop souvent, mais celle qui a gardé ses traditions et où on vit heureux malgré un environnement si rude, où les enfants connaissent l'amitié indéfectible, celle choisie et qui durera toute la vie. C'est l'Afrique de la solidarité villageoise. J'ai découvert cette BD parce que j'ai voyagé en Afrique, aimé les peuples qui ont gardé leur culture et que je trouve essentiel de faire partager ces découvertes afin de changer le regard de l'occidental trop enclin à ne juger qu'en référence à sa propre culture. Il y a plein d'occasions de faire réfléchir un enfant sur ce qu'il voit ou se passe dans cette BD. Elle est très riche, ne serait ce que de comparer mine de rien l'image des ruelles du village au pied des falaises et celle pleine de vie et joyeuse du marché de la plaine. Sans parler des caricatures dans le comportement des personnages. Tout est bien vu et les dessins sont parfaits. Pour avoir beaucoup lu et vu sur la culture Dogon, je peux dire qu'ethnologiquement parlant, c'est une belle réussite.

17/08/2011 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Une histoire facile à lire pour les enfants de par sa simplicité, pour ma part je m’y suis ennuyée, c’est mon libraire qui a été conquis et qui me l’a recommandée. Une nouvelle collection en collaboration avec le magazine Geo, c'est une bonne idée de faire découvrir les autres cultures aux plus jeunes, mais on nous montre ici un monde exagérément édulcoré. Par exemple dans le récit on trouve deux gamins promis l’un à l’autre qui vivent ça très bien ; cette coutume est montrée comme « une jolie chose de la vie » et ce n’est pas très honnête à mon sens. Je n’ai jamais vu un reportage sur ces mariages arrangés où la femme n’ait pas l’air d’aller à l’abattoir et où l’homme n’en mène pas large non plus. Le reste est du même tonneau, très simpliste, mignon et tout rose, l’histoire tourne autour d’un manque de pluie et d’une angoissante sécheresse à venir, mais l’inquiétude ne transparait pas vraiment, les décors sont aseptisés, aucun cadavre d’animal mort de soif, on ne veut pas choquer et on reste prudent, à mon goût on trompe l’enfant sur la souffrance réelle des gens et des bêtes. J’en arrive à une autre coutume celle où la « tribu des bandits » a le droit un jour par an de s’adonner au vol, le fruit du larcin pourra être gardé s’il est ramené chez le voleur à temps… c’est peut-être une coutume, mais une explication s’impose par les parents afin d’être sûr que les gosses font bien la différence entre ce qui se fait chez nous et ailleurs. Sinon c’est bien raconté, il y a un peu d’humour et c’est plutôt joliment dessiné, mais bon, encore une fois c’est trop simpliste et aseptisé, même pour un môme, à mon avis. Je précise que je n’ai pas d’humains miniatures à portée de main, donc mon avis est à prendre avec recul.

09/02/2011 (modifier)