Chroniques d'Iblard (Iblard Monogatari - Laputa no Aru Fuukei)
En une douzaine de courtes chroniques, semées de grenouilles et taupes parlantes, trains sans rails, ou personnages portant les noms de héros de Tolkien, Naohisa Inoue nous initie aux mystères du monde d'iblard, pays rêvé aux formes délicates convoité par des voisins peu scrupuleux.
Shonen
En une douzaine de courtes chroniques, semées de grenouilles et taupes parlantes, trains sans rails, ou personnages portant les noms de héros de Tolkien, Naohisa Inoue nous initie aux mystères du monde d'iblard, pays rêvé aux formes délicates convoité par des voisins peu scrupuleux. Dans une oeuvre d'une qualité graphique exceptionnelle, entre Le Petit Prince et Akira, Naohisa Inoue offre, dans un style inclassable, un aperçu de l'univers fantasmé qui inspire ses principaux travaux de peintre. Texte éditeur
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Date de parution | Janvier 2008 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Je tiens préalablement à faire une mise au point après des remarques assez acerbes qu’on m’a faite et tout en ne visant personne en particulier. Pourquoi mettre qu’une seule étoile à une œuvre alors que l’auteur a mis tant d’effort avec son éditeur qui y croit dur comme fer ? Pourquoi critiquer quand on peut s’abstenir de le faire ? Est-ce par pur plaisir que je décerne une seule et malheureuse étoile ? Certainement pas !!! J’ai fais le choix de lire et de découvrir tout ce qui passe à ma portée. Dans cette multitude de titres de bd, il y a malheureusement un certain nombre de daubes que je placarde au pilori. Du coup, quand je mets 4 étoiles, ce n’est pas par complaisance. Le site est là pour conseiller les autres lecteurs afin de distinguer le grain de l’ivraie. Il n’y a pas que de bons chanteurs ou de bons joueurs de tennis. Il n’y a pas que de la bonne nourriture ou de bons films. Nous ne sommes pas dans le monde des bisounours où tout va pour le mieux. Ce n’est point de la sévérité de ma part mais le reflet d’une certaine réalité. Certes, on peut choisir de ne montrer que les bonnes choses mais ce n’est pas ma démarche et il faut le respecter dans le cadre de la liberté d’expression. Bref, c’est un droit que de critiquer. Cela permet accessoirement de faire avancer les choses pour peu qu’on soit réceptif. Ceci dit, cette bd est mauvaise à mon sens sur tous les plans. Un dessin qui est plutôt peu soigné à l’aspect et qui ne renferme aucune âme malgré la poésie voulue. Le scénario est plat et le sujet n’a aucune intensité. Cela manque sérieusement de structure et même de cohérence. On atteint presque les limites d’un certain amateurisme. Bref, une œuvre qui perd tout son intérêt à la lecture lourde et indigeste. On ne sera même pas diverti. C’est même, osons le dire, assez insupportable à suivre et presque illisible. Un bilan assez décevant pour un naufrage artistique global. A moins d’être sadomaso tendance 50 nuances ce qui est certes louable, il faudra beaucoup de bonne volonté ou de mauvaise foi (au choix).
Comme mes camarades, j'ai trouvé que le principal défaut de cet album est son illisibilité. Son seul défaut, diront les détracteurs ? Peut-être, mais pour le coup il est rédhibitoire. Voilà un recueil d'histoires se déroulant dans le même univers, et, fait exceptionnel, j'ai l'impression de ne rien avoir compris à aucun des récits que j'ai pu lire. Et même si j'ai lâché l'affaire avant la fin, histoire de ne pas perdre mon temps, je n'ai aucune intention de m'y remettre. Je ne saurais dire exactement à quoi tient cette illisibilité que j'évoquais plus haut. Peut-être au dessin qui n'a aucun caractère particulier, si ce n'est qu'il me semble être truffé de facilités, de raccourcis, comme si le dessinateur n'avait pas voulu se prendre la tête. Or le genre fantasy, pour être correctement servi, se doit de faire preuve d'imagination, de diversité... Qualités essentielles que je n'ai pas retrouvées ici, aussi bien dans le dessin que dans les histoires, qui de plus sont complètement embrouillées. Il y a parfois des idées intéressantes, comme cette portion de ville où n'existent que des escaliers qui montent quand on veut descendre, et inversement, mais qui sont instantanément tuées dans l'oeuf par des développements crétins. Comme je l'ai dit, j'ai lâché l'affaire avant la fin.
Je suis content de voir que je ne suis pas tout seul et que ça ne venait pas de moi : je n'ai rien compris à cette bande dessinée. Achetée d'occasion pour une bouchée de pain parce que la couverture est ma foi plutôt jolie et le dessin à l'intérieur me plaisait, je suis vraiment déçu du contenu. Comme toujours les éditeurs en font des caisses, "entre Le Petit Prince et Akira", et puis quoi encore ? Déjà si Kanko soignait un peu la qualité de son travail, certains phylactères sont très étroits (car les caractères japonais s'écrivent verticalement) mais ce n'est pas du tout adapté à la densité de texte en français qu'on a voulu y tasser. Et ne parlons pas de la qualité du papier utilisé. Ces petits détails irritants n'ajoutant pas à la facilité de compréhension de l'ensemble ont annihilé ma volonté de persévérer au-delà de la moitié de ce tome dont pas une histoire n'a rattrapé la précédente à mes yeux. L'auteur a fait un film court de 30 minutes du même nom, très beau mais muet... et là encore on ne peut pas dire qu'un scénario en soit le point fort.
Je n'ai pas aimé ce manga pour la simple raison que je l'ai trouvé illisible. Pourtant, il aurait pu me plaire. Par le biais d'histoires courtes, il met en scène un monde onirique, merveilleux, où tout est possible même les plus irréelles des choses. Ça aurait pu être comme un beau voyage dans un univers aux nombreuses influences, que ça aille de Miyazaki à Tolkien en passant par la light fantasy et tout simplement le monde des rêves. L'ambiance narrative et graphique m'a un peu rappelé aussi celle de José Roosevelt (L'Horloge, etc...). Chaque histoire porte sur des sujets très différents même si on retrouve régulièrement les mêmes personnages et qu'on devine sans peine que l'ensemble se passe dans le même univers. Mais le vrai soucis, c'est que la lecture est particulièrement pénible. Textes et images s'imbriquent très mal. La narration est lourde et les bulles étirées tout en hauteur de la version originale ne permettent pas d'y écrire correctement le texte en français. Les bulles de dialogues parsèment les cases comme autant de baratin souvent décorrélé de l'image, comme des bouts de multiples et inutiles conversations. Et les histoires sont tout simplement difficiles à suivre et à comprendre, plus par ennui et démotivation que par une réelle complexité. D'autant plus que le dessin est souvent trop confus et trop imprécis pour être compréhensible. C'est tout simplement beaucoup trop mal raconté.
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