La Commedia des Ratés
Le fils d’un immigré italien de Vitry-sur-Seine, Antoni Polsinelli, hérite d’un ami abattu dans des circonstances mystérieuses. Il reçoit ainsi une vigne à Sora, en Italie. Si seul un miracle pourrait transformer l’infâme piquette qui y est produite depuis des générations en un divin nectar, les cadavres, eux, se multiplient...
Adaptations de romans en BD Ecole Emile Cohl Italie Le vin
En s’emparant de l’un des meilleurs polars de Tonino Benacquista, Olivier Berlion met en scène une histoire haletante, dans laquelle la dérision et la tendresse côtoient la violence et la noirceur des âmes.
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Date de parution | 18 Février 2011 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
23/02/2011
| fabiosmurf
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Les avis
C’est une histoire assez improbable au départ, une arnaque à la fois sophistiquée et simpliste, dont on découvre les dessous en même temps que le héros, qui cherche à comprendre ce qui est arrivé à un ami d’enfance récemment assassiné. Puis cela devient rapidement classique dans l’intrigue, qui mêle mafieux et barbouses du Vatican (un peu comme dans le Parain III – mais en moins bien quand même !), avec des flash-back présentant la personnalité du père du héros et d’un autre protagoniste qui va finalement jouer un rôle central. Une jolie pépé complète le casting – même si son rôle est ici seulement décoratif. Le dessin de Berlion est plutôt bon, comme son intrigue (adaptée d’un roman de Benacquista), et le tout se laisse lire. Mais sans que cela ne soit trop original non plus, ou que l’achat ne soit indispensable.
J'ai emprunté cette série car le titre m'intriguait et que le dessin semblait pas mal. Après lecture, je confirme que j'aime bien le dessin. En plus, la narration est fluide et le scénario se lit bien. Sauf que je trouve le tout inégal. Tout d'abord, je n'aime pas trop les scènes se passant dans le passé. Je préfère les scènes se passant dans le présent et encore il a fallu que le héros parte en Italie pour que je commence à trouver le scénario un peu passsionant à lire. Il y a des bonnes idées et des bonnes scènes, mais le fait que souvent entre deux scènes intéressant il y avait une scène moins bonne a fait en sorte que mon intérêt a beaucoup variée durant ma lecture et que je ne peux pas mettre plus que 3 étoiles. C'est dommage car il y a un peu originalité dans ce thriller.
Il y a des lectures qui ne marquent pas vraiment. J’ai eu une impression d’un grand vide pour combler une espèce de récit aux résonnances italiennes. D’ailleurs tous les clichés semblent être réunis : la mamma qui fait la cuisine pendant que le père autoritaire lit son journal. Le récit semble se subdiviser en deux à sa voir la partie banlieue parisienne et la partie italienne dans le genre retour aux pays. Cette dernière se scinde également en deux entre l’évocation de l’ancêtre au cours de la Seconde Guerre Mondiale et l’histoire plus moderne d’une vigne de 4 hectares qui semblent être l’objet de convoitises. Bien entendu, on n’arrive pas à faire le lien entre les deux époques. Cela nous semble incompréhensible. Je n’ai pas aimé cette construction qui me semble beaucoup trop artificielle pour être crédible. Pourtant, on sent que les personnages ont une vraie consistance même si certaines de leurs réactions me paraîssent un peu excessives. Bref, là encore, le scénario est passable avec des passages totalement obscurs ou non montré lorsqu’il aurait fallu (comme l’assassinat de Dario l’ami d’enfance). Je suis resté totalement à l’extérieur de cette histoire qui fut pourtant primée en tant que roman policier en 1991. Reste que le dessin et les paysages des vignobles italiens m’ont plu. Ce n’est pas assez pour justifier un intérêt.
J'aime beaucoup les histoires de Benacquista c'est ce qui m'a poussé à ouvrir cette BD. Ce premier tome m'a au début rebuté, je trouvais l'intrigue assez lente à s'installer et pas vraiment passionnante. Puis au fur et à mesure le suspense augmente et on s'y laisse prendre, arrivé à la fin on attend le tome suivant avec impatience. Le dessin colle très bien avec l'histoire et l'ambiance de la série. Note : il est difficile de donner une note puisque l'intrigue n'arrive pas encore à sa fin et il est souvent facile de captiver l'attention du lecteur mais la levée de rideau dévoilant le mystère demeure souvent décevante. 3~4/5 en attendant le prochain tome pour infirmer ou confirmer la qualité de ce diptyque.
Une agréable surprise que cette "comédia des ratés", fruit de la belle collaboration Olivier Berlion / Tonino Benacquista. BD adaptée du polar de Benacquista, l'histoire est riche en suspens et s'annonce, a fortiori, en 2 tomes, et est parfaitement illustrée par Berlion (Tony Corso...). En deux mots, c'est l'histoire d'Antoni, qui hérite d'un vignoble (qui ne produit que de la piquette) dans le village italien de Sora, suite au troublant décès d'un de ces amis, Dario, qui avant sa mort l'avait contacté pour rédiger une mystérieuse lettre... L'histoire prend peu à peu des allures de polar excitant et les cadavres et les menaces s'enchaînent rapidement... On n'oublie pas qu'on est au pays de Corleone :-) J'ai apprécié ce premier tome, mon avis évoluera après lecture du second.
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