Plume aux vents (Les 7 vies de l'épervier - 2ème époque)
Le deuxième cycle des 7 vies de l'épervier
1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII BoDoï Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Hurons, Iroquois et autres Indiens des forêts de l'Est de l'Amérique du nord. Indiens d'Amérique du nord Les 7 vies de l'épervier Les Roux ! Nouveau Monde
résumé du posteur : Ariane de Troïl poursuit ses aventures dans Plume aux vents, deuxième époque de ses aventures. Laissée pour morte par son père, Ariane revient à la vie. A demi folle, elle échappe de justesse à la vengeance de Monsieur, le frère du roi. Après avoir retrouvé ses esprits, elle s’embarque pour les Amériques dans l’espoir de retrouver son père. Mais avant de le revoir, Ariane devra affronter les périls du Nouveau Monde. Léonard-langue-agile, maître des Eperviers, déclare à la fin des "7 Vies de l'Epervier" : "Si je n'étais qu'un homme, j'aurais imaginé une fin plus heureuse. Mais le diable est l'otage de sa réputation". Arianne de Troïl, sous la tenue de l'Epervier, venait de livrer un duel sans merci face à un inconnu. Cet inconnu n'est autre que Gabriel de Troïl, le véritable père d'Arianne. Mais le destin est parfois tracé : Gabriel de Troïl, ex-Epervier, pensait avoir tué un usurpateur.. Pourtant le coeur d'Arianne continuait de battre, s'accrochant à la vie. Et Arianne renaissait, sous le regard de Dieu (ou du diable..). Mais quel triste sort ! Abandonnée, hantée par les démons du passé, mais libérée de la marque de l'Epervier, engrossée par Germain, Arianne allait connaître les pires tourments.. résumé Dargaud : Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII, vient avec ses amis se fournir en filles dans un sinistre asile de folles. La mère supérieure les leur prête à condition qu'ils ne les abîment pas, car elles resserviront. . . C'est là qu'on retrouve Ariane, l'âme dévastée, mutique, enceinte de Germain depuis bientôt neuf mois. Personne ne sait qui elle est, mais Gaston d'Orléans la reconnaît et l'emmène : il tient à savoir ce qu'est devenu Masquerouge, bizarrement disparu en même temps qu'elle. Entre deux interrogatoires, Ariane accouche d'une petite fille qu'on lui enlève aussitôt pour l'abandonner dans la forêt. Mais un certain Lenclos passe par là, qui, justement, n'a jamais déclaré la mort de sa petite Ninon. . . Ayant échappé à ses bourreaux, Ariane retourne à Paris, où elle apprend que le Condor qui l'a "tuée" sans le savoir était l'Epervier de son enfance - et son père. Elle retrouve aussi Taillefer, devenu tueur à gages pour le compte de Gaston d'Orléans. Au lieu de la tuer, il la prend sous son aile. Liés par une même obsession, "la folle" et "l'assassin" partent ensemble vers les Amériques retrouver l'Epervier : Ariane pour lui pardonner et Taillefer pour se mesurer à lui, enfin. Voilà comment débute cette nouvelle série, où l'on retrouve tout ce qui fit le succès des Sept Vies de l'Epervier.. Cothias, scénariste aussi fou que prolifique, maîtrise parfaitement l'entrelacs hasardeux de l'Histoire et de l'imaginaire, avec une drôlerie bien charnelle et une fibre tragique à vous coller le frisson. Juillard met toute sa sensibilité à restituer, dans une ambiance fascinante de vérité, la palette infinie des vertiges humains : désespoirs, solitudes, sauvageries barbares, sensualités, humour, amour.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Avril 1995 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
A mon sens, un 2eme cycle qui ne peut être entamé sans les prérequis, la lecture du 1er est plus que recommandée pour apprécier à minima. On retrouve les mêmes auteurs à la barre, le trait de Juillard a gagné en finesse et en élégance, et Cothias « casse » sa tragédie. Une petite déception sur ce dernier point (la fin du 1er cycle perd du coup en force) mais aussi un gros plaisir coupable à retrouver ces personnages. A ce titre, je trouve le 1er tome particulièrement réussi. Le 2eme passe bien avec cette arrivée sur le nouveau monde et ces enjeux, mais Paris a commencé à me manquer … Les 2 derniers ne me plaisent pas, je les avais sans doute trop attendu, l’histoire m’a ennuyé et surtout je n’aime pas du tout cette fin, à mes yeux du pur sabotage. A noter qu’un 3eme cycle, que je n’attendais pas, est en cours. Ça répare gentiment le crime de lèse-majestés de la fin de la présente série, mais j'attends encore de voir si toutes ces suites étaient vraiment indispensables. 2,5
Ces albums se présentent comme un nouveau cycle des « 7 vies de l’Epervier » (chez Dargaud cette fois, et non plus dans la collection Vécu de Glénat), mais ils peuvent quasiment se lire indépendamment de leur série mère. Et ce d’autant plus qu’après un tome introductif en France, l’intrigue se déplace vers le Nouveau monde. Au travers de la quête d’Arianne de Troïl, les auteurs s’attachent à développer les relations entre Amérindiens et Européens, leurs interactions, le début des métissages, et les agissements mortifères des puissances européennes, qui usent des peuples du Nord-Est de l’Amérique comme de pions dont ils vont bientôt se débarrasser (mais c’est une habitude qui ne s’est pas perdue – voire le sort réservé récemment aux Kurdes….). Mais on est ici « avant » cet ethnocide, voire ce génocide, et l’époque présentée par Cothias est encore propice aux échanges (ou aux combats) placés sur un pied d’égalité. Le personnage de la Française « Gorge chaude » apporte une petite touche érotique assez surprenante et pas trop crédible, mais bon. Sans être exceptionnelle, l’intrigue se laisse lire agréablement. Et ce d’autant plus que le dessin de Juillard gagne en maturité, et retranscrit plutôt bien la beauté des paysages et des corps.
Dans mon avis sur Les 7 vies de l'épervier, j'évoquais déja cette série qui en est la suite directe tant attendue par les fans, en dehors de toutes les séries dérivées lancées par Cothias avec d'autres dessinateurs. Il est vrai qu'elle n'était peut-être pas justifiée au regard d'un tel monument de la BD historique, tout au moins au début, mais en y réfléchissant bien, la fin des 7 Vies... m'avait un peu déçu, aussi, cette suite s'imposait finalement, surtout qu'elle arrive 4 ans après, chez un autre éditeur, et propose une nouvelle histoire, c'est pas de la resucée, donc je fonce tête baissée évidemment. Et je ne suis pas déçu ; sans atteindre l'aura mythique imprimée à la série mère, les 2 auteurs Cothias et Juillard qui se retrouvent, réussissent une série passionnante. Elle s'attache au personnage central d'Ariane de Troïl, devenue une belle jeune femme, partie aux Amériques à la recherche de son père. Le récit démarre un peu lentement lorsqu'elle croupit à demi-folle dans un hospice à la merci de Gaston d'Orléans, frère du roi, puis elle met au monde l'enfant de Germain Grandpin qui sera recueilli par le couple Lenclos, avant de retrouver sa raison et de partir vers le Nouveau Monde avec Champlain. Comme toujours, Cothias est très doué pour mêler l'Histoire, la petite histoire et le fictif en un enchevêtrement extrêmement bien agencé, et Juillard réussit une superbe description des paysages canadiens et des peuples qui y vivent, grâce à son trait toujours aussi lumineux ; ces épisodes indiens d'une époque d'avant les colons du XVIIIème siècle, sont magnifiques et poétiques, c'est assurément ma partie préférée de cette série, on y sent une pureté en harmonie avec la nature chez ces peuples, qui sera détruite 2 siècles plus tard par les conquêtes de leurs territoires. 4 albums qui s'imposent pour les fans.
Comme toujours en entamant la suite d'une série à succès, j'avais une appréhension bien légitime. Dans un premier temps, j'ai été agréablement surpris : le scénario débute bien, il ne s'agit pas d'une extension laborieuse de la série originale mais bien d'une nouvelle histoire, et le trait de Juillard est toujours aussi limpide. Et puis, les personnages de la série principale reviennent au milieu du chemin, ruminent laborieusement des motivations plus ou moins crédibles, font un pas en avant pour deux pas en arrière, bref on s'ennuie un peu et on a du mal à y croire. Verdict : pour le début, pour la fin.
Si les aventures d'Ariane ne sont pas "imbuvables" au point de rendre ce sequel mauvais, force est de constater que j'en serais bien resté aux 7 vies. Ca part dans tous les sens, cela donne à l'ensemble un côté too much (quelle vie que celle de Granpain et de d'Ariane), cela n'apporte rien sinon un beau voyage graphique (encore une fois les héroïnes sont belles et les paysages à l'avenant). Une suite qui sent par trop l'exploitation des 7 vies. Il aurait été plus judicieux (mais moins commercial) de trouver une histoire originale pour poursuivre le voyage dans le temps.
Plume aux vents est la suite de la mythique série Les 7 vies de l'épervier. L’histoire nous entraîne dans le Nouveau Monde des premiers colons. Ayant survécu par miracle à ses blessures lors d'un duel livré sous la tenue de l'Epervier, Ariane de Troïl s'embarque pour le Canada à la recherche de son père. Le moins que l’on puisse dire est que cette suite ne s’imposait absolument pas. Je n’ai pas trop accroché malgré l’exotisme introduit. Je préférais nettement qu’on reste sur la fin des 7 vies. Cela a détruit un peu le mythe et toute la portée de la fin de cette sublime saga originelle. Mais bon, je conseillerais tout de même l'achat si on a été un fan de la série originelle. Le personnage d’Ariane demeure sympathique et on suit quand même ses aventures chez les Indiens. Par ailleurs, Julliard a été le premier à introduire dans la bd le concept de suite ou série parallèle à partir d’un personnage d’une série mère. Ce procédé a été largement repris depuis par des séries à succès. Note dessin : 3/5 – Note Scénario : 3/5 – Note Globale : 3/5
Suite plausible de Les 7 vies de l'épervier, « Plume aux vents » m'aura bien plu malgré quelques longueurs en fin de récit. Je pense qu'André Juillard est un des rares dessinateurs à avoir réellement réussi à s'adapter aux scripts de Patrick Cothias. En effet, avec cet artiste aux pinceaux, je ne retrouve plus dans ces récits la lourdeur narrative, l'aspect prétentieux et le style pompeux de bien d'autres productions du scénariste. Et « Plume aux vents »reste à mes yeux, à égalité avec les premiers épisodes de Coeur brûlé, la meilleure suite de la série mère et oeuvre maîtresse de l'artiste : Les 7 vies de l'épervier. Premier point fort : la localisation géographique et historique de cette saga. Deuxième point fort : les personnages bien connus et charismatiques de la série mère. Troisième point fort : de nouveaux personnages touchants, qui apportent leur pierre à l'édifice. Quatrième point fort : le rythme soutenu des premiers épisodes. La saga retrouve le style endiablé de l'épervier. Mais gros point faible : une fin à rallonge, qui casse le dynamisme du récit et qui clôt de manière bien trop poussive le sort d'un des personnages principaux de cette très belle saga. A mes yeux, la plus grande force de ce récit demeure dans le dessin de Juillard, qui combine élégance, dépouillement et sens du détail. Ces qualités pourraient paraître contradictoires, mais l'artiste parvient à les combiner sous mes yeux ébahis. Du grand Art. Franchement bien.
Fallait-il une suite aux 7 vies de l'épervier? Je ne pense pas. Je pense que le cycle a été conçu dans un but commercial vu le succès de la série mère. De cette série, je ne retiendrai que le 1er tome qui pour moi est proche de la saga des "De Troïl". Le second volume n'est pas inintéressant puisqu'Ariane tente de renouer le contact avec son père. Les 2 derniers tomes ont peu d'intérêts. Au final, je dirais qu'après une fin mythique, les 7 vies de l'épervier n'avaient pas besoin de ça.
Pas mal. J’ai été entraîné dans une longue histoire qui m’a emmené sur ce qu’on appelait alors le « Nouveau Continent », quand Anglais et Français s’entre-tuaient pour avoir la main mise sur ce qui deviendra –plus tard- les Etats Unis d’Amérique. J’ai suivi le chemin de la jolie Ariane à la recherche de son passé familial ; un chemin semé de moult embûches. J’ai suivi une aventure humaine composée de faits d’armes, d’amour, de recherche de famille et, surtout, de la quête de soi-même pour les principaux intervenants de cette saga. Car c’en est une !… J’ai découvert une Amérique du nord bien loin des westerns classiques que je me plaisais à regarder au cinéma quand j’étais jeune avec les « braves » cow-boys et les « méchants » indiens. J’ai lu quatre tomes qui forment une belle histoire saupoudrée de la « patte » de Juillard au sommet de sa forme. Fallait-il une « suite » aux 7 vies de l’Epervier ?... Tant que c’est bien réalisé, pourquoi faire la moue ou la fine bouche ?… J’ai apprécié. Mais c’est un avis comme un autre…
Deux premiers tomes de bonne qualité et plaisant à lire donnant envie de connaître la suite... Et la déception survient dès la lecture du troisième, et je ne vous parle même pas du quatrième... Je peux comprendre qu'un scénario puisse décevoir (ce qui est le cas ici), par contre, cela m'est plus difficile pour le dessin que j'ai paradoxalement trouvé bon sur les 2 premiers volumes et vraiment pas terrible sur les deux derniers. C'est dommage, mais c'est une oeuvre qui ne restera ni dans ma mémoire, ni dans ma bibliothèque.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site