Green Hornet

Green Hornet alias le Frelon Vert en français, est surtout connu comme un héros de série TV grâce à la série mythique créée par William Dozier en 1966, à la suite de Batman ; Dozier avait reçu l'ordre de la Fox à l'époque de créer une série qui se rapprocherait de Batman (un duo de justiciers sans pouvoirs), mais en moins fantaisiste et dans un ton plus policier. En Europe, on est les seuls à n'avoir eu cette série que 20 ans plus tard, lorsque Canal + l'acheta en 1986 (on a toujours été à la traine dans l'achat des séries), et on s'en souvient non seulement pour son étonnant générique qui reprenait une adaptation du Vol du Bourdon de Rimsky-Korsakov, mais surtout pour Bruce Lee dans le rôle de Kato, qui faisait ses premiers pas d'acteurs à Hollywood. J'hésitais à lire ces aventures policières en BD, ça ne m'attirait pas des masses, et faut pas confondre Green Hornet avec les autres gars en vert que sont Green Arrow et Green Lantern, qui eux sont des super-héros. Cette adaptation prévue pour un film qui ne s'est pas fait, ne casse pas des briques, personnellement, je l'ai trouvée quelconque, tout comme le film de Gondry en 2011 ; la différence principale avec la série, c'est que le rôle du Chinois (en l'occurrence une Chinoise puisque c'est la très séduisante fille de Kato) n'est plus traité comme un inférieur, un valet ou un side-kick, le rapport aux minorités a changé aux Etats-Unis dans les films, c'est donc une équipière à part entière qui est beaucoup plus mise en valeur. Sinon, la psychologie est survolée, le tome 1 que j'ai lu ne fait que poser les éléments, sans doute que le tome 2 (que je n'ai pas lu) se propose d'en dire plus, mais de toute façon, ce comics ne m'a guère passionné. Le dessin quant à lui, c'est moyen, je ne goûte guère à ce type de dessin informatisé, on sent que c'est pas le gars qui a sué sur ses planches, on est loin des comics de Kirby, de Buscema ou de Neal Adams, il y a certes un aspect esthétisant, mais pour moi ça n'est pas vraiment du dessin, donc ça me laisse indifférent, c'est dommage, y'a de belles compositions, en dessin réel, ça aurait déchiré sa race, mais là, bof bof quoi...

08/09/2020 (modifier)

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Note de 3/5 seulement car comme Ems, j'attends la suite pour voir sur quelle pente va glisser ce comics. L'intro laisse à penser par moment que les personnages peuvent prendre de la profondeur mais on craint aussi un aspect superficiel maintenant que l'on connait les "caractères". Côté dessin, plutôt pas mal, avec à l'instar de beaucoup de comics une utilisation de l'informatique. A suivre, achat conseillé suivant la qualité du tome 2 pas encore lu. Suite à l'achat et la lecture du deuxième tome qui clos ce mini cycle, je reste sur 3*. On est dans la suite logique, elle n'aborde malheureusement qu'en surface la psychologie des personnages. Ceci étant que ce soit du côté mafieux ou du côté du héros, on aborde la "mort du père". Ca pourrait (devrait) aller plus loin, aller chercher les failles plus profondes comme chez l'homme chauve souris. Ou le parti pris sera celui de l'entertainment pur et dur. A suivre

07/06/2011 (MAJ le 29/10/2011) (modifier)

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Après la lecture du premier tome : "Les péchés du père". Le Green Hornet et son assistant Kato sont des super-héros de l'âge d'or. Cette série s'appuie sur un scénario initialement prévu pour le cinéma mais ce projet n'est pas allé au bout. Paradoxalement la sortie de ce comics est couplée avec la sorti au cinéma d'un film sur le même personnage ! L'histoire s'est révélée plaisante mais il ne s'agit que d'un tome introductif où l'on apprend à connaitre les protagonistes et la contexte. Dans ce premier volume, il y a le passage de relais indirect du personnage de Green Hornet du père vers le fils. Il n'y a rien de révolutionnaire dans le scénario mais sa construction est claire et réussie. Cela demandera une confirmation par la suite, en l'état il est prématuré de juger objectivement cette série car il faudra visiblement attendre le second tome pour rentrer dans le vif du sujet avec les personnages actuels. Ceux-ci sont complémentaires, j'espère qu'ils ne tomberont pas dans la caricature. Le dessin est très travaillé à l'aide de l'informatique. On sent le dessinateur plus à l'aise avec une souris qu'un compas, car l'on ne peut pas dire qu'il avait ce dernier dans l'oeil au début du récit. Les disproportions et les erreurs de perspective sont nombreuses mais tendent à disparaitre au fil des pages. La colorisation est ultra-sophistiquée, on en prend plein les mirettes avec les effets photoshop. A suivre donc.

05/03/2011 (modifier)

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