Ralph Azham

Note: 4.3/5
(4.3/5 pour 10 avis)

Dans son village, Ralph Azham est considéré comme un bon à rien indiscipliné et insolent.


Animalier Best of 2010-2019 Dupuis Journal Spirou La BD au féminin Les meilleures séries terminées en 2019 Lewis Trondheim

Doté d'étranges pouvoirs, il se met à dos tout le village très régulièrement. Pressenti, lorsqu'il était enfant, pour être l'Élu que tout le village attendait, Ralph Azham n'a pas été reconnu par l'oracle... Depuis, il traîne une réputation de paria, jusqu'au jour où il tient tête à La Horde, une poignée de soldats craints comme la peste par les villageois.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Mars 2011
Statut histoire Série terminée (1 cycle de 7 tomes et 1 de 5 tomes) 12 tomes parus

Couverture de la série Ralph Azham © Dupuis 2011
Les notes
Note: 4.3/5
(4.3/5 pour 10 avis)
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10/03/2011 | Miranda
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Par Emka
Note: 4/5
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Si on peut bien reconnaitre un talent (parmi d'autres) à Lewis Trondheim c'est cette maîtrise des anti-héros. Etant tombé à court de nouveaux Donjons, je me suis lancé dans cette nouvelle série fantasy qui est régulièrement vue comme un classique mais pas un classique de la fantasy, entendons nous bien. On reconnait évidemment la patte de Trondheim avec les personnages animaliers et cet humour grinçant et absurde. C'est entre autres ce que je venais chercher et j'ai été servi. J’étais aussi curieux de voir comment il allait renouveler ce genre qu’il maîtrise si bien. Et clairement, Ralph Azham ne m'a pas déçu. Ralph, anti-héros par excellence, est un personnage à la fois agaçant et attachant. Ce qui le rend si captivant, c’est qu’il ne cherche pas à plaire. Il traîne sa nonchalance et son sarcasme avec une certaine désinvolture, un peu comme s’il était en décalage permanent avec les attentes de son monde. C’est un peu le loser de l’histoire, mais un loser auquel on s’attache, d'autant plus qu'il évolue, passant du jeune sarcastique désabusé à quelqu’un de plus mature, plus conscient de ses responsabilités. Ce développement donne de la profondeur à un récit qui pourrait autrement se contenter d’être léger. Le dessin de Trondheim, avec ses lignes simples et ses personnages expressifs, fonctionne bien dans cet univers de fantasy. Brigitte Findakly, à la colorisation, sublime vraiment le tout avec des palettes qui varient selon les moments d’émotion ou d’action. Ce n’est pas du grand art, mais ça donne une vraie identité visuelle à la série, un côté accessible. Et comme d'habitude, ce sont les dialogues qui font particulièrement mouche. Chaque réplique est bien sentie, souvent drôle, avec ce petit côté décalé qu’on attend de Trondheim. L’univers est aussi bien pensé, avec ses artefacts magiques, ses pouvoirs bizarres et une trame de fond qui touche à des thèmes plus sérieux comme la politique, la religion et le pouvoir. On sent que Trondheim aime jouer avec les codes du genre, sans pour autant trop s’y attarder. Cela dit, quelques longueurs se font sentir à certains moments, et certaines intrigues secondaires traînent un peu. Parfois, on a l’impression que les rebondissements s’enchaînent trop vite, sans vraiment donner le temps de creuser certains aspects de l’histoire. Mais dans l’ensemble, on ne s’ennuie pas vraiment, et la série parvient à maintenir un bon équilibre. Ce n’est pas le chef-d’œuvre du siècle, mais c’est une lecture agréable, divertissante, et parfois même touchante. Si vous aimez les univers un peu barrés où l’anti-héros a toute sa place, vous trouverez probablement votre bonheur ici.

23/09/2024 (modifier)
Par Jeannette
Note: 4/5
L'avatar du posteur Jeannette

Cela ne va pas être facile de mettre un avis sur cette série vu que je ne suis pas amatrice de fantasy (où tout et n’importe quoi peut arriver) ni des séries un peu longues (je préfère les one-shots) et que le dessin de Trondheim ne m’attire pas particulièrement. Néanmoins, il faut reconnaître pas mal de qualités à cette série : beaucoup de rebondissements (un peu trop sans doute car, à la longue, cela devient un peu lassant), d’humour et de réflexions sur notre société en général à travers ce monde fantastique d’Astolia. Religion, pouvoir, mensonge, trahison et bien d’autres thèmes sont abordés avec justesse, même si c’est souvent de manière un peu décalée. Série à lire si vous aimez le fantasy et que vous pouvez mettre la religion à sa juste place.

09/04/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Tomdelapampa

J’adore cette série, du Trondheim en grande forme !! L’auteur s’amuse avec les codes de l’heroic-fantasy (pouvoirs, élu…) pour nous proposer une histoire tout public, divertissante, drôle, légère, qui ne manque pas de profondeur et qui possède sa petite part de noirceur. Un beau numéro d’équilibriste, je suis devenu complètement addict dès le tome 2, l’univers ne cesse de s’enrichir au fil des parutions, on a hâte de découvrir les objets magiques et autres lieux de ce monde. Ralph est un « looser » très attachant, j’aime particulièrement son évolution et sa relative nonchalance affichée au cours de son aventure, les problèmes et responsabilités ne cessant de s’accroître. C’est rempli de personnages réussis (Zania, le père, Yassou…) et de punchlines ou de situations cultes. La série ne souffrira d’aucun ventre mou, chaque tome est réussi et la fin, au ton bien moins insouciant que les débuts, me convient tout à fait. Niveau graphisme, c’est ce que j’ai vu de plus beau de l’auteur, alors que ce dernier use de son style classique animalier, le tout est franchement sublimé par les couleurs de Brigitte Findakly, elles participent grandement au plaisir de lecture. A mes yeux, Trondheim s’est surpassé, alors que les ingrédients sont sans surprise, il nous sert une recette dont il a le secret. Je relis à chaque fois avec délectation, au final un classique de mes étagères.

17/08/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 5/5
L'avatar du posteur gruizzli

Enfin mon 900è avis sur ce site, pile avant mes vacances, ça fait rudement plaisir ! Ralph Azam nous a été prêté par un ami qui est franchement fan de la série Donjon et qui recommandait fortement Ralph Azam. Les douze tomes qu'il nous a prêté on été engloutis en moins d'une semaine. Trondheim est vraiment passé maitre dans l'art narratif et ça se sent. Pour ma part, je n'ai pas décroché des volumes à aucun moment. Et surtout, chaque volume m'entrainait à la suite des autres sans que je ne puisse résister. Imaginez la souffrance d'attendre que le conjoint ai fini le volume pour pouvoir le lire ! Ralph Azam à des faux airs de Donjon, avec son personnage canard rappelant Marvin, ses personnages anthropomorphique, sa fantasy qui parle d'artefacts sacrés et de pouvoirs. Mais contrairement à Donjon Zénith ou Donjon Crépuscule, l'histoire se tient bien plus et n'a pas le côté sérielle que je reproche un peu à Donjon. Ici, tout se tient d'un bout à l'autre et a même une cohérence assez importante qu'on ne soupçonnerais pas au début. Ainsi plusieurs révélations tardives permettent de remettre en lumière ce qui se produit au préalable. Une relecture est de toute façon intéressante pour remboiter toutes les pièces du puzzle, non pas que le récit est une enquête dont le mystère révèle une profondeur insoupçonnée, mais simplement le récit semble plus profond qu'on ne le soupçonnais de prime abord. L'histoire est dense et surtout rapide. Pas de remplissage, mais une action continue et qui ne souffre jamais d'être simplement là pour l’esbroufe. A travers les péripéties de Ralph Azam, c'est un passage de l'adolescent à l'adulte qui nous est raconté, mais aussi des considérations sur la politique ou la religion, sur l'importance de nos choix et de nos actions, la découverte des conséquences de nos actes et des changements que le temps induit sur nous, sur les autres et sur nos relations. En effet, la BD explore un temps assez long. Entre le premier et le dernier volume, plusieurs années sont passées. Au cours de ce temps, Ralph verra bon nombre de choses qui le sortiront de cette adolescence bête qu'il incarne au début, moqueur et toujours un peu distant des choses par un sarcasme bien placé, pour devenir un adulte, parfois violent, parfois énervé, conscient de plus en plus de l'impact qu'il a sur le monde. Le récit est volontairement violent d'ailleurs, bon nombre de personnages disparaissent vite du récit et beaucoup d'entre eux meurent parfois brutalement. Je sens que Trondheim s'inspire de récit d'épic fantasy mais aussi de dark fantasy, n'hésitant pas à parler de choses plus sombres sur le monde et l'âme humaine. C'est un savant mélange qui fait rire mais qui émeut aussi. Le tout est accompagné par des personnages parfaitement bien décrits. Ralph, bien sur, est un personnage attachant par sa bêtise et sa naïveté qu'il va perdre au fur et à mesure. Mais aussi Zania, personnage moralement trouble mais qui connaitra un parcours assez peu conventionnel. Il y a aussi Yassou, jeune mage prématurément vieilli qui découvrira que son univers n'est sans doute pas vrai et ira de désillusion en désillusion. La bande de personnages présentés est assez disparates dans les intentions et les pouvoirs, mais au final ils sont tous intéressants d'une façon ou d'une autre. Je finirais juste en disant que le second cycle me laissait envisager des passages plus long et dans une optique bien différente du début, mais Trondheim revient rapidement à son récit principal, par des pirouettes qui m'ont assez surpris. Il reste dans la continuité de son récit et le finit lorsqu'il le faut. Le dernier tome, au ton plus triste et sombre, est un adieu au monde de Ralph qui est franchement bon. Il n'aurait pas pu faire meilleure fin. En somme, une œuvre de fantasy très simple dans son genre, explorant divers genres et plusieurs thématiques, entrainante et passionnante, mâtinée de personnages fabuleux. C'est le genre de série que je recommande parce qu'elle est à la fois suffisamment simple pour être lue par tout le monde, mais aussi suffisamment fouillée pour intéresser tout lecteur. Je pense que dans les BD que j'ai lu de Trondheim, c'est une des plus réussie en tout point. Lecture recommandée, bien sur.

03/03/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Je ne sais pas si Trondheim s’est lancé dans cette série en sentant la fin (en tout cas la pause) des séries « Donjon ». En tout cas il développe là un univers qui n’en est pas si éloigné par certains côtés. Il est loin le temps où le sieur Trondheim se questionnait, se demandait s’il savait dessiner, s’il pouvait faire un véritable auteur de Bande Dessinée (voir Approximativement par exemple). Ici seul aux baguettes, il construit – et illustre – une fresque épique, pleine de poésie, d’action, et réussit pleinement à nous divertir. Son dessin, avec ses personnages animaliers, et très classique pour lui, moderne et dynamique. Et la colorisation de sa compagne Brigitte Findakly, très lumineuse (dans tous les sens du terme) met très bien en valeur ces aventures – presque – pour de rire. Trondheim a sans doute pas mal avancé en improvisant, au jugé, sans trop savoir où en tout cas comment) il comptait nous mener au bout de ces aventures. C’est ainsi que la numérotation est continue d’un album à l’autre, et cela part un peu à fond de manière linéaire, avant que les ramifications de l’intrigue ne se construisent pour renforcer le tout (seule la trame centrale a pu dès le départ être imaginée par Trondheim). Comme souvent avec Trondheim, une touche d’humour pimente la lecture (des bons mots – et en particulier l’idée de départ de prendre comme héros une sorte de loser, souffre-douleur du village). Et surtout, le rythme ne faiblit pas d’un album à l’autre. Lecture agréable et fort recommandable donc.

02/09/2019 (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Jetjet

Un nouveau Trondheim ne se refuse pas… Euh mais comme tous mes avis sur ses œuvres commencent toujours par ce même et unique dicton, il va sans dire qu’il faudrait un peu étayer ce genre d’arguments. En plus Trondheim n’aide pas à la transparence puisqu’un coup d’œil sur la seule couverture suffit à nous en rappeler le bon souvenir des Donjon ! Passé cette fausse impression, on entre comme toujours chez Trondheim vers un univers dont lui seul possède la saveur avec ses codes de l’absurde et de l’ordinaire dans un univers d’Heroic Fantasy dont pas mal d’éléments sont absents. Ralph est un paria au sein de sa communauté et dont le seul tort est de ne pas être l’élu tant désiré du village qui les aidera à repousser une horde d’étrangers belliqueux. Non en lieu et place d’un super pouvoir qui pourrait rebouter les vilains, Ralph a le seul don de connaître si la personne en face de lui va avoir des enfants ou non. Une piètre qualité pour un supposé sauveur que les notables ne vont guère lui pardonner… pour notre plus grand plaisir ! Trondheim se lâche et nous sort un florilège de corniauds bien pensants… et si le premier opus a un peu de mal à décoller il pose parfaitement la base de tout ce joli monde par le truchement de flashbacks bien mis en scène aux moments clés qui nous en révèlent un peu plus… La couleur est un peu plus travaillée qu'à son habitude avec de très jolis rendus pastels par Brigitte Findakly et sans sortir des registres du label Trondheim, cela apporte un peu de diversité et de nouveauté… Par un mélange d'improvisation mais tout en conservant une grande maîtrise des évènements, Trondheim surprend et mène son récit sur l'ascension d'un loser tout en en développant un "lore" aussi conséquent que cohérent sur l'origine des Bleuis (ces personnages dotés d'un don après la conjonction des deux lunes de cet univers) ou des artefacts magiques. Ce mélange inhabituel de poésie et de fantasie condense l'humour absurde et l'évolution particulière d'un exclu cynique dans le style unique d'un auteur prolifique. Ralph Azham ne fait que monter en puissance au fil de ses cycles et synthétise peut être enfin ce qu'on apprécie le plus chez Trondheim, seul maître à bord de cet univers qui lui ressemble et nous plait tant. La recette de la maturité sans aucun doute.

24/03/2011 (MAJ le 03/03/2019) (modifier)
Par Ro
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Ro

Les 7 premiers tomes de la série Ralph Azham forment son premier cycle d'une histoire qui m'aura fait davantage vibrer de tome en tome. Depuis la fin de la saga Donjon, c'est cette série là qui m'apporte la bouffée d'heroic-fantasy, d'aventure débridée et de fantaisie tout court dont j'ai besoin. Tout d'abord, cette bande dessinée séduit par son graphisme. Le style de Trondheim y est comme à son habitude, rond, faussement enfantin et en tout cas très plaisant à mes yeux. Je m'amuse à y retrouver beaucoup de tics graphiques de l'auteur tels que ses lunes, arbres, rochers et personnages animaliers. Il s'y ajoute en plus les excellentes couleurs de Brigitte Findakly qui rehaussent superbement les pages et les couvertures de l'album. Du beau boulot ! Quant au récit, après un premier tome de mise en place, il s'entame pour de bon à partir du second album. Le personnage de Ralph Azham est original même si son côté anti-héros peut paraître frustrant, limite agaçant. Ses aventures et misères dans son village natal manquent un peu d'envergure, on a envie d'en savoir davantage sur tout le monde qui l'entoure. Et de l'envergure, le récit en prend très vite dès le début du second tome, avec un récit dense et prenant. Trondheim y crée et entretient un vrai mystère autour de ces jeunes qui "bleuissent" en gagnant des pouvoirs aléatoires, de cette étrange quête de l'Elu et surtout sur les raisons pour lesquelles certains semblent s'y opposer dangereusement. Au fil des tomes, le scénario gagne en ampleur. Les intrigues de chacun d'entre eux sont denses, le rythme ne ralentit pas et la donne change souvent radicalement d'un épisode au suivant, tout en conservant un fil rouge prenant et qu'on constate d'autant mieux construit quand on lit la série d'emblée. Il se passe beaucoup de choses et la trame d'ensemble se tisse agréablement et sûrement. Lewis Trondheim maîtrise son scénario et, à part une toute petite incohérence sur un bracelet magique qui parfois permet de soulever un troll géant ou tirer un bateau et d'autres fois est bloqué par les bras de simples soldats, tout se tient du début à la fin de la série. Et pour finir, les amateurs de cet auteur y retrouveront son ton légèrement caustique, son humour qui pointe le bout de son nez en permanence et sa hantise des intrigues attendues et stéréotypées. Pour la considérer parmi mes séries cultes, j'attendais une conclusion qui viendrait la clore en beauté le premier cycle, m'apportant, je l’espérais, la même dose de nostalgie que j'ai pu avoir sur le final d’œuvres telles que La Quête de l'Oiseau du Temps. Le tome 7 m'apporte cette conclusion, en tout cas cette fin de cycle, avec une intrigue dense et mouvementée se terminant comme je l'aime. Il y a un peu moins d'émotion que je l'espérais, Trondheim n'étant pas un grand expansif, mais c'est une très bonne fin, tout à fait satisfaisante, et je suis resté un moment sur la grande dernière case et ses belles couleurs. C'est désormais une série que je range soigneusement auprès de mes séries cultes et je pense me faire le plaisir de la relire très bientôt. Ajout après lecture du tome 8 : Avec ce 8e tome, Lewis Trondheim entame un nouveau cycle pour Ralph Azham. Ce ne seront pas des histoires en un tome comme je l'imaginais au départ mais bien une nouvelle intrigue à suivre. Nous retrouvons notre héros dans la situation qu'il avait réussi à se construire en fin de cycle précédent, qui n'était pas vraiment un happy-end mais plus un intéressant compromis. Assumant ses nouvelles responsabilités, Ralph fait pourtant le choix de continuer à voyager beaucoup et c'est ainsi qu'il va tomber sur une menace nouvelle et étonnante. On replonge immédiatement dans l'ambiance de la série qui garde son ton si spécial, un peu désabusé, un peu ironique et en même temps enclin à la grande aventure de l'heroïc-fantasy. J'y ai retrouvé ce que j'aime dans les scénarios de Trondheim : le fait qu'il sait toujours nous prendre par surprise, ne jamais suivre les chemins tous tracés et les intrigues convenues. C'est bien foutu, prenant, attisant la curiosité, les personnages ont une vraie consistance et on a envie de voir ce qu'il va se passer après. A noter en outre que Ralph commence à s'entourer d'une équipe de plus en plus conséquente aux pouvoirs intéressants. C'est donc toujours une série dont j'attends avec impatience la parution de chaque nouveau tome.

27/03/2011 (MAJ le 29/10/2015) (modifier)
Par pol
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur pol

Me lancer dans cette série était un petit pari car parmi mes précédentes lectures des autres œuvres de Trondheim, j'avais certes bien aimé les Donjons mais assez diversement le reste et surtout très peu les Lapinot. Et comme généralement je n'aime pas l'heroic fantasy... Mais je la sentais bien cette série que j'imaginais plus proche de l'esprit de Donjon que du reste. Et bien m'en a pris car je me suis régalé. Il m'a fallu un tome pour rentrer dedans, pour être touché par l'esprit et le ton de Ralph Azham. Mais à partir du moment où la sauce a commencé à prendre je n'ai pas pu lâcher la série avant la fin. Moi qui n'aime pas les quêtes d'héroic-fantasy qui m'ennuient au plus haut point, celle là m'a passionné. Pour de multiples raisons : Parce que le ton est génial. Forcément un peu décalé, j'ai beaucoup apprécié les nombreuses touches d'humour. Il y a vraiment pas mal de situations improbables et décalées qui fonctionnent hyper bien. Et que dire des nombreuses répliques amusantes qui agrémentent les dialogues ? Tout ça donne un esprit que j'ai vraiment apprécié et qui contribue totalement au plaisir de lire ces aventures. Parce que le personnage de Ralph est attachant. Gentil, simple, entier, naïf, drôle. Bref, vraiment attachant. Parce que le dessin faussement enfantin colle à merveille à ce récit et il contribue parfaitement à rendre cette histoire amusante et passionnante. Parce que les pouvoirs des "bleuis" sont vraiment très originaux, amusants ou les deux. Et qu'à un moment ou un autre ils servent l'histoire, donc c'est bien vu. Et quand c'est de manière amusante c'est encore plus fort. Et tout simplement parce que cette aventure est prenante, qu'au fil des rebondissements, j'avais vraiment envie de connaitre la suite de cette histoire. Parce que ça a l'air naïf parfois, parce que certaines péripéties semblent juste là pour déconner. Mais, souvent, plus tard on retrouve un lien avec des événements passés qui prennent plus de sens. Tout ça est cohérent, prenant, rudement bien imaginé. Pour toutes ces raisons j'ai dévoré cette série et je la recommande chaudement.

29/12/2014 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Miranda

Tome 1 « Ralph Azham » c’est que du bonheur, dans la même lignée que les « Donjon », avec le même humour décalé, des situations originales et de l’inattendu à toutes les planches. Le récit est fichtrement bien mené, il alterne les évènements récents avec le passé de Ralph Azham, notre canard au bec et à la longue chevelure bleue super stylée. On découvre ainsi tout doucement les lois qui régissent ce monde. Et, bien que rappelant celui de « Donjon », ce monde garde une certaine originalité et un univers presque unique. D’ailleurs nul besoin de lire le résumé de l’éditeur, qui raconte toute l’histoire de ce premier tome ! Gnnnn… ! J'ai ôté quelques détails pour que tout ne soit pas dévoilé. Les personnages sont soit attachants soit détestables, mais ce qui est sûr c’est qu’ils ont tous une belle dose de connerie qui leur coule dans les veines, et ça c’est du plaisir à l’état pur. Ce premier tome s’achève alors qu’on est quasiment pas sorti du village et le voyage promet d’être mouvementé, j’ai hâte de découvrir les nouvelles contrées de ce monde merveilleux. Le graphisme est dans ce que fait habituellement l’auteur. La coloriste, Brigitte Findakly, apporte un plus au visuel, car ses couleurs sont vraiment très belles et les scènes du passé aux tons très pastel se repèrent immédiatement, ce qui donne une belle fluidité de lecture. Elle aussi a apposé sa signature sur l’édition spéciale, et sa place est bien méritée. Tome 2 Ce tome m'a moins emballée que le tome précédent, je m'attendais à autre chose pour cette suite. La première partie ne m'a pas captivée et la toute fin non plus, la sœur de Ralph d'ailleurs est un peu agaçante. Le dessin est de même qualité et je raffole toujours de la dégaine de Ralph. Je trouve aussi que l'humour est un poil moins présent.

10/03/2011 (MAJ le 23/09/2011) (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

J'avais trouvé les productions les plus récentes de Trondheim moyennes et je n'étais pas trop chaud à l'idée de lire cette série qui ressemblait au Donjon. Puis, j'ai feuilleté l'album et j'aimais bien ce que je lisais et j'ai donc acheté l'album sur un coup de tête. Je ne le regrette pas. Trondheim est à son top dans cet album. Non seulement le dessin est joli, mais le scénario regorge de dialogues savoureux et d'idées. Contrairement à bien d'autres albums introductifs où il ne se passe pas grand chose, ici c'est bourré de péripéties et de révélations. Les points d'interrogations me donnent envie de connaitre la suite immédiatement et les personnages sont attachants. Si la suite est du même niveau, 'Ralph Azham' pourrait devenir la meilleure série de Lewis Trondheim.

05/05/2011 (modifier)