Ralph Azham
Dans son village, Ralph Azham est considéré comme un bon à rien indiscipliné et insolent.
Animalier Best of 2010-2019 Dupuis Journal Spirou La BD au féminin Les meilleures séries terminées en 2019 Lewis Trondheim
Doté d'étranges pouvoirs, il se met à dos tout le village très régulièrement. Pressenti, lorsqu'il était enfant, pour être l'Élu que tout le village attendait, Ralph Azham n'a pas été reconnu par l'oracle... Depuis, il traîne une réputation de paria, jusqu'au jour où il tient tête à La Horde, une poignée de soldats craints comme la peste par les villageois.
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Date de parution | 10 Mars 2011 |
Statut histoire | Série terminée (1 cycle de 7 tomes et 1 de 5 tomes) 12 tomes parus |
Les avis
J’adore cette série, du Trondheim en grande forme !! L’auteur s’amuse avec les codes de l’heroic-fantasy (pouvoirs, élu…) pour nous proposer une histoire tout public, divertissante, drôle, légère, qui ne manque pas de profondeur et qui possède sa petite part de noirceur. Un beau numéro d’équilibriste, je suis devenu complètement addict dès le tome 2, l’univers ne cesse de s’enrichir au fil des parutions, on a hâte de découvrir les objets magiques et autres lieux de ce monde. Ralph est un « looser » très attachant, j’aime particulièrement son évolution et sa relative nonchalance affichée au cours de son aventure, les problèmes et responsabilités ne cessant de s’accroître. C’est rempli de personnages réussis (Zania, le père, Yassou…) et de punchlines ou de situations cultes. La série ne souffrira d’aucun ventre mou, chaque tome est réussi et la fin, au ton bien moins insouciant que les débuts, me convient tout à fait. Niveau graphisme, c’est ce que j’ai vu de plus beau de l’auteur, alors que ce dernier use de son style classique animalier, le tout est franchement sublimé par les couleurs de Brigitte Findakly, elles participent grandement au plaisir de lecture. A mes yeux, Trondheim s’est surpassé, alors que les ingrédients sont sans surprise, il nous sert une recette dont il a le secret. Je relis à chaque fois avec délectation, au final un classique de mes étagères.
Un nouveau Trondheim ne se refuse pas… Euh mais comme tous mes avis sur ses œuvres commencent toujours par ce même et unique dicton, il va sans dire qu’il faudrait un peu étayer ce genre d’arguments. En plus Trondheim n’aide pas à la transparence puisqu’un coup d’œil sur la seule couverture suffit à nous en rappeler le bon souvenir des Donjon ! Passé cette fausse impression, on entre comme toujours chez Trondheim vers un univers dont lui seul possède la saveur avec ses codes de l’absurde et de l’ordinaire dans un univers d’Heroic Fantasy dont pas mal d’éléments sont absents. Ralph est un paria au sein de sa communauté et dont le seul tort est de ne pas être l’élu tant désiré du village qui les aidera à repousser une horde d’étrangers belliqueux. Non en lieu et place d’un super pouvoir qui pourrait rebouter les vilains, Ralph a le seul don de connaître si la personne en face de lui va avoir des enfants ou non. Une piètre qualité pour un supposé sauveur que les notables ne vont guère lui pardonner… pour notre plus grand plaisir ! Trondheim se lâche et nous sort un florilège de corniauds bien pensants… et si le premier opus a un peu de mal à décoller il pose parfaitement la base de tout ce joli monde par le truchement de flashbacks bien mis en scène aux moments clés qui nous en révèlent un peu plus… La couleur est un peu plus travaillée qu'à son habitude avec de très jolis rendus pastels par Brigitte Findakly et sans sortir des registres du label Trondheim, cela apporte un peu de diversité et de nouveauté… Par un mélange d'improvisation mais tout en conservant une grande maîtrise des évènements, Trondheim surprend et mène son récit sur l'ascension d'un loser tout en en développant un "lore" aussi conséquent que cohérent sur l'origine des Bleuis (ces personnages dotés d'un don après la conjonction des deux lunes de cet univers) ou des artefacts magiques. Ce mélange inhabituel de poésie et de fantasie condense l'humour absurde et l'évolution particulière d'un exclu cynique dans le style unique d'un auteur prolifique. Ralph Azham ne fait que monter en puissance au fil de ses cycles et synthétise peut être enfin ce qu'on apprécie le plus chez Trondheim, seul maître à bord de cet univers qui lui ressemble et nous plait tant. La recette de la maturité sans aucun doute.
Les 7 premiers tomes de la série Ralph Azham forment son premier cycle d'une histoire qui m'aura fait davantage vibrer de tome en tome. Depuis la fin de la saga Donjon, c'est cette série là qui m'apporte la bouffée d'heroic-fantasy, d'aventure débridée et de fantaisie tout court dont j'ai besoin. Tout d'abord, cette bande dessinée séduit par son graphisme. Le style de Trondheim y est comme à son habitude, rond, faussement enfantin et en tout cas très plaisant à mes yeux. Je m'amuse à y retrouver beaucoup de tics graphiques de l'auteur tels que ses lunes, arbres, rochers et personnages animaliers. Il s'y ajoute en plus les excellentes couleurs de Brigitte Findakly qui rehaussent superbement les pages et les couvertures de l'album. Du beau boulot ! Quant au récit, après un premier tome de mise en place, il s'entame pour de bon à partir du second album. Le personnage de Ralph Azham est original même si son côté anti-héros peut paraître frustrant, limite agaçant. Ses aventures et misères dans son village natal manquent un peu d'envergure, on a envie d'en savoir davantage sur tout le monde qui l'entoure. Et de l'envergure, le récit en prend très vite dès le début du second tome, avec un récit dense et prenant. Trondheim y crée et entretient un vrai mystère autour de ces jeunes qui "bleuissent" en gagnant des pouvoirs aléatoires, de cette étrange quête de l'Elu et surtout sur les raisons pour lesquelles certains semblent s'y opposer dangereusement. Au fil des tomes, le scénario gagne en ampleur. Les intrigues de chacun d'entre eux sont denses, le rythme ne ralentit pas et la donne change souvent radicalement d'un épisode au suivant, tout en conservant un fil rouge prenant et qu'on constate d'autant mieux construit quand on lit la série d'emblée. Il se passe beaucoup de choses et la trame d'ensemble se tisse agréablement et sûrement. Lewis Trondheim maîtrise son scénario et, à part une toute petite incohérence sur un bracelet magique qui parfois permet de soulever un troll géant ou tirer un bateau et d'autres fois est bloqué par les bras de simples soldats, tout se tient du début à la fin de la série. Et pour finir, les amateurs de cet auteur y retrouveront son ton légèrement caustique, son humour qui pointe le bout de son nez en permanence et sa hantise des intrigues attendues et stéréotypées. Pour la considérer parmi mes séries cultes, j'attendais une conclusion qui viendrait la clore en beauté le premier cycle, m'apportant, je l’espérais, la même dose de nostalgie que j'ai pu avoir sur le final d’œuvres telles que La Quête de l'Oiseau du Temps. Le tome 7 m'apporte cette conclusion, en tout cas cette fin de cycle, avec une intrigue dense et mouvementée se terminant comme je l'aime. Il y a un peu moins d'émotion que je l'espérais, Trondheim n'étant pas un grand expansif, mais c'est une très bonne fin, tout à fait satisfaisante, et je suis resté un moment sur la grande dernière case et ses belles couleurs. C'est désormais une série que je range soigneusement auprès de mes séries cultes et je pense me faire le plaisir de la relire très bientôt. Ajout après lecture du tome 8 : Avec ce 8e tome, Lewis Trondheim entame un nouveau cycle pour Ralph Azham. Ce ne seront pas des histoires en un tome comme je l'imaginais au départ mais bien une nouvelle intrigue à suivre. Nous retrouvons notre héros dans la situation qu'il avait réussi à se construire en fin de cycle précédent, qui n'était pas vraiment un happy-end mais plus un intéressant compromis. Assumant ses nouvelles responsabilités, Ralph fait pourtant le choix de continuer à voyager beaucoup et c'est ainsi qu'il va tomber sur une menace nouvelle et étonnante. On replonge immédiatement dans l'ambiance de la série qui garde son ton si spécial, un peu désabusé, un peu ironique et en même temps enclin à la grande aventure de l'heroïc-fantasy. J'y ai retrouvé ce que j'aime dans les scénarios de Trondheim : le fait qu'il sait toujours nous prendre par surprise, ne jamais suivre les chemins tous tracés et les intrigues convenues. C'est bien foutu, prenant, attisant la curiosité, les personnages ont une vraie consistance et on a envie de voir ce qu'il va se passer après. A noter en outre que Ralph commence à s'entourer d'une équipe de plus en plus conséquente aux pouvoirs intéressants. C'est donc toujours une série dont j'attends avec impatience la parution de chaque nouveau tome.
Me lancer dans cette série était un petit pari car parmi mes précédentes lectures des autres œuvres de Trondheim, j'avais certes bien aimé les Donjons mais assez diversement le reste et surtout très peu les Lapinot. Et comme généralement je n'aime pas l'heroic fantasy... Mais je la sentais bien cette série que j'imaginais plus proche de l'esprit de Donjon que du reste. Et bien m'en a pris car je me suis régalé. Il m'a fallu un tome pour rentrer dedans, pour être touché par l'esprit et le ton de Ralph Azham. Mais à partir du moment où la sauce a commencé à prendre je n'ai pas pu lâcher la série avant la fin. Moi qui n'aime pas les quêtes d'héroic-fantasy qui m'ennuient au plus haut point, celle là m'a passionné. Pour de multiples raisons : Parce que le ton est génial. Forcément un peu décalé, j'ai beaucoup apprécié les nombreuses touches d'humour. Il y a vraiment pas mal de situations improbables et décalées qui fonctionnent hyper bien. Et que dire des nombreuses répliques amusantes qui agrémentent les dialogues ? Tout ça donne un esprit que j'ai vraiment apprécié et qui contribue totalement au plaisir de lire ces aventures. Parce que le personnage de Ralph est attachant. Gentil, simple, entier, naïf, drôle. Bref, vraiment attachant. Parce que le dessin faussement enfantin colle à merveille à ce récit et il contribue parfaitement à rendre cette histoire amusante et passionnante. Parce que les pouvoirs des "bleuis" sont vraiment très originaux, amusants ou les deux. Et qu'à un moment ou un autre ils servent l'histoire, donc c'est bien vu. Et quand c'est de manière amusante c'est encore plus fort. Et tout simplement parce que cette aventure est prenante, qu'au fil des rebondissements, j'avais vraiment envie de connaitre la suite de cette histoire. Parce que ça a l'air naïf parfois, parce que certaines péripéties semblent juste là pour déconner. Mais, souvent, plus tard on retrouve un lien avec des événements passés qui prennent plus de sens. Tout ça est cohérent, prenant, rudement bien imaginé. Pour toutes ces raisons j'ai dévoré cette série et je la recommande chaudement.
Tome 1 « Ralph Azham » c’est que du bonheur, dans la même lignée que les « Donjon », avec le même humour décalé, des situations originales et de l’inattendu à toutes les planches. Le récit est fichtrement bien mené, il alterne les évènements récents avec le passé de Ralph Azham, notre canard au bec et à la longue chevelure bleue super stylée. On découvre ainsi tout doucement les lois qui régissent ce monde. Et, bien que rappelant celui de « Donjon », ce monde garde une certaine originalité et un univers presque unique. D’ailleurs nul besoin de lire le résumé de l’éditeur, qui raconte toute l’histoire de ce premier tome ! Gnnnn… ! J'ai ôté quelques détails pour que tout ne soit pas dévoilé. Les personnages sont soit attachants soit détestables, mais ce qui est sûr c’est qu’ils ont tous une belle dose de connerie qui leur coule dans les veines, et ça c’est du plaisir à l’état pur. Ce premier tome s’achève alors qu’on est quasiment pas sorti du village et le voyage promet d’être mouvementé, j’ai hâte de découvrir les nouvelles contrées de ce monde merveilleux. Le graphisme est dans ce que fait habituellement l’auteur. La coloriste, Brigitte Findakly, apporte un plus au visuel, car ses couleurs sont vraiment très belles et les scènes du passé aux tons très pastel se repèrent immédiatement, ce qui donne une belle fluidité de lecture. Elle aussi a apposé sa signature sur l’édition spéciale, et sa place est bien méritée. Tome 2 Ce tome m'a moins emballée que le tome précédent, je m'attendais à autre chose pour cette suite. La première partie ne m'a pas captivée et la toute fin non plus, la sœur de Ralph d'ailleurs est un peu agaçante. Le dessin est de même qualité et je raffole toujours de la dégaine de Ralph. Je trouve aussi que l'humour est un poil moins présent.
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