Contes et Légendes du Moyen âge en bandes dessinées

Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 4 avis)

On les racontait à la veillée, pendant les travaux des champs, à la fin des banquets, à la cour du roi, car que l’on soit paysan ou souverain, au Moyen Âge on aime inventer, raconter et surtout écouter des histoires.


Collectif La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Petit à Petit

Les troubadours et les trouvères en sont les colporteurs à travers villages et châteaux du nord au sud et de l’est à l’ouest. Ainsi se transmettait-on, de génération en génération, les contes et légendes. On les améliorait, on les enjolivait, on les mimait, on les jouait différemment selon son public et parfois même souverains et hommes d’Église s’en servaient pour instaurer des croyances, tant et si bien que certaines de ces histoires ont fini par s’insinuer dans la mémoire collective et qu’il n’est pas rare d’entendre dire qu’une Dame blanche hante un croisement de routes. Aujourd’hui les contes et légendes du Moyen Âge nous en apprennent beaucoup, aussi bien sur la vie de tous les jours de nos ancêtres que sur leurs coutumes, leurs fêtes, leurs croyances et leurs superstitions. (texte de l'éditeur)

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 16 Avril 2009
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Contes et Légendes du Moyen âge en bandes dessinées © Petit à Petit 2009
Les notes
Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 4 avis)
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11/03/2011 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur bamiléké

Je sors un peu déçu de ma lecture. Pourtant l'introduction d'Olivier Petit laissait espérer de ne pas réduire les 1000 ans de cette période à des famines, des guerres ou à un clergé cupide. Pourtant au bout des 16 contes proposés c'est quand même cette image qui ressort. Dommage. D'autant plus qu'Olivier Petit introduit chaque conte par un exposé de deux/trois pages à valeur de textes éducatifs. La famille, le clergé, les artisans, la chevalerie, les peurs, les châteaux sont présentés de façon presque académique. Mais il manque tellement de choses importantes qui font du Moyen-Âge une période incontournable pour comprendre notre monde. Pae exemple pas un mot de la création des Universités, des esprits brillants de ces années ou du travail fondamental pour la culture des moines copistes. J'aime bien le travail de Céka dans les précédentes adaptations que j'ai lues (Le Procès, Le Fantôme de Canterville) mais ici j'adhère assez peu au langage très moderne et assez relâché qu'il prête aux différents personnages. C'est surtout le cas pour le Roman de Renart que je n'ai pas aimé. Comme toujours pour ce type d'ouvrage c'est un collectif qui se charge du graphisme qui est bon et qui propose des styles variés. Une lecture que je ne regrette pas mais qui me laisse sur ma faim. 2.5

04/08/2022 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
L'avatar du posteur gruizzli

Oui, c'est pas mal comme BD, mais après c'est pas non plus inoubliable. La faute, comme souvent lors d'une intégrale, à des dessins très inégaux et parfois moins intéressants que d'autres. Les différents contes présentés donnent un bel aperçu des légendes qui existaient au Moyen-Age, avec l'omniprésence de la religion, l'humour parfois acerbe et les personnages bêtes et méchants. C'est sympathiques et je suis sur que ça plaira beaucoup à des personnes plus jeunes qui vont découvrir d'autres genres d'histoires que celles qu'on leur raconte traditionnellement. Si vous êtes fan de légendes de toutes sortes, jetez-y un oeil, c'est distrayant !

01/10/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Je dois dire que j'ai été fort étonné dans le bon sens du terme par ces contes et légendes du Moyen-Age. J'accorde les 4 étoiles bien mérités ce qui est plutôt rare pour un conte. En même temps, il y a tout de ce qu'il faut pour remplir le cahier de charge. Ces contes assez moralisateurs peuvent nous donner de bonnes indications sur la manière d'agir dans notre vie et c'est plutôt intemporel. Cela démarre fort avec cet homme qui sauve la vie d'un autre mais qui n'a droit à aucune reconnaissance mais à un procès. Le récit concernant le mouton qui s'habille en loup m'a bien fait rire car l'habit ne fait décidément pas le moine. J'ai également beaucoup aimé les interludes qui nous apprennent beaucoup de choses sur les coutumes au Moyen-Age. Bref, une lecture à la fois divertissante et instructive.

21/01/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Pas mal du tout, ce bouquin ! J’en suis le premier surpris, tant je m’en méfiais. Et pourtant… Tout d’abord, sa structure permet de combiner bande dessinée et aspect didactique. Chaque légende est en effet remise dans un contexte global se référant au Moyen-âge. C’est à la fois divertissant et instructif. Ensuite, Céka a l’intelligence de moderniser ces vieux contes (on a même droit à un mouton s’exclamant « Yes, we can ! ») Les puristes le regretteront peut-être. Pas moi ! Ce dépoussiérage énergique ne se fait pas au détriment de l’esprit, la morale reste donc sauve. De plus, les multiples illustrateurs présents font tous montre de talent. Bien sûr, tous ne me séduisent pas mais aucun ne bâcle le travail. Personnellement, j’ai été heureux de retrouver Etienne M sur ce collectif, un dessinateur qui me convainc à nouveau grâce, cette fois, à un trait en couleurs directes de haut vol. Reste que toutes les légendes ne sont pas des plus passionnantes. Certaines sont trop connues pour me surprendre. D’autres sont trop anodines pour me passionner. Mais deux tiers des légendes illustrées m’ont tout de même séduit. Pas mal du tout, vous disais-je. Un achat conseillé pour les lecteurs intéressés par le Moyen-âge et à la recherche d’un petit bouquin (de 180 pages) pas prise de tête tout en étant instructif (avec modération).

11/03/2011 (modifier)