Les Boucliers de Mars
Rome, Ier siècle. L'empire de la louve est à son apogée. Après des siècles de conquêtes, l’'empereur Trajan souhaite la paix. Pour cela, il voudrait mettre fin victorieusement à la guerre contre les Daces sur le Danube.
Au temps de Rome et de l'Empire Romain Le Caucase
Rome, Ier siècle. L'empire de la louve est à son apogée. Après des siècles de conquêtes, l’'empereur Trajan souhaite la paix. Pour cela, il voudrait mettre fin victorieusement à la guerre contre les Daces sur le Danube. Lors d'une cérémonie à Rome, l'un des boucliers de Mars, qui détient le pouvoir de prévenir l'Empire romain d'un péril le menaçant, lorsqu'il entre en mouvement, tombe aux pieds de l'ambassadeur des puissants Parthes, vassaux d'Orient L'officier Charax est nommé dans une garnison aux frontières de l'Empire, face aux territoires Parthes
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Date de parution | 09 Mars 2011 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
La Rome antique est une période de l'histoire qui me fascine et j'avais donc beaucoup d'attente. Et dans l'ensemble je ne suis pas déçu. Un récit qui se base sur "les boucliers sacrés ou anciles" qui sont des objets sacrés, voués par Numa Pompilius au culte du dieu Mars. Les Saliens, un collège de prêtres fût constitué pour en assurer la garde et les exhiber deux fois par an lors de fêtes religieuses. Et c'est pendant l'une de ces cérémonies qu'un bouclier se met à bouger et là la croyance veut que cela prévienne d'un danger imminent pour l'empire. Entre lutte de pouvoir, complots et trahisons, Chaillet nous concocte un récit intelligent, captivant et instructif. Quelques longueurs qui n'ont pas gêné ma lecture. Les deux personnages principaux sont crédibles avec des personnalités que tout sépare. Du beau travail. Pour le dessin, je vais être moins enthousiasme. Autant pour les décors, la minutie des détails, je dis bravo. Autant pour les personnages, je les trouve un peu raide et j'ai eu des difficultés pour en différencier quelques uns. Dans l'ensemble, une belle surprise que je recommande. Note réelle : 3,5.
Les trois écueils suivants ont gêné ma lecture : 1/ certaines formulations ne correspondent pas au vocabulaire antique mais sont des expressions d’aujourd’hui. Par exemple, une patricienne traitant un légionnaire romain d’« enfoiré » ou encore « vous n’avez rien à glander », c’est dommage cela rompt le charme de l’atmosphère antique. 2/ par moment, le fil de l’histoire est confus, certains enchaînements n’étant pas très clairs. 3/ le dessin ne permet pas de différencier clairement les divers personnages, notamment les romains. Cela participe à la relative confusion que dégage le récit. Ces réserves étant posées, « les boucliers de mars » reste une bd agréable, distrayante et instructive, surtout pour des férus d’antiquité comme moi, les bd correctes sur cette période de l'histoire n’étant pas légion (il fallait que je la fasse ;)). On sent qu’un réel travail de documentation a été réalisé pour créer ce contexte antique cohérent et crédible autour de l’intrigue. Par moment, j’ai de nouveau ressenti le plaisir que j’avais en lisant les Alix il y a 30 ans. Cela m’a aussi rappelé l’excellente série « Rome », en moins violent. Bref, pour celui ou celle qui est épris de la Rome antique, c’est à lire même si la bd comporte quelques défauts.
L’histoire de la Rome antique est une période qui m’intéresse particulièrement. Alors évidemment, ce récit m’a plu et bien plus encore. J’admire cette rigueur qu’a Chaillet dans ses récits sur l’Antiquité romaine. Cette précision des dialogues et des dessins est peut-être un peu lourde mais c’est un régal pour tout passionné : les rues, les boutiques, les maisons et leurs intérieurs avec tous les détails. Les costumes, les armes, bref… tout y est. La chute d’un des boucliers du Dieu Mars est le très bon début d'un scénario qui ne demande qu’à se développer avec intrigues, menaces de guerre, trahison et rebondissements. La dimension géographique du récit enrichit aussi l’histoire de points de vue différents sur la puissance impériale. On découvre les frontières de l’empire et leur fragilité. Le danger n’est jamais loin et les garnisons ont depuis longtemps perdu la rigueur de la discipline romaine. C’est vrai que c’est un peu lent par moments mais les dessins sont là pour nous faire apprécier les temps où il ne se passe pas grand-chose. Seul bémol pour le dessin, les personnages qu’on a parfois du mal à reconnaître.
Cette série a su me happer dans son élan, j'ai trouvé l'intrigue très bonne avec ce voyage aux frontière de L'Empire et au-delà, son lot de trahisons & de manipulations avec ses seconds rôles tantôt détestables tantôt héroïques, ce qu'il y a de bien avec ce type de récits c'est que l'on apprend toujours quelque chose, en l'occurrence ces fameux boucliers et tout le rituel qui va de pair. Les coups de crayons de Gine sont pour ma part excellents. Je pense que si l'on aime L'Empire romain c'est une série qu'il faut avoir chez soi.
Cette trilogie à défaut d'être exceptionnelle est tout de même plaisante. Gilles Chaillet (décédé avant la sortie du tome 2) a réussi à me faire découvrir une période de l'histoire romaine qui était pour moi assez floue. En effet l'Empire parthe n'évoquait pas grand chose pour moi et ce triptyque a donc permis de combler légèrement cette lacune. En tout cas elle m'a donné l'envie de me documenter sur cette période ce qui n'est déjà pas si mal. L'histoire dont le point de départ est assez original ( avec cette légende des boucliers de Mars qui prédit qu'un malheur va s'abattre sur l'Empire romain si jamais ils viennent à se détacher) n'a tout de même pas réussi à me passionner durant les trois tomes que contient cette série . Le scénario traine un peu en longueur et l'action vient à manquer durant cette trilogie. Le personnage principal , le tribun Charax , n'a pas réussi à me convaincre car c'est surtout sa relation conflictuelle avec un autre personnage phare de la série qui est mise en avant. Chaillet et Gine nous amènent donc dans un récit traitant d'un complot dont le but est qu'une guerre éclate entre Rome et L'Empire Parthe. Même si cela n'a rien d'extraordinaire cela reste quand même agréable à lire et il faut avouer que les auteurs se sont énormément documentés afin de nous livrer une histoire inspirée de faits historiques réels. Le dessin de Gine est réussi et s'adapte plutôt bien au récit. Les couleurs sont agréables et rendent notre lecture plaisante. Bref je conseille donc la lecture de cette série aux passionnés de l'histoire antique, même si pour moi elle ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Encore une série romaine ; d'habitude, j'aime ce genre de sujet qui après le Moyen Age est une époque que j'aime étudier. Mais là, j'ai eu du mal, et ça m'a étonné de la part de Chaillet, reconnu pour sa rigueur historique, de n'avoir pas su développer de façon plus linéaire cette histoire, sans compter qu'une carte géographique aurait été très indiquée pour pouvoir situer l'action ; même pour moi qui pourtant ait des connaissances antiques, j'ai dû avoir recours au dictionnaire. La série traite d'un sujet jusqu'ici peu abordé : l'empire Parthe, qui fut à son apogée lorsqu'il écrasa les Romains en 53 avant J.C. et qui ensuite, conclut un traité avec Rome, fixant leur frontière commune sur l'Euphrate. Les luttes continuèrent lorsque l'Arménie passa sous souveraineté romaine. Trajan fut un grand chef de guerre qui lança l'Empire dans une politique de conquête, à commencer par le royaume des Daces, puis l'Assyrie et la Mésopotamie. Toute cette base qui sert de fond à cette Bd aurait dû être mieux expliquée, car j'avoue qu'en refermant le tome 3, j'étais dubitatif. Cette histoire de boucliers ne m'a pas vraiment convaincu, si ce n'est que la série sert à montrer Rome comme une bouche insatiable dont l'appétit n'est jamais rassasié, toujours avide de conquérir des peuples qu'elle a soumis à son autorité ; et ce, dès ses origines en Italie, lorsqu'elle engloba les Sabins, les Volsques, les Samnites, les Etrusques..... Ce triptyque permet d'apprécier l'érudition de Chaillet, auteur d'un beau dialogue, parfois trop abondant, mais bien illustré par Gine, même si son dessin n'est pas aussi lisse que ceux de Marini, de Delaby ou de Démarez dans le même genre ; il est toutefois plaisant. Je reste peu intéressé par cette histoire, où l'action traîne, sans grande séquence marquante, et où il ne se passe finalement pas grand chose. Je n'ai donc pas trop compris où les auteurs voulaient en venir avec ce récit qui aurait pu donner pourtant matière à une bonne Bd. De plus, certaines séquences sont stupides, illogiques, comme cette opprobre des pauvres soldats frappés d'infamie au début du tome 2, j'ai trouvé ça totalement ridicule, inutile et pas crédible dans un univers romain où le soldat était respecté. Je relirai peut-être cette histoire, mais pas tout de suite, pour l'instant, je reste sur ma déception.
J’aime bien lire les bds qui retracent des histoires se passant sous l’Empire romain. En l’occurrence, nous explorons le règne de Trajan qui a été peu évoqué jusqu’ici. On découvre l’obsession de l’Empire à vouloir protéger ses frontières que ce soit le long du Danube ou encore dans les lointaines provinces du Moyen-Orient. Pour autant, Trajan ira encore plus loin dans la conquête de nouveaux territoires. En effet, aucun empereur romain n’a été aussi loin à l’est, et aucun n’a autant étendu l’empire. Il est question d’une prophétie funeste liée à un bouclier. On s’aperçoit très vite qu’il s’agit plus de manipulation politique qui accuse les Parthes, de fragiles partenaires des romains qui n’hésiteront pas à bafouer les traités de paix pour conquérir l’Arménie et la Mésopotamie. Il est dommage que la mise en scène soit si pesante par moment ce qui a pour conséquence d’avoir l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose. Le graphisme ne semble pas à la hauteur de ce projet. On ne reconnait guère les différents protagonistes ce qui est un peu ennuyeux. Cependant, dans l’ensemble, cela reste passable. Bref, l'enthousiasme n'y est pas. Je reconnais un travail de rigueur au niveau de l'histoire de l'Empire romain. Le scénariste est malheureusement décédé peu avant la parution du second tome. Cela ne va pas aider pour la suite.
Très sincèrement, je pense que ces « Boucliers de Mars » raviront les amateurs d’Alix (la série, pas le webmaster) en quête d’une série plus moderne mais tout aussi rigoureuse. A titre personnel, j’avoue avoir eu du mal avec, justement, cette rigueur… mais encore plus avec l’académisme qui se dégage de la narration. Dieu, que tout cela m’a paru lourd, sentencieux, emphatique, pompier ! En fait, c’est écrit à la manière d’Alix (on y revient) mais en un peu plus moderne et vivant (mais un peu, hein). Ajoutez à cela l’absence de cartes géographiques et la multitude de peuplades présentées. Ces deux faits m’empêchent de me représenter le contexte historique avec précision. Au niveau de l’histoire, ce premier tome propose déjà beaucoup d’événements. Le mystère est bien présent (avec des comportements stratégiques et tactiques encore inexplicables) et les principaux personnages, des classiques du genre, nous sont agréablement présentés. Le trait de Giné est vraiment agréable au niveau des décors et costumes. Par contre, il n’est pas toujours évident de reconnaître les personnages. Ceci dit, c’est du travail soigné auquel on a droit ! J’ai trouvé la colorisation par moment trop sombre, ce qui étouffe un peu le trait de l’artiste. Au final, je dirais que cette série est soignée mais que la lourdeur de sa narration et l’absence d’explications historiques et contextuelles m’ont empêché de vraiment entrer dans l’histoire. Pour la cote, j’hésite entre un « bof » sévère et un « pas mal » plus en accord avec mon appréciation objective. Une chose est claire, cependant : cette série n’est pas faite pour moi !
Les boucliers de Mars a su trouvé une histoire sur la célébrissime civilisation romaine en apportant une touche d'originalité par son postulat de départ. Ce postulat : la chute d'un bouclier prévoit la fin de l'Empire Romain (je résume de façon très grossière mais cela a déjà été fait plusieurs fois). Partant de là, je suis pris dans la lecture car je voulais voir où allait nous mener un peu ce premier tome... Pas très loin finalement... J'ai trouvé que l'ensemble manquait un peu de rythme et que l'histoire trainait un peu trop malgré quelques rebondissements plaisants et quelques divertissements bienvenus. L'histoire suit son cours de façon logique et nous livre un petit retournement de situation agréable et qui va intriguer un peu plus le lecteur vers les 3/4 de l'album. Là où j'ai été déçu, c'est au niveau des dialogues. Plutôt inintéressants et j'ai été désagréablement surpris de voir ces romains s'exprimer dans un vocabulaire parfois trop vulgaire. Non pas que la vulgarité me choque outre mesure dans la BD, mais là, ce sont des romains et ce ton très prosaïque ne colle pas avec les personnages et fait même anachronique pour ce récit. Le dessin est dans l'ensemble correct, mais manque un peu de précision, notamment au niveau de pas mal de visages. Les décors restent bons et bien faits. Les couleurs quant à elles collent parfaitement au récit. Une BD historique partant d'un scénario très original mais dont le développement n'est pas à la hauteur des attentes du départ et l'ensemble traine un peu... Puis les dialogues ne sont pas passionnants et les romains parlent assez mal dans cette histoire (chose surprenante de la part de Chaillet !).
La note est dure, mais ça faisait très, très longtemps que je n'avais pas réussi à finir une BD. Les 10 dernières pages, je les ai tournées quasiment sans lire le texte tellement ma hâte d'en finir était forte. Mes reproches sont assez simples et portent principalement sur l'histoire et son déroulement : je n'ai absolument rien compris à partir de la 2ème partie du récit qui nous envoie dans un camp romain proche de la frontière de territoires ennemis. L'introduction est un peu niaise mais plausible pour l'époque : un des boucliers de Mars tombe et est présage d'un malheur à venir. C'est la panique, tout le monde cherche à savoir qui va déclencher la guerre "annoncée". Un début d'intrigue se met en place, et là, sans crier gare, on change de lieu pour partir dans ce fameux camp romain. Pourquoi ne pas avoir continué à développer ce premier point juste au moment où ça devenait un tant soit peu captivant ? Et là, déjà qu'il a fallu s'accrocher car le style est extrêmement pompeux, les pages trop chargées en texte (je n'aurais jamais pensé dire cela un jour...), la nouvelle intrigue est inintéressante avec des personnages sans saveur et des scènes d'action incompréhensibles. J'aime le style historique lorsqu'il est accessible, mais ici, on dirait un copier-coller d'un livre d'histoire. On nous bassine de noms de peuples inconnus (pour moi en tout cas), aucun personnage principal ne se dégage (je serai incapable de sortir un nom alors que je l'ai lue hier soir). Le dessin est trop souvent sombre à mon goût, mais pas de mauvaise qualité, à part les personnages qui ne sont pas reconnaissables entre eux, ce qui nuit à la lecture. J'ai été extrêmement déçu, j'essaierai quand même de la relire (pas tout de suite non plus) pour voir si je n'étais pas dans un mauvais jour, mais je sais déjà que je ne lirai pas les tomes suivants.
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