La Lame d'Azrael (Batman - Azrael) (Batman Sword Of Azrael)
Gotham City : la grande parade annuelle de la fête annuelle va se retrouver endeuillée lorsqu'un homme en costume étrange déboule du ciel, ce qui panique les chevaux qui sèment une grosse émeute. La présentatrice TV, Sherri Port, y trouve la mort. Bruce Wayne, qui la connaissait, se sent impliqué dans l'enquête. Cela va le mener sur la trace d'un trafiquant d'armes nommé LeHah, d'un ordre de Saint-Dumas et d'un ange exterminateur appellé Azraël. De l'Europe aux Etats Unis, la route que suivra le Batman sera sanglante.
Auteurs britanniques Batman Des méchants super ! Super-héros Univers des super-héros DC Comics
Ce n’est pas votre genre de vous intéresser à une émeute Monsieur Bruce. - Des témoins affirment qu’un ange tombé du ciel a provoqué la panique générale puis a disparu. - Anges déchus et mort soudaine...Je retire ce que j’ai dit plus tôt. Cette affaire vous va comme un gant. Il se nomme Jean-Paul Valley. Il étudiait à Gotham lorsque son père ensanglanté est venu mourir chez lui. Il a survécu le temps de lui laisser quelques consignes. C’est ainsi que le jeune Valley a pris contact avec l’ordre de Saint-Dumas. Au sein de cette société secrète remontant aux Croisades le père de Jean-Paul Valley était l’exécuteur. Revêtu du costume d’Azrael il exerçait la fonction d’ange exterminateur. Ce rôle de bourreau était tenu depuis plus de vingt générations par les Valley. Aujourd’hui le fils doit succéder au père. Grace à un entraînement sous hypnose il peut devenir "l’instrument de la juste cruauté !" Pendant ce temps Batman s’interroge sur l’identité de cet homme vétu comme un ange qui serait tombé d’un immeuble appartenant à Lehtah industriel et trafiquant d’armes high-tech. Son enquête va l’amener sur les traces de l’ordre de Saint Dumas. Mais, alors que son employeur est capturé par Lehtah, Alfred Pennyworth entreprend de forger une alliance avec l’ordre de Saint-Dumas tout en faisant preuve d’un flegme tout britannique : "- Vous seriez aimable de retirer ce couteau de ma gorge. C’est fort distrayant." Il est vrai qu’il doit composer avec un nain fanatique et un novice qui lorsqu’il revêt le masque d’Azrael change de personnalité sous l’effet du conditionnement qui l’a transformé en meurtrier. Cet album bénéficiant d’un dessin efficace introduit le personnage d’Azrael qui par la suite remplaça Bruce Wayne lorsque celui-ci fut grièvement blessé.
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Date de parution | Avril 1993 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Une épée enflammée, les templiers, un gnome et Batman - Il s'agit d'une histoire complète initialement parue sous la forme d'une minisérie en 4 épisodes en 1992/1993. le scénario est de Dennis O'Neil, les dessins de Joe Quesada, l'encrage de Kevin Nowlan, et la mise en couleurs de Lovern Kindzierski. L'histoire se situe peu de temps avant Knightfall. Quelque part à Gotham, un individu habillé d'une armure de templier avec une épée enflammée (Ludovic Valley) vient exercer vengeance sur Carleton LeHah. Malheureusement l'affrontement ne se termine pas à son avantage, et il est obligé de fuir l'appartement de LeHah (après une chute par la fenêtre, grièvement blessé par les hommes de main de ce dernier). Il choit au beau milieu d'une parade célébrant la fondation de Gotham, et se traîne dans une ruelle. Après s'être débarrassé de son costume trop voyant, il trouve refuge chez Jean-Paul Valley (son fils) où il rend son dernier soupir après lui avoir dit où il avait caché son habit d'Azrael et comment contacter l'Ordre sacré de Saint Dumas. Jean-Paul Valley se rend en Suisse où il rencontre Nomoz (une espèce de Gnome) qui lui explique qu'il est le récipiendaire du titre d'Azrael et que son père l'y a préparé durant son enfance par un conditionnement subconscient appelé le Système. Ayant eu le rapport de police concernant les 4 morts et 14 blessés lors de l'apparition d'Azrael, Batman s'intéresse à l'affaire, d'autant qu'il avait déjà repéré LeHah comme un trafiquant d'armes de haute technologie. Dans son introduction, Archie Goodwin explique que le responsable éditorial de cette minisérie était un peu gêné aux entournures dans la mesure où il était hors de question d'éventer l'importance du rôle de Jean-Paul Valley dans la saga Knightfall. Ainsi donc cette histoire devait être capable de capter l'attention (et l'acte d'achat) des lecteurs sans pouvoir se prévaloir de son importance capitale pour la continuité à venir dans les séries Batman. Il revenait donc à Dennis O'Neil de concocter une histoire d'origine qui tienne la route pour elle-même afin d'introduire ce nouveau personnage. C'est la raison pour laquelle la minisérie met également en scène le personnage de Batman qui sert de caution à l'introduction d'Azrael. La personnalité d'Alfred Pennyworth (qui sert de compagnon route à Batman pendant ses pérégrinations) est peu développé, et ses sarcasmes habituels manquent même de mordant. Joe Quesada dessine un Batman gothique à souhait avec d'étranges protubérances agressives dans sa cape, ce qui ajoute encore à son aura de mystère en maintenant à distance ceux qui l'entourent. O'Neil dépeint un Batman déterminé sans être obsédé, utilisant ses talents de détective, sans paraître omniscient. Il en fait également un être faillible qui se fait capturer malgré sa vaillance et sa perfection physique. Étrangement et sans réelle justification, Bruce Wayne a l'air tout à fait oublieux de protéger son identité secrète puisque Batman se fait aider publiquement d'Alfred Pennyworth et que ce dernier dévoile l'identité de Batman à Jean-Paul Valley et Nomoz sans motif clairement discernable. Mais le vrai personnage principal de ce récit n'est pas Batman, c'est plutôt Jean-Paul Valley, ou plus précisément le mystère qu'est Azrael. O'Neil s'appuie sur des recettes éprouvées : une responsabilité qui se transmet de père en fils, un Ordre mystérieux agissant dans la clandestinité, une relation avec les templiers, un chalet caché dans les montagnes suisses abritant une base souterraine, des fonds secrets détournés par un membre peu scrupuleux, des assassinats en série, un ennemi possédé par un mystérieux démon. On peut même dire qu'il n'a pas lésiné sur les mystères et éléments pulps en tout genre. C'est même la limite du récit dans la mesure où le lecteur n'apprend finalement pas grand-chose, et ne dispose d'aucune indication sur l'apparence des plus déconcertantes de Nomoz dans un contexte en décalage par rapport à cette créature mythologique. Les dessins de Quesada recèlent déjà toute la personnalité de ce dessinateur, et bénéficient de l'encrage soigné et peaufiné de Kevin Nowlan, un vrai travail d'orfèvre. Chaque trait et chaque contour de surface est pensé au millimètre près pour une expérience esthétique très riche. Quesada et Nowlan utilisent les surfaces noires pour donner plus de poids à leurs pages. La conception graphique de chaque personnage est pensée dans les menus détails. L'ambiance globale accentue l'aspect gothique de Batman et Azrael, ainsi que le mystère dans lequel les 2 personnages se débattent. Ils ont passé un temps impressionnant à peaufiner les textures des costumes et des décors. Sur chaque page, le lecteur s'arrête sur une case plus réussies que les autres qui met en avant leur talent : la façon de jouer avec l'espace blanc de la neige, la forme expressionniste de la cape de Batman, le reflet bleu acier sur les lunettes de soleil de Bruce Wayne, le visage démoniaque de LeHah possédé par Biis et défiguré par une cicatrice (avec son œil mort), la texture des flammes, leur caractère presque vivant, etc. Par la suite (après Knightfall), le personnage de Jean-Paul Valley aura droit à sa propre série continue : 100 épisodes de 1995 à 2003. Ce tome a pour vocation d'introduire un personnage intriguant ayant vocation à devenir incontournable dans les séries Batman dans les épisodes suivants. O'Neil, Quesada et Nowlan effectuent un travail honnête, mais qui souffre un peu de la lettre de commande des responsables éditoriaux : l'empilage d'éléments hétérogènes, de mystères non résolus finit par laisser le lecteur sur sa fin. le travail de Quesada est déjà impressionnant d'inventivité même s'il aurait mérité d'être mieux canalisé. L'encrage de Kevin Nowlan est un travail d'orfèvre qui mérite d'être admiré, mais qui n'intéressera qu'une partie des lecteurs. Pour compléter cette introduction à Knightfall, il est possible de découvrir le personnage de Bane dans La revanche de Bane.
La mini-série qui introduit Jean-Paul Valley, le personnage qui remplace Batman dans Knightfall. C'est donc une histoire importante dans l'histoire de Batman. Elle est sympathique quoique je ne la classerais pas dans mes Batman préférés, la faute à la narration qui est un peu lourde qui m'a enlevé un peu de plaisir que j'avais durant ma lecture. J'ai bien aimé le personnage d'Azrael et les éléments autour de cette ordre de Saint-Damas sont très intéressants. J'avais envie d'en apprendre plus sur ce groupe ! L'histoire est bien menée et j'aime bien comment les autres montrent les talents de détective de Batman. Le dessin est classique et j'aime mieux ce style que les dessins froids et sans âme qu'on retrouve dans la plupart des comics de super-héros modernes. Un bon Batman à lire si on est fan du personnage.
Concis, efficace, mise en couleur certes à l'ancienne mais efficace et plutôt en accord avec le récit (plus de bleu quand Batman est plus présent sur la page et plus de rouge quand c'est Azrael). Ce que je trouve intéressant, c'est qu'en faisant un peu plus la connaissance de Jean Paul, on comprend encore plus à quel point Bruce préfère se débrouiller sans Dick... sinon il aurait pas choisi de former un psychopathe en puissance à devenir Batman. Mais on comprend pourquoi Bruce tente le pari risqué de céder sa cape à Jean Paul quand on voit ce dernier sans son masque en étudiant modèle. La dualité entre Azrael et Jean Paul est d'ailleurs bien mise en évidence, chose que l'on voit plus dans No man's land que dans Knightfall... et d'ailleurs je trouve que ce petit récit permet de voir pourquoi Knightfall finit ainsi. Et puis zut c'est pas souvent que Batou se fait enlever !! et c'est dans ce genre de récit que l'on comprend le besoin que Batman/Bruce a d'avoir Alfred à ses côtés (en plus d'être une source de sagesse et de conseil). La lame d'Azrael n'est pas le meilleur spin off que j'ai pu lire de Batman (à mon sens ça reste In Rome avec Catwoman) mais il est vraiment sympathique à lire. L'intro de knightfall à la fin du tome est pas mauvaise mais largement dispensable, puisqu'on ne voit que des choses que l'on comprend (si ce n'est pas montré d'ailleurs) dès les premières pages du premier tome de l'arc knightfall. Je me suis même d'ailleurs demandé si ces dernières pages de la Lame d'Azrael ne figuraient pas dans Knightfall mais après une vérification rapide, il semblerait que non. Son plus gros défaut reste peut-être une durée un peu courte... mais c'est du chipotage car je pense que le récit aurait manqué d'équilibre s'il avait été plus long. Je le conseille vivement à ceux qui ont aimé Knightfall, vous ne l'aimerez qu'encore plus et ceux qui ne l'ont pas lu... bah lisez le et si ça vous a plu, lancez vous dans Knightfall :)
Je me suis laissé aller à prendre cette BD principalement pour savoir d'où débarquait le personnage de Jean-Paul Valley dans le fameux arc narratif Knightfall. Et je dois dire que je fus surpris. Contrairement à l'autre arc narratif, l'histoire est ici bien courte, condensée, presque trop d'ailleurs, je pense que certains détails n'auraient pas dérangé à être un peu étoffés, mais ne crachons pas dans la soupe, c'est déjà pas mal. Après, ça reste un Batman un peu vieillot avec certains aspects un peu gênants (notamment dans son invincibilité à lui et à Valley). Le dessin est agréable, je m'attendais à un style plus rétro mais ça passe très très bien. Sans aller jusqu'à dire que les planches sont magnifiques, je dois dire qu'elles ressortent bien. On peut d'ailleurs comparer avec la courte histoire à la fin, qui sert de prologue à Knightfall. Il n'y a pas photo, le premier est largement plus dynamique. Par contre j'ai du mal avec les couleurs. Par contre je ne sais pas si l'achat est rigoureusement indispensable. Si vous êtes fan de Batman, n'hésitez pas, c'est agréable à lire, même si ce n'est pas la plus marquante des aventures, mais pour les autres, je ne peux pas vous le recommander. C'est une histoire dispensable dans l'univers, et qui concerne plus les fans voulant retrouver les lignes narratives. Si vous avez lu Knightfall, ça peut vous intéresser. En résumé rapide : sympathique mais dispensable.
Ce titre peu connu, voir obscur par chez nous est pourtant le prologue à une épopée majeure dans l'histoire du Batman. Sword of Azrael introduit le personnage de Jean Paul Valley, un des futurs alliés de Batman. Un des rares personnages à avoir porté le costume emblématique du protecteur de Gotham, pendant que Bruce Wayne avait la colonne vertébrale brisée suite à un combat contre Bane (dans la saga KnightFall). Autre fait notable, il s'agit d'une histoire traitée par deux auteurs de renom, Joe Quesada et Denny O'Neil et elle se révèle riche et intelligemment pensée. On peut néanmoins reprocher à l'ensemble une densité qui a de quoi rebuter. Le scénario est complexe, la narration n'est pas des plus fluide mais ces menus défauts n'empêche pas cette aventure de tenir la route. Parce que mine de rien il se passe des choses dans cette histoire dépaysante pour le héros gothamite, on parcours le globe, on entend parler du mystérieux ordre sacré de St Dumas, le personnage d'Azrael ne manque pas de charisme, ça swingue bien au fil de l'histoire... Et c'est plutôt bien dessiné, dans le style sobre, ce qui permet finalement à cette oeuvre d'accuser son age avec une certaine fraicheur. Pas mal pour un comic de 1992 (un moment de crise créative pour les aventures de super-héros...) ! Bref, retenez ceci : Sans être extraordinaire, ce vieux bouquin vaut son pesant de cahouètes pour celui qui s'intéresse au mythe Batman. A lire donc... JJJ
Certains récits dénotent dans la production du dark knight. Celui-ci en fait partie mais il n’en demeure pas moins plaisant et divertissant. On rencontre de nouveaux personnages le temps d’un récit, ce qui n’est pas pour me déplaire d’autant que cela apporte forcément une fraicheur et une originalité à l’histoire. Batman n’a pas le monopole de la présence, il se trouvera même en mauvaise posture. Le scénario est bien construit, il m’a bien plu sur toute la longueur. Graphiquement c’est également efficace. Pourtant « Batman – Azrael » date du début des années 90, on peut considérer que le dessin a bien vieilli. Durant cette histoire, le personnage de Batman n’évolue pas vraiment mais les autres personnages sont intéressants et apportent un réel équilibre à l’ensemble. A découvrir, il faudra tout de même s’orienter sur l’occasion car cette édition ne se trouve plus dans les librairies.
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