Carthago Adventures
Série de spin-offs de Carthago. A voir aussi : Carthago
Cryptozoologie L'Homme-singe Spin-off
On connaît le succès qu'ont rencontré les deux premiers tomes de Carthago, et l'attente que suscite la suite de la série parmi les lecteurs et les libraires. En attendant la suite, chaque album de la préquelle Carthago Adventures donnera à lire une histoire complète, réalisé par un dessinateur différent, qu'on pourra lire sans nécessairement connaître la série mère. Dans Bluff Creek, qui se situe des années avant le fil conducteur principal de Carthago, on retrouve le Centenaire, pas encore magnat de la multinationale Carthago, et l'aventurier London Donovan, déjà de tous les mauvais coups ! L'action se situe en 1985: sur la foi d'évènements survenus des décennies auparavant sur le site de Bluff Creek, en Californie du Nord, un richissime collectionneur, alias Le Centenaire, est intimement convaincu qu'une colonie d'hommes des bois Big Foot s'y cache. Il décide de monter une expédition, afin d'en capturer un vivant... Mais il ignore quel secret l'attend là-bas.
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Date de parution | 13 Avril 2011 |
Statut histoire | Une histoire par tome 6 tomes parus |
Les avis
Bigfoot, Chipekwe et aujourd'hui Apaloovik. Sans déc, tu te vois dire à un de tes potes: "Tiens hier j'ai lu Chipekwe et après dans la foulée Apaloovik!" Le mec y te regarde, puis comme c'est ton pote il te demande de répéter. Toi t'es un mec cool tu crois faire du prosélytisme donc tu lui en remets une couche. Lui :" Ah ouais super!". Mais tu peux être sur d'une chose c'est que dans 5 mn il se rappellera pas du tout du nom de tes BD. Oserais je dire que moi même dans 5 jours je n'aurais qu'un vague souvenir de ces histoires? Et pourtant je me disais qu'avec ses spin off la série mère nous aiderait à faire un peu la lumière sur les sus dits personnages. Raté encore une fois. C. Bec est un scénariste de génie, génie des affaires, qui arrive à entretenir un "suspens" pas franchement ébouriffant. Sans blague! vous n'aviez pas pigé que la grosse bête qui cassait les bateaux était une sorte de mégalodon qui vivait peinard dans une grotte très très profonde et sans contact avec le reste de l'océan, au passage je me demande bien ce qu'il pouvait bouffer le pauvre bestiaux, et hop voilà t'y pas que son bébé se cogne la tête très fort sur un voilier, genre en résine ou plastique et pof il meure mais arrive à se traîner sous un iceberg, avec une grotte, et on le retrouve mort, tranquillement couché sur une sorte de "plage " de glace (comment il est aller se foutre là est un mystère mégalodontesque). Forcément sa maman est très en colère et décide de sauter hors de l'eau comme à Dysneyworld et hop elle retombe sur un bateau avec des gentils pêcheurs. Oui je sais dans le tas y a un gros bourrin qui mérite son sort. Fin de la phrase, je m'énerve, je m'énerve mais bon allez y avec juste un poil de recul et dites moi ce que vous en pensez réellement. Personnellement alors que le dessin est pas mal fichu, j'ai vraiment l'impression qu'on nous prends pour des gros couillons, pardon site adoré, mais là franchement je suis énervé. Bon pas trop quand même j'ai eu l'honneur de lire cette BD dans le cadre d'un jury pour un festival à venir. C'est pas mon favori pour être le grand prix!!!! Si, finalement j'y reviens, parce que je suis consciencieux je me le suis retapé pour voir. Et là sans blague j'ai ri, mais au final , ben c'est pas drôle, et je crois en plus que C. Bec voulait nous faire un truc encore plus effrayant que "Jaws". Et je vous ais pas causé de la petite fille!!!!!! Zana: Merde les gars j'ai raté la BD précédente Amarok et voila t'il pas que je tombe sur Zana. Encore une fois C. Bec nous entraine dans une aventure dont il a le secret. Ce coup-ci il nous dégotte une tribu de néandertaliens qui vit peinarde dans les montagnes du Caucase. Faut aller y voir de plus près notre milliardaire habituel s'y colle accompagné d'un ancien boxeur qui pourrait être lui même un descendant de la dite tribu. Comme nous sommes dans le Caucase l'armée russe s'en mêle, il y a des satellites dans le ciel et à la fin un joli petit bébé néandertalien est abandonné sur le porche d'une grange. C'était quoi déjà que bouffait Casimir ? Du bloubi boulga, voila un terme qui résume à lui seul l'indigence du scénario de ce nouvel opus. Carthago adventures c'est fini pour moi, vous me raconterez. .
Je suis un grand amateur de la série Carthago que j’aime beaucoup. C’est presque une honte que de le dire mais je n’ai plus peur de rien même si de nos jours, le ridicule peut tuer. Mais comme dit le proverbe, vaut mieux un gogol en vie qu’un frimeur mort. Pour resituer le débat, on peut aimer des séries très commerciales aux facilités scénaristiques très convenues si le tout est bien réalisé car cela demeure du divertissement avant tout. Il faut dire que j’aime le thème des créatures monstrueuses supposées encore en vie. On appelle cela la cryptozoologie. Carthago traite sur le mégalodon qui donne d’ailleurs des idées actuellement au cinéma en témoigne le film « En eaux troubles ». Carthago Adventures est un spin-off qui nous dévoile les différentes aventures de London Donovan avec l’aide du centenaire des Carpathes. L’action se déroule une vingtaine d’année environ avant les faits évoqués dans la série mère. Chaque tome évoque une espèce légendaire supposé encore en vie si bien que cette série se décline en aventures indépendantes. Passons dans le détail des différents tomes pour bien s’accrocher au sujet. Tome 1: Bluff Creek J’ai bien aimé cette chasse au big foot qui reprend des éléments connus par les amateurs de cette célèbre bête aperçu pour la dernière fois dans les montagnes de la Californie du Nord. On sait depuis qu’il s’agissait d’une vaste supercherie. Cependant, Cathago Adventures va plus loin en indiquant que derrière le canular, il y a parfois une certaine vérité. La théorie concernant les hommes de Neandertal qui auraient survécu est également une approche intéressante car crédible. On sait par exemple que sur l’île sentinelle nord, il existe encore une tribu à l’état sauvage qu’il vaut mieux ne pas évangéliser sous risque de terminer troués de flèches. A noter que j’ai bien aimé le dessin ultra-réaliste et surtout très soigné qui met vraiment le récit en valeur. C’est vrai que cela ne sera pas forcément dans la surenchère mais c’est très bien comme cela. Cette partie de chasse est très prometteuse et on ne loupe pas un bout de l’intrigue captivante sur fond de légendes amérindiennes. Tome 2: Chipekwe Si on se force à prononcer plusieurs fois le titre, on peut le retenir sans aucune mauvaise foi. Là encore, cela commence avec le canular commercial concernant le monstre du Loch Ness. Nous aurons droit à la version namibienne avec un lac entouré de marais. Je n’ai pas trop aimé le graphisme qui a beaucoup changé par rapport au premier tome du fait d’un changement de dessinateur à chaque tome ce qui n’est guère favorable à l’uniformité de la série. Les têtes des différents protagonistes ont complètement changées ce qui peut déstabiliser le lecteur. En l’occurrence, le dessin et les couleurs ne mettent pas forcément en valeur le scénario. Je relève également le manque de psychologie de la série surtout à la mort plutôt brutale de l’héroïne. Donovan semble passer très vite à autre chose tout en ne reprochant rien au centenaire des Carpates. On se croirait dans une aventure digne des années 60 où la mort n’était qu’une donnée parmi d’autre. Oui, c’est sans doute le titre le plus décevant de la série ce qui a justifié une avalanche de mauvaises appréciations des lecteurs. Cependant, il faut toujours continuer pour voir si la suite est ou pas du même acabit. Sachant que les équipes ont à chaque fois été renouvelées, cela donne tout de même une indication. Tome 3: Aipaloovik Ce tome semble trancher psychologiquement avec le précédent car notre héros est bien affecté par la mort de sa dulcinée. Je dirai pour rester aimable qu’il vaut mieux tard que jamais. A noter également qu’on voit comme une forme de clin d’œil le prénom que porte notre héros et qui rappelle le célèbre romancier Jack London auteur de l’appel de la forêt Nous aurons droit cette fois-ci à un monstre des profondeurs à la mâchoire prédatorienne qui hante les eaux d'un village de pêcheur en Alaska qui est apparu suite à mouvement sismique. Je trouve que c’est plutôt un opus réussi grâce à un effort sur la psychologie des différents personnages. Il faut dire qu’Alcante a plutôt bien fait son travail pour éviter une chasse au monstre un peu froide. On observera une mise en page au niveau des plans assez efficace avec un style encré plutôt réaliste. De bonnes vues aériennes également. Tome 4: Amarok On va partir toujours des croyances ancestrales entre le mythe et la réalité. Cela se passe cette fois-ci au Canada pas très loin d’ailleurs de l’Alaska. Notre héros va avoir affaire à des loups un peu particuliers. Il est vrai que cela demeure sans doute le récit le moins crédible car le plus fantastique. On sait tous que les loups-garous n’existent pas sauf dans l’imagination de quelques romanciers à la Twilight. On notera que nous avons également là les meilleurs dessins et la meilleure couverture. C’est vraiment un graphisme d’une beauté sidérante. Le dessinateur croate a particulièrement assuré. Tome 5: Zana Voici un tome qui se déroule sans Donovan qui visiblement est parti un peu fâché de sa dernière aventure avec le milliardaire cryptozoologue Feiersinger. Cela sera l’occasion de revenir un peu en arrière au temps de la guerre froide où le régime soviétique cachait également ses mystères au sein de la chaîne montagneuse de l’Oural où pourrait vivre une autre espèce d’hommes moins évolués à l’image de Neandertal. En effet, une théorie démontrerait que cette espèce aurait survécu jusqu'à aujourd'hui dans les régions reculées du Caucasse. Contrairement au précédent tome, c’est certainement le récit le plus crédible. L’almasty est d’ailleurs une créature qui ressemblerait au Yéti mais il vit lui dans les montagnes caucasiennes. A noter que j’ai reçu la nouvelle intégrale de cette série qui vient de paraître récemment comme cadeaux pour les fêtes de fin d’année. J’avoue que c’était un beau cadeau qui m’a fait particulièrement plaisir. Achat bien sûr conseillé pour offrir aux gens qu’on aime. Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
Riche idée que de faire des spin-offs de la série largement saluée qu'est Carthago, en attendant qu'Eric Henninot se remette à la suite. Bec s'y est donc collé, nous emmenant -a priori- sur les traces de nombre de créatures mythiques de par le monde. Le premier tome nous propose donc le Bigfoot, ou Sasquatch, et c'est une expédition dans les forêts montagneuses de Californie du Nord qui ouvre le bal. Le récit, même s'il est finalement sans surprise, est suffisamment prenant pour qu'on ne lâche pas sa lecture avant la fin des 54 pages, avec son lot de péripéties et de personnages énigmatiques. Plus que le Bigfoot, c'est le Centenaire qui intrigue le plus. J'imagine qu'il va être un filigrane de l'ensemble des récits qui feront partie de cette série de one-shots. Le deuxième tome nous emmène en Angola, sur les traces du Chipekwe, un saurien qui terrorise les populations locales mais reste très difficile à approcher. London Donovan et le Centenaire des Carpathes sont toujours sur le coup, et si l'on en apprend finalement peu sur leurs histoires personnelles, leurs personnalités sont suffisamment tranchées pour faire avancer le récit. Quant au monstre ici dépeint, il ne m'a pas vraiment convaincu, étant moins mystérieux, au final, que le Sasquatch. Côté dessin, j'avais déjà repéré le talent de Jaouen Salaün sur Nova ; c'est une bonne pioche, son style réaliste faisant merveille dans un récit de ce genre une fois de plus. Tout au plus chipoterai-je au sujet de certaines textures (informatiques, je suppose) qui manquent d'épaisseur ou sont trop "lisses". Sur le second tome c'est Max von Fafner qui officie, et j'aime un peu moins son trait que celui de Salaün, surtout sur certains plans rapprochés de visages ou des créatures. Cela dit la série est plus que divertissante, sur le thème de la cryptozoologie.
C'est de la bonne BD pop corn, mais comme il a été dit précédemment, il n'y a rien de neuf là dedans. C'est juste divertissant, ça se laisse lire sans déplaisir mais une fois la dernière page tournée, il ne reste absolument rien. J'ai lu ce one shot issu de Carthago il y a 2/3 mois et aujourd'hui il ne reste rien. Le dessin et la colorisation sont de qualité, on a affaire à un travail véritablement chiadé, mais pour cette série, ça sent par trop le filon bien exploité. Ça commence à me gonfler cette manie financière de multiplier les prequels/sequels/crossover et spin off sans prendre le temps de boucler la série originelle. Surtout quand l'intérêt en est très limité.
Le premier tome de cette série ne m'a pas convaincu. Le thème de ce tome est le bigfoot et Bec ne fait que reprendre tous les clichés sur le bigfoot et les amérindiens. C'est ça qui m'agace avec cet auteur. Il ne fait que reprendre les mêmes choses qu'on a déjà vues plusieurs fois alors que j'ai l'impression qu'il pourrait faire mieux. Enfin, cela donne parfois des trucs un peu divertissants, mais je ne me suis pas diverti en lisant ce tome. Le scénario est lent, prévisible et n'est pas crédible du tout. Les gens cherchent des preuves de l'existence du bigfoot depuis des décennies et les personnages trouvent facilement des indices. Franchement, à moins que tous les autres chercheurs n'aient cherché que durant 5 minutes, je ne vois pas comment cela peut être possible. Sinon, le dessin est passable mais sans plus.
J'accroche moyennement à la série Carthago et ce n'est que parce que le premier tome de ce spin-off était disponible en bibliothèque que je l'ai lu. Et je suis encore moins convaincu. L'histoire m'est apparue banalement plate. Le thème de la série, c'est la chasse aux créatures légendaires. Pour le premier tome, ce sera le Big Foot, le Sasquatch ou encore le Wendigo. Comme pour Carthago, Christophe Bec étale ce qu'il a appris dans son travail de documentation en parsemant son récit d'extraits de témoignages ou faux-témoignages réels, d'anecdotes historiques et de lieux où la créature aurait "vraiment" été aperçue. Mais si l'on devait résumer l'album, ce serait vite fait : une équipe d'aventuriers part à la recherche du Big Foot là où le canular le plus connu à son sujet a eu lieu, ils y trouvent une population locale qui manifestement sait pertinemment que la créature existe mais cherche à le cacher, ils trouvent des bouts de preuve et puis ils s'en vont, non sans laisser derrière eux quelques morts dramatiques. C'est sans surprise et les clichés y sont accumulés. Entre l'indien qui se transforme en monstre quand il est en transe et tue pour protéger son territoire sacré, l'armée qui sait tout mais masque la vérité pour préserver ses intérêts, la population locale qui sait tout mais ne dit rien sans qu'on sache pourquoi, et les scientifiques qui n'ont qu'à rester quelques jours sur place pour trouver toutes les preuves nécessaires (mais les gardent pour eux) alors que personne n'a jamais réussi à rien prouver depuis des siècles... Ça ressemble à un mauvais épisode d'une série américaine qui use d'une thématique battue et rebattue comme si les auteurs n'avaient pas d'idées bien originales pour combler le nombre d'épisodes à fournir pour finir une saison. C'est trop facile, trop convenu, ça n'a aucune crédibilité et ça m'ennuie.
Avis portant sur le premier tome : Bluff Creek Cette histoire indépendante et complète est bien dans l'esprit de la série mère Carthago. On y retrouve d'ailleurs un des personnages, le centenaire des carpathes. Le récit est très dense, chaque page est bien chargée avec des cases détaillées nombreuses et du texte en grande quantité. La lecture est plaisante cependant, l'histoire est bien rythmée et la narration fluide malgré son côté bavard. Le scénario mixte deux mythes avec intelligence : les big- foots et une légende indienne, le wendigo. Cette BD est un concentré de spectacle, on reconnait bien la patte de Bec. Le dessin est très beau, il y a du travail sur chaque planche, j'ai été conquis pas le style de Jaouen Salaun. Ce premier tome de "Carthago Adventures" est un récit complet totalement indépendant de la série mère, il peut s'apprécier tout seul. Note affinée : 3.5/5
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