S.A.M.
Après le Grand Effondrement, seuls quelques enfants et ados tentent de survivre dans la mégalopole, traqués par des robots tueurs chargés d'éradiquer toute trace de vie.
Après l'apocalypse... Robots Survival
Après le Grand Effondrement, seuls quelques enfants et ados tentent de survivre dans la mégalopole. Traqués par des robots tueurs chargés d'éradiquer toute trace de vie même végétale, ils se sont réfugiés dans les sous-sols et égouts, et ne remontent à la surface que pour chercher de quoi subsister. Un beau jour, Yann, l'un de ces enfants, à l'écart de son groupe, tombe nez à nez avec un robot de type inconnu. Se produit alors un événement qui pourrait changer la face de ce monde en perdition : le robot ne tue pas Yann, pourtant à sa merci ; sur la structure de ce robot, les initiales S.A.M... Texte : Dargaud
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Date de parution | 08 Avril 2011 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Je ne vais pas relever la côte de cette série qui, je pense, s’adresse vraiment aux jeunes ados. En tant que vieux con je ne m’y suis pas retrouvé, je trouve déjà le synopsis complètement improbable : des groupes d’enfants traqués par des robots, survivent dans une mégalopole dévastée. En fait, ça fait vraiment Terminator pour les jeunes mais l’âge de nos héros n’aide pas à trouver ça bien crédible. En plus si les premiers tomes passent encore, la suite se prend vite les pieds dans le tapis, je n’ai pas aimé la conclusion et toutes autres révélations. Bref pas conquis du tout, il faut dire que le genre Robots/Mécha n’est pas trop ma came (je suis allergique à Evangelion par exemple). Je ne retiendrais pas grand chose de ma lecture, si ce n’est le graphisme honnête qui flirte avec le manga, sinon pour moi Sam restera toujours le mec qui boit pas ^^.
C'est vraiment le schéma de série pour ados que je n'apprécie pas du tout. Je n'aime ni le scénario ni le graphisme. J'ai compris le scénario comme un réchauffé de thèmes à succès bien plus anciens. Le monde post apocalyptique, le combat contre les robots et la conversion d'un gentil robot renvoient aux années 80 où ces thèmes étaient très utilisés de Goldorak à Terminator. Pour se démarquer le scénariste reprend la thématique qui a fait le grand succès de Seuls entre autres avec quelques années de retard et un habillage Manga. Mouais ! j'y ajoute une action très lente, un vocabulaire constellé de vulgarités, une narration façon punch lines basiques et une somme incalculable d'invraissemblances dès que l'on réfléchit deux secondes aux situations. Pour faire djeun les auteurs ont choisi le mode proche du manga avec tous les défauts que je lui trouve. Des profils stéréotypés aux expressions figés et peu fluides. Une ressemblance qui bannit la diversité ethnique de la bande à Yann. J'y ajoute quelques plans hyper sexy de Ella (p20, 24 et 35) en mini short pour une gamine de douze/treize ans pas encore formée, c'est très limite. Je finis par une mise en couleur très pauvre qui travaille uniquement sur les bruns et les orangés sans aucune harmonie. Une très pauvre lecture.
Bof ! Mon fils est fan et je crois que c'est normal, car cela est destiné à des enfants de son âge (12 ans et demi). Le découpage et le dessin sont inspirés manga mais sans les traits destinés au noir et blanc, ce qui donne une belle BD colorisée mais aux dessins peu détaillés. L'histoire, sans avoir un rythme soutenu, brûle les étapes. Elle est linéaire et emprunte une route droite et lisse. J'aurais aimé plus de tournants, d'aspérités et d'à côtés pour pimenter cette histoire assez fade. La fin est improbable et gâche le peu qu'il y avait de bon selon moi.
D'emblée, cette aventure de science-fiction m'a fait penser à la série H.O.P.E. réalisé quelques années plus tôt. Il s'agissait également d'enfants terrés qui tentaient également de survivre dans un monde dévasté occupé par des robots sentinelles. J'ai crû à un mauvais plagiat mais fort heureusement le récit prend une autre direction à savoir la classique amitié entre un jeune et un robot. C'est fou les histoires où les auteurs tentent d'humaniser les robots. Ils n'ont visiblement rien compris à ce que peut être une intelligence artificielle. Pourquoi ne pas leur confier le pouvoir politique tant qu'on y est. Pour le reste, c'est plutôt bien dessinée dans un style manga et j'aime beaucoup ce genre d'univers. Le récit est parfois naïf dans les dialogues mais il est destiné plutôt à un public pré-pubère. La série était rangé au rayon jeunesse de ma médiathèque, c'est dire ! Bref, des thèmes assez classiques mais quand même assez bien exploités.
C’est surtout par la beauté des couvertures que cette série m’a fait de l’œil ainsi que la promesse que la série complète le sera en 4 tomes. Sur un scénario convenu mais intriguant de Richard Marazano qui mélange pèle-mêle les grands classiques que sont Terminator, Matrix, Je suis une Légende mais aussi le Character Design de Iron Giant pour l’allure générale et familière du robot SAM justement, on ne pourra pas dire que le récit est d’une grande originalité mais curieusement tous les ingrédients s’intègrent plutôt bien pour délivrer un récit d’anticipation et d’aventure rythmé et intriguant. Les dessins de Xiao Shang contribuent pas mal au charme par des dessins mi-européens mi-japonais mi-comics avec de larges décors des ruines d’une mégalopole sans horizon et des personnages immédiatement reconnaissables. Tout au plus pourrait-on pester contre la couleur informatique mais elle sert davantage les propos qu’elle ne les ruine en délivrant une couleur crépusculaire saisissante lors des sorties en surface ainsi qu’un éclairage amoindri et profondément sombre lors des séquences dans les refuges en égouts. Dans un futur plus ou moins proche où les adultes ont, semble t-il, tous été éradiqués par une révolte des machines, seuls les enfants survivent comme ils peuvent en cherchant furtivement vivres et médicaments en journée en se faufilant entre des robots belliqueux et se réfugient la nuit dans des abris de fortune terrés comme des rats sous les fondations. Yann se lie « d’amitié » par une rencontre impromptue avec S.A.M, un robot humanoïde de 10 m de haut qui semble le défendre et le suivre tel un toutou. Le petit groupe dont il est issu ne voit pas la chose d’un bon œil avant d’y trouver un espoir pour éradiquer toute menace. L’histoire est très simple à lire et laisse la part belle aux scènes d’action. Parfois un peu trop car on laisse volontiers la réflexion au vestiaire pour un récit plutôt destiné aux adolescents. Sans atteindre les énigmes de la série parallèle « Seuls » dont on peut y retrouver quelques similarités, il subsiste quelques scènes perturbantes et issues du film d’horreur comme un guet-apens macabre ou le cauchemar d’un protagoniste. Il y a suffisamment de pistes pour avoir envie d’y aller au bout même si j’aurais souhaité une narration un peu plus complexe. Voici une bonne série qui devrait s’achever avec un 4ème tome que j’espère dense (honnêtement, les 3 premiers tomes auraient pu être presque condensés en un seul) et qui n’a d’autre but que de divertir. Du bel ouvrage comme on dit malgré la frustration qu’on aurait pu faire un récit un peu plus ambitieux à mon sens. Wait and see.
Le graphisme de cette BD est plutôt sympa mais sans rien d'exceptionnel non plus. La colorisation est juste comme il faut. Si l'on suit bien l'histoire sans pétages de neurone, il faut bien avouer qu'on se trouve là dans une bande à destination des Ados. Je n'ai rien contre ce fait mais du coup tout cela reste bien propret, politiquement très correct. Je ne suis manifestement pas dans la cible mais je reconnais des qualités qui peuvent plaire avec ce scénario relativement convenu. Comme dit plus haut gentil tout cela. Je jetterais un coup d'oeil sur la suite mais sans en attendre des miracles.
Avis après lecture du tome 2. Doté d'un graphisme manga assez sympathique, on suit plaisamment l'histoire de ce Yann qui sent une connexion particulière avec un robot anormal à même de peut être changer le cours des choses, alors que le monde est dévasté par ces engins d'acier et qu'il ne subsiste que des groupes d'enfants traqués. Ca bouge bien, l’intérêt est maintenu correctement bien que l'on est cette sensation de naviguer en terrain déjà balisé par de multiples traitements antérieurs à cette série. Attention cependant, le dessin semble prendre une claque sur le second albums. Autant le premier paraissait bien traité, autant le suivant souffre d'une hâte palpable et qui nuit aux graphismes. Certaines parties sont limites bâclées, comme si une course contre la montre était engagée pour clore S.A.M. dans les 4 chapitres prévus dans les délais impartis. A mi-chemin donc, c'est pas mal et incite à lire tout de même la suite, mais relativement convenu dans son développement.
Tiens, revoilà Marazano ! Après la lecture de sa très bonne série Le Rêve du papillon, voilà que je retombe sur lui avec cette fois-ci au dessin Xiao Shang que je découvre pour l'occasion. Première confrontation avec le travail de cet auteur, et la première impression est plutôt bonne. Rien que la couverture donne envie ! Et la suite est du même tenant : un très bon travail de composition, un trait qui au premier abord semble assez commun, mais qui au fil de l'album révèle son caractère et sa singularité, et pour finir une colorisation que j'ai trouvée somptueuse et qui colle parfaitement à l'univers mis en place. Alors pourquoi se contenter de cette note ? Et bien, disons que le scénario qu'on nous distille avec ce premier tome, même s'il est sympathique, n'a rien de vraiment très original et que j'attends la suite de cette série prévue en 4 tomes pour me faire un plaisir de monter mon appréciation si le récit le mérite. En tout cas, les personnages sont attachants et j'attends la suite avec impatience, en espérant qu'elle soit à la hauteur de ce bon premier tome d'introduction.
S.A.M. est une série post-apocalyptique assez prenante pour le moment. Elle met en scène des groupes d'enfants et d'adolescents qui ont survécu à ce qui apparaît comme une guerre des robots contre les hommes, sans qu'on n'en ait l'explication pour le moment. Ils survivent dans les décombres et les souterrains des grandes villes, craignant à chaque instant d'être débusqués par les machines qui cherchent à tous les éliminer. Ce n'est pas très original présenté ainsi, mais l'ambiance est très bien rendue sans être glauque et on s'attache vite à ces jeunes protagonistes. Le dessin est assez personnel, malgré un look des personnages parfois très inspiré de Jamie Hewlett. La narration graphique est dynamique et prenante, malgré quelques petits passages d'action pas toujours parfaitement clairs. La relation entre le robot Sam et le jeune héros parait un petit peu facile pour le moment et on sent poindre une révélation assez plate du style "le robot dispose de la mémoire du père du héros" ou équivalent, mais pour le moment le récit est bien mené et j'ai envie de savoir la suite. Celle-ci est prévue en 4 tomes dont les titres sont déjà connues mais ne permettent pas vraiment de deviner ce qu'il va se passer. J'espère ne pas en être déçu ni voir la série abandonnée avant la fin.
Si aux premiers abords cette série semble rassembler pas mal d'éléments déjà vus ou lus à droite à gauche, la tournure prise par l'histoire est très prometteuse. Tout commence dans des décors post apocalyptiques, des ruines et des ruines, on y découvre un petit groupe de survivants, des ados en l’occurrence. Ils vivent cachés dans les égouts et ne sortent que pour trouver de quoi survivre. Bref rien de nouveau sous le soleil du coté de la mise en place, si ce n'est qu'on découvre un dessin très influencé par le manga, notamment au niveau des visages anguleux. Quoi de plus normal puisque le dessinateur est chinois. Les décors et les mises en couleurs sont très réussis, ce qui fait que même si l'histoire semble manquer d'originalité le début reste plaisant à lire. Et puis les premières péripéties arrivent, et tournent autour de la découverte d'un étrange robot. Alors que celui-ci est programmé pour éradiquer la vie, il va sauver celle de Yann, un des enfants. A partir de là va naître une histoire ambigüe entre les 2 personnages. Sans qu'il puisse l'expliquer le jeune homme sent qu'il est lié à cette machine. Il va tout mettre en oeuvre pour la réparer. On ressent une émotion sincère à la découverte de cette relation. Qu'est-ce qui les lie ? On ne le sait pas encore, cela semble être quelque chose de profond. Il n'en faut pas plus pour déclencher la curiosité et remporter l'adhésion du lecteur, ce qui ne semblait pas gagner au départ. Ce tome met en place une histoire surprenante et touchante. La note ne pourra que monter si la suite tient ses promesses.
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