Train de nuit
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Que ce soit pour le travail ou pour un déplacement personnel, Carole voyage toujours en train. Et toujours elle profite du voyage pour de nouvelles rencontres coquines.
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Que ce soit pour le travail ou pour un déplacement personnel, Carole voyage toujours en train. Et toujours elle profite du voyage pour de nouvelles rencontres coquines. Qu'il s'agisse d'un homme dans son compartiment, jeune ou vieux, seul ou à plusieurs, et même avec les femmes, il n'est pas un voyage dont elle ne revienne sans un souvenir humide.
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Date de parution | Janvier 1988 |
Statut histoire | Série abandonnée 2 tomes parus |
Les avis
Il s'agit d'une des toute premières Bd de Hugdebert (alias Guillaume Berthelot) qui sera prépubliée dans Bédé Adult en 1987, et déja il propose son thème des trains qui reviendra souvent dans son oeuvre érotique, comme notamment dans Les Voluptés de l'Orient-Express. Les fantasmes ferroviaires avec leur symbolique d'excitation procurée par le roulis des trains et par l'espace confiné des compartiments à couchettes a beaucoup inspiré cet auteur dont j'ai toujours apprécié le dessin. La bande n'a pas un scénario très développé, c'est les débuts de l'auteur qui se contente de lier une succession de scènes montrant des étreintes brûlantes par de très brefs intermèdes, Hugdebert fera preuve de plus de recherche scénaristique dans sa Bd suivante, Les Voluptés de l'Orient-Express. Au niveau graphique par contre, Hugdebert se montre plus séduisant, c'est un dessinateur pointilleux qui aime les décors soignés, et il multiplie angles et cadrages afin d'offrir une certaine originalité dans les positions érotiques, ces scènes sont soit très conventionnelles et classiques, soit plus recherchées, mais le résultat est toujours assez torride, c'est de la Bd pour adultes de bonne qualité, destinée à procurer une certaine excitation, avec un dessin très correct, bien que je le préfère lorsqu'il dessine en noir & blanc, et ce dessin qui ici est un peu irrégulier, s'améliorera grandement au fil des ans.
L’idée de départ est assez simple, et ensuite déclinée en diverses saynètes : nous suivons une jolie jeune femme, Carole, qui multiplie les voyages en train, dans le but principal – et quasi unique – d’avoir des aventures sans lendemain avec des voyageurs rencontrés au hasard. Véritable chasseuse, elle repère rapidement sa proie, et l’entraine (il faut le dire celle-ci est immédiatement consentante, ce qui simplifie quand même les choses, même si ce n'est pas toujours crédible !) vers son compartiment pour avoir avec elle (que ce soit un homme, une femme, ou les deux à la fois) des relations sexuelles torrides. Si nous apprenons que Carole est musicienne (ce qui justifie une bonne partie de ses nombreux déplacements), et si celle-ci nous livre une anecdote sur son adolescence censée nous expliquer ses fantasmes ferroviaires, il faut dire que la personnalité des protagonistes (Carole y compris) est généralement peu ou pas creusée. En effet, les transitions entre chacune des aventures sexuelles auxquelles participe Carole sont menues, elles s’enchainent vite, on est bien là dans une série pornographique (et ce côté-là est plutôt bien fichu). A noter que si les trains de nuit (même si au bout d’un moment, c’est aussi le jour que Carole « chasse ») avec leurs compartiments pas toujours très remplis facilitent les plans de Carole, le TGV, avec ses sièges individuels la pousse à se rabattre sur les toilettes, ce qui est moins confortable. Le dessin d’Hugdebert est très bon lorsqu’il s’agit de dessiner les scènes de sexe. Je l’ai trouvé plus inégal concernant certains autres détails (visages parfois). Et je pense qu’il aurait pu et dû se contenter du Noir et Blanc, car les couleurs, souvent un peu criardes, sont assez laides, accentuant le trait gras de certains visages. Hugdebert semble partager avec Carole certains fantasmes au niveau des trains, puisque ceux-ci sont souvent le décor des scènes lubriques qu’il dessine, que ce soit sur ce « Train de nuit », ou sur Les Voluptés de l'Orient-Express (où là le Noir et Blanc rend bien mieux que la version couleur de « Train de nuit »), voire même dans son adaptation de La Bête humaine de Zola. Note réelle 2,5/5.
Cette bande dessinée pornographique met en scène une femme prenant plaisir à draguer dans tous les types de train, même si sa préférence va pour ceux ayant des cabines personnelles dans laquelle elle peut ramener un homme qu'elle aura chassé. Les scènes et les partenaires sont variés. L'histoire est un minimum contextualisée et vraisemblable, la femme étant dans un orchestre et voyage beaucoup pour ses concerts. Le style littéraire notamment du texte narratif est un peu désuet par contre. Le dessin est parfois bancal avec des proportions étranges et les couleurs sont assez laides. Le tome 2 est un peu mieux sur ce plan. Bref pas trop mal dans le genre, un 3ème tome aurait pu faire tourner en rond les situations car déjà dans le 2ème tome "train de nuit" devient train de jour et hôtel.
Note : 2.5/5 Train de nuit est une bande dessinée à caractère purement pornographique dont la qualité est plus ou moins défendable. Elle met en scène une jolie blonde qui passe son temps à voyager dans les trains, le plus souvent entre l'Allemagne, l'Autriche et l'Est de la France, et qui a pour passion de coucher immanquablement avec un ou plusieurs hommes ou femmes à chaque voyage. Au rayon des qualités de cette série, il y a un dessin très correct même s'il parait un peu désuet, des scénarios un tout petit peu faciles mais qui tiennent la route, et une héroïne assez crédible puisque dotée d'une vraie volonté et d'un don manifeste de la drague intensive. Les scènes porno, très nombreuses, ne sont pas pas mal rendues, même s'il faut adhérer au fantasme de baiser dans les toilettes ou sur la couchette d'un train. Au rayon des défauts par contre, il y a la brièveté presque télégraphique des scènes de transition entre les passages porno. Ces scènes durent rarement plus de deux pages où la narration nous explique qu'en deux clins d'oeil et un échange de phrases l'héroïne a alpagué un nouveau partenaire sexuel dans un bar ou au détour d'un couloir de train, et hop ils se retrouvent ensemble pour la baise. Ca manque de piquant et d'érotisme même si ce n'est parfois pas si mal foutu. Il y a aussi une ambiance un peu démodée dans ces récits qui fleurent la production pornographique allemande des années 80. La colorisation n'est pas terrible du tout non plus. Et puis le semblant de scénario qui se met en place à partir du second tome, avec la relation plus ou moins amoureuse entre l'héroïne et un homme au caractère très proche d'elle, ne trouvera jamais de fin puisque la série s'achève sur un "fin de l'épisode" qui restera sans suite.
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