Un sac de billes
Adaptation du chef d'oeuvre de Joseph Joffo.
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Septembre 1941, Jo a 10 ans. C’est un gamin parisien, un joyeux poulbot farceur et dégourdi du 18ème arrondissement. Il est le dernier d’une fratrie de six enfants, et est très proche de Maurice, son aîné de deux ans à peine. Mais les Allemands occupent Paris ; le port de l’Étoile Jaune devient obligatoire pour tous les Juifs ; la menace fait plus que gronder… Les parents de Joseph décident donc que leurs deux cadets doivent fuir pour gagner la zone libre et rejoindre leurs frères aînés à Menton. Avec alors pour tout bagage, une consigne de survie martelée violemment à leurs oreilles : « Ne dis jamais que tu es juif ! », quelque 5 000 francs de l’époque, leur intrépidité, bon sens et innocence, Maurice et Joseph prennent la route de la liberté, celle de tous les dangers. Passer inaperçus, travailler un peu, déjouer les interrogatoires, rechercher une famille éparpillée… Un long chemin semé d’embûches immondes et heureusement de bonnes âmes, un parcours initiatique, qui forge et marque un homme pour toute son existence.
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Date de parution | 07 Avril 2011 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Je n'ai malheureusement pas retrouvé la même intensité émotionnelle qui m'avait tant bouleversé lors de ma lecture du roman. Les moments de tension, si marquants dans le livre, m'ont ici semblé manquer de rythme et de profondeur. Bon, mes souvenirs remontent à plus de 20 ans, donc je compare surtout avec les impressions émotionnelles que le roman m'avait laissées. Le dessin et la colorisation ne m'ont pas non plus vraiment convaincu, mais c'est sans doute parce que je les compare aux images bien plus réalistes et sombres que j'avais en tête. Si je mets de côté cette comparaison, ce style de dessin m'aurait totalement charmé dans une autre lecture. Cela étant dit, quelle agréable surprise de découvrir cette adaptation en BD ! Même si elle ne m'a pas transporté autant que le livre, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette intégrale. Quelle aventure, et quelle force mentale pour des enfants si jeunes ! c'est un périple incroyable à découvrir !
Grâce à Partitions irlandaises qui m’a fait très bonne impression, je poursuis ma découverte d’autres œuvres des mêmes auteurs. Je n’ai lu que le 1er cycle (T. 1 et 2) via l’intégrale et je ne connais pas le roman mais ma lecture me fut bien sympathique. Bailly continue de me régaler, j’ai trouvé son trait ici un peu moins brut, le tout est toujours agrémenté de chouettes couleurs et dans une narration impeccable. Niveau histoire, l’occupation a déjà été maintes fois montrée, j’avais un peu peur d’un récit de plus sur la période mais Un sac de billes se révèle accrocheur dans son traitement. Nous suivrons 2 frères (de 10 et 12 ans) courageux et débrouillards dans leur périple pour rejoindre leur famille en zone libre. Un voyage semé d’embûches pour de jeunes enfants, ils échapperont à de sacrées situations par leur habilité et rencontres heureuses. Malgré la peur, l’angoisse, la souffrance de ces années, j’ai trouvé le récit rempli de gaieté et d’espoir. Une belle découverte.
Une nouvelle fois sans le savoir au moment d'emprunter ces 3 tomes, je découvre (encore et encore) l'existence d'un roman à travers la BD. Je ne pourrais donc pas dire si l'adaptation est fidèle, mais en ce qui me concerne j'ai beaucoup apprécié cette lecture. Le dessin m'avait déjà sauté aux yeux. Ce crayonné donnant des figures esquissées s'accompagne bigrement bien avec la couleurs réalisées à l'aquarelle et au ton chaud. Les "surcouches" à la colorisation plus foncée donnent beaucoup de vies aux scènes et aux personnages, l'auteur joue ainsi pour faire apparaître les ombres ou les réactions émotionnelles des personnages à travers leur peau. J'aime vraiment beaucoup et je regarderai de près les autres travaux de ce dessinateur. Un petit bonheur. L'histoire qui l'accompagne est aussi belle et douce, alors que le contexte de l'intrigue est un drame humain. Le premier cycle (T1 + T2) démarre sous l'Occupation au moment où, à Paris, l'Allemagne Nazie impose aux juifs de porter l'Etoile jaune. Grâce aux discours de parents circonspects et habiles, les 2 jeunes garçons (possédant les mêmes qualités) comprennent qu'il faut quitter Paris au plus vite pour se rendre à Nice dans les meilleurs délais, pour rejoindre les 2 autres frérots, plus grands, qui y vivent. Ils sont très jeunes et apprendront donc à devenir des hommes, débrouillards et plus malins que leurs ennemis. On peut ressentir peut-être le caractère autobiographique de l'œuvre originale par son originalité et sa simplicité. En effet, c'est avec beaucoup de recul et d'humilité que l'auteur (ne pas oublier son écrivain fantôme) raconte ses aventures. Pourtant, notre imaginaire collectif tend à penser qu'il a dû en baver bien plus que ça. La Chance avait tout d'une situation rarissime et aléatoire pour les juifs sous l'Occupation. Or, dans ce récit, désolé mais il semble que ces deux p'tits malins ont eu le cul bordé de nouilles! C'est peut-être aussi ce que voulait transmettre le scénariste (auteur), s'ils s'en sont à peu près sortis, c'est parce-qu'ils ont eu de la chance, ou qu'ils l'ont provoqué parce-que, encore une fois, ils savent se débrouiller, ils cherchent à tirer les ficelles, ils sont entreprenants et ils semblent naturellement appréciés de beaucoup, et de tout bord. Petite parenthèse: une histoire fictive à ce sujet peut avoir tendance à dépasser le réalisme, et ça peut très bien finir (Inglorious Bastards). Il peut aussi y avoir un sentiment de rabâchage (ce nombre de films sortis pour relater l'histoire d'Anne Frank, combien sortent du lot ?). Et le pire pour moi, c'est les réalisations qui viennent ajouter des couches et des surcouches de sentimentalisme pour faire pleurer les chaumières. Je pense à la Rafle, réalisé par Roselyne Bosch. La comparaison au film m'apparaît opportun car la présence centrale de personnages juvéniles m'y a fait penser. Le film recherche le drame par la séquestration, tandis que la BD recherche une certaine victoire par la fuite. Forcément, ces 2 lignes de conduite influencent les péripéties mais honnêtement, je suis davantage intéressé par le déroulé historique qui se dégagent de ce récit plutôt que de celui de la Rafle. Derrière les scènes, le témoignage m'apparaît plus sincère, factuel et personnel. Fin de la parenthèse. J'ai également lu le T3, je comprends qu'on continue l'adaptation du roman. L'Allemagne Nazie chute et les Alliés sont encore parsemés sur le territoire français. Cette fois, on suivra exclusivement Joseph Joffo puisque son grand frère s'est rangé. Mais Jo a bien appris des débrouillardises passées du frérot, alors il aime toujours autant fouiner dans les combines pour gagner de l'argent en dehors de l'école et pour se faire respecter. L'évolution du personnage est réussie, on sent qu'il a appris à "être un homme" alors qu'il était encore tout chétif au 1er tome. Cela paraît logique pour le lecteur, c'est tout ce dont on peut s'attendre après qu'il ait réussi à échapper aux nazis et aux soldats de Vichy... Mais la retranscription de sa personnalité apparaît brillante. J'ai tout de même préféré le premier cycle pour son caractère justement moins autobiographique. Car ici on perd le contexte de l'Occupation, ce qui m'a fait perdre un tout petit peu d'intérêt pour l'intrigue. Je chipote. La prudence et la malice comme armes pour contourner les rafles, et l'insouciance pour nous rappeler qu'au fond de ces personnages se cachent toujours une âme de gamin. Beaucoup de poésie derrière ce récit aux apparences simples, je vous invite à découvrir cette histoire. J'ajouter que le tome 3 peut déjà se lire même si le T4 n'est pas encore sorti puisque l'épilogue conclut clairement l'épisode.
C'est amusant car sur la base d'un extrait lu quand j'étais enfant et d'un peu de connaissances de pourquoi le roman s'appelle Un sac de billes, je m'étais fait une idée finalement assez fausse du contenu de l'oeuvre de Joseph Joffo. Je ne m'imaginais pas qu'il était aussi mouvementé et mettait en scène des enfants si débrouillards qui traversent le pays entier et vivent ensuite de multiples combines dans le Sud de la France occupée durant presque deux années de guerre. Je ne m'imaginais pas non plus un tel hommage à la famille et à un père finalement disparu. Et c'est grâce à cette très bonne adaptation que j'ai pu découvrir cela. Le dessin, même s'il parait un peu brouillon dans son trait, est très bon. Les personnages sont vivants et les décors sont soignés et ressortent très bien. C'est joli à regarder et on est bien plongé dans le cadre de l'époque sans les trop classiques ambiances grises et mornes d'autres récits sur la seconde guerre mondiale. Ici il y a du soleil, de l'espoir et de la vie à l'image des deux jeunes héros et de leur motivation. L'histoire racontée dans le premier tome est un long voyage de fuite de Paris à la côte d'Azur avec son lot de moments stressants et d'envie que les enfants s'en sortent bien. Le second tome, lui, est un peu moins linéaire puisqu'il raconte comment les héros se débrouillent ensuite en famille pour continuer à vivre durant la guerre et éviter de se faire arrêter. C'est un récit intéressant et prenant. C'est d'autant plus marquant qu'on sait qu'il s'agit d'une histoire vraie et que certains passages paraissent presque invraisemblables tant les choses sont passées près de la catastrophe tout en les évitant d'extrême justesse. J'apprécie le fait qu'il ne sombre jamais dans le pathos, le manichéisme ou le désespoir. Et j'ai trouvé la fin sobre et touchante. La belle adaptation d'un bon roman.
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, je n'ai jamais lu le roman de Joffo, peut-être parce qu'à l'époque où il est paru, je n'étais pas encore assez réceptif pour la guerre en roman. Ce livre est considéré comme un classique de la littérature contemporaine, au même titre que Vipère au poing, Thérèse Desqueyroux ou le Cheval d'orgueil... en tout cas, ce fut un best-seller en 1973, je m'en souviens très bien. Je ne sais pas donc si l'oeuvre est fidèlement adaptée, mais d'emblée, le ton me séduit, j'aime ces odyssées de guerre un peu désespérées avec un mix de légèreté et de gravité, où des personnages doivent vadrouiller beaucoup pour atteindre un but. Et ici, c'est très authentique, bien relaté, pris sur le vif, car c'est autobiographique, et surtout vu à travers un regard d'enfants. Cette odyssée humaine de 2 jeunes garçons est attachante, sensible, sans être larmoyante (ce qui aurait plombé le récit), il y a une juste dose d'émotion, pas trop, on n'est pas non plus dans le mélo ultra pathos. On comprend le parcours du combattant que devait représenter le fait d'échapper aux Allemands pour des juifs dans cette France occupée ; et même dans la zone libre, il y avait des risques, c'est bien démontré ici. Ces garçons ont eu quand même d'incroyables coups de chance, ils ont échappé de justesse à des rafles ou des contrôles d'identité qui auraient pu leur être fatals. Le seul obstacle pour moi dans cette Bd, fut le dessin. J'hésitais à la lire au départ quand je vis ce dessin qui n'entre pas dans mes goûts, mais la réputation du roman de Joffo a pris le dessus. Je ne trouve pas ce dessin joli, il est inesthétique, j'aurais préféré un dessin plus lisse qui m'aurait sans aucun doute plus fait vibrer, mais j'ai dû faire avec, ce fut parfois difficile, mais heureusement que la force et l'attrait du sujet avec les péripéties qu'il comporte, étaient à la hauteur de mon attente. J'ai bien aimé le clin d'oeil au "Tour de la France par deux enfants" par G. Bruno, récit-feuilleton à épisodes, véritable guide de géographie civique et morale utilisé en classe et permettant aux écoliers de découvrir leur pays ; cet ouvrage apparait dans la case où le père indique aux garçons de se rendre à Hagetmau. On peut comparer le périple de Jo et Maurice à celui des héros de ce guide (j'en possède une réédition avec fac-similés des gravures XIXème). Le découpage est parfaitement réussi, la tension dramatique entretenue, la narration à la première personne pas envahissante, bref c'est une Bd de qualité que j'ai découvert sur un sujet prenant, qui soulève quelques points douloureux sur cette sombre période de l'Histoire. Alors 3 étoiles seulement ? ben oui, à cause du dessin tout simplement, sinon c'était 4..
Cette série en deux tomes est l'adaptation du très célèbre roman de Joseph Joffo que j'ai lu il y a très longtemps comme beaucoup de collégiens de cette époque ancienne ( c'était dans les années 80 d'accord mais c'est tout de même pas si vieux n'est-ce pas?). En tout cas d'après mes lointains souvenirs le scénariste a bien respecté l'œuvre originale et l'on prend beaucoup de plaisir à parcourir avec nos héros de nombreux départements français de l'époque qu'ils se situent en zone libre ou en zone occupée. Kris ,grâce à qui nous devons de très bonnes séries (Notre Mère la Guerre et plus récemment Les Brigades du Temps),nous replonge avec brio durant la pire période qu'ait connu la France, c'est à dire l'occupation allemande avec toutes les horreurs qui se sont produites durant celle-ci . Le sujet principal traité dans ce diptyque est la persécution des juifs français et leur déportation. Grâce à la fuite de deux enfants juifs parisiens dans le sud de la France nous suivons les grandes lignes de cette triste période. Cette histoire très bien adaptée a réussi à me faire prendre beaucoup de plaisir malgré les horribles faits traités par ce récit et même s'il n'y a pas trop de surprise pour ceux qui connaissent le roman de Joffo. . Le dessin , même si ce n'est pas celui que je préfère, s'adapte parfaitement au récit. Alors je ne peux que conseiller la lecture et même l'achat de ce très beau diptyque aux fans de l'auteur , mais aussi à ceux du roman original car je ne pense pas qu'ils seront déçus.
Kris et Vincent Bailly, deux auteurs que j'affectionne et dont j'apprécie le travail, reprennent du service ensemble pour l'adaptation d'un des grands classiques de la littérature française : cool ! En même temps c'est le genre de défi qui peux se révéler casse-gueule tant les gens vous attendent au tournant pour ce genre de "sacrilège". Rassurez-vous, je ne serai pas de ceux-là, car moi et la littérature classique imposée, ça fait deux. Grand lecteur, oui, mais j'ai toujours revendiqué le droit de choisir mes lectures, quitte à me planter ou à passer à côté de certains monuments malgré des appels du pied (trop) insistants. Du coup : pas de comparaison avec l'original pour ce qui me concerne, j'attaque un diamant brut. Un grand merci donc, pour commencer, de m'avoir permis de découvrir ce fameux "Sac de billes" et ce, de la plus belle des manières. Deux tomes soignés et efficaces qui retracent le parcours chaotique mais ingénieux de ces deux gosses juifs laissés plus ou moins à eux même en France sous l'occupation Allemande. Mais loin de tomber dans le pathos ou de tirer les ficelles classiques d'une tragédie grecque, le récit s'attache ici à l'énergie, la vie et l'intelligence de ces deux frangins qui vont traverser ce conflit plus ou moins sans encombre. Kris réussit en deux tomes à faire de ce roman un récit initiatique puissant, qui tout en distillant une certaine fraicheur et légèreté dans ce contexte, impose également questionnement et réflexion. Le travail de Vincent Bailly ajoute encore à ce sentiment. Son coup de patte si particulier et vivant, allié à sa palette de couleurs intenses donnent à Maurice et Jo l'éclat et l'énergie que leur jeunesse dégage. Le sud de la France vibre sous la chaleur de ses planches ! Bref, du tout bon, tant pour ceux comme moi qui ne connaissaient pas ce roman autobiographique, que pour les autres qui auront déjà mis leurs pas dans ceux de la jeunesse de Joseph Joffo.
Ce diptyque, adapté du roman de Joseph Joffo, raconte la fuite d’une famille française juive lors de l’occupation nazie. Le sujet est un peu éculé, certes, mais toujours intéressant et édifiant. Certains passages ont une force narrative inouïe, comme cette toute première scène en début de tome 1. J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre ces deux enfants sur la route, les voir grandir beaucoup trop vite, échapper aux rafles, puis s’organiser et dénicher des combines pour se faire de l’argent. On découvre par ailleurs le quotidien de la population pendant l’occupation allemande, le background historique est donc intéressant. Je n’ai pas lu le roman, mais l’adaptation semble réussie. L’auteur évite les erreurs classiques de ce genre d’exercice (passages trop chargés en textes, coupures rendant l’histoire incompréhensible) et le dessin élégant de Vincent Bailly apporte vraiment un plus. L’édition est magnifique, comme toujours chez Futuropolis. La fin surprend, et ne verse pas dans le dramatique larmoyant souvent associé à ce genre d’histoire. Bref, un moment de lecture agréable et instructif.
Adapter un classique populaire relève toujours de la gageure. Il faut être sûr de soi et avoir du talent pour le faire sans dénaturer l'intrigue originale et pervertir (au sens large) le message sous-jacent. Le tandem Kris-Bailly, qui avait si bien fonctionné sur Coupures irlandaises, relève le défi du Sac de billes, véritable monument littéraire. Et avec brio une nouvelle fois. Kris, que je considère comme l'un de nos meilleurs narrateurs de l'intime, nous propose une lecture de grande qualité de l'oeuvre de Joffo, avec des scènes semi-muettes mais très expressives, un récit où les instants graves alternent avec des passages plus légers (lorsque le père des deux enfants leur avoue par exemple ne pas savoir concrètement ce que signifie être juif est l'un des temps forts du roman, et tout aussi réussi dans la BD). Le deuxième tome continue sur le même tempo, entre moments d'émotion, muets ou pas, et scènes un peu plus remuantes. On retrouve toute l'essence du récit, grâce à une construction impeccable. Le côté "voyage" des deux enfants est aussi très présent, ce n'était vraiment pas facile de se déplacer dans ces conditions... Ma lecture du roman remonte à 20, voire 25 ans, mais c'est toujours un plaisir de suivre Maurice et Jo dans leur périple vers la Zone libre. Chapeau bas également à Vincent Bailly qui a bien su s'approprier l'atmosphère de la France occupée, probablement bien aidé par la foultitude de films traitant de la période. Ses gamins sont très expressifs et les adultes soignés, en particulier les parents des enfants et le prêtre qui les aide. Son faciès me rappelle d'ailleurs celui de l'éditeur de la BD... Deux petites choses m'ont un peu ralenti dans ma lecture cependant : le fait que les enfants changent un peu trop souvent de vêtements, et le traitement des couleurs un peu étrange par moments. Des touches trop vives ou encore des "traits" qui ne se justifient pas... Mais c'est du chipotage car j'ai beaucoup apprécié ma lecture, qui m'a rappelé le plaisir de lire ce classique à l'adolescence.
J'ai emprunté cet album sans savoir de quoi il parlait. Je l'ai emprunté parce que j'avais vu le nom de Kris sur la couverture et que le dessin semblait pas mal. J'ai donc été un peu effrayé quand j'ai vu que le sujet portait sur la vie de deux enfants juifs durant la seconde guerre mondiale. Ce n'est pas un mauvais sujet, mais je l'ai déjà vu dans d'autres histoires et j'avais peur que celui-ci n'apporte rien de nouveau au sujet et que je m'ennuie. Finalement, j'ai bien aimé ce premier tome sans l'avoir trouvé passionnant. L'histoire n'apporte rien de nouveau, mais j'ai bien aimé le fait que tout semble réel (apparemment, c'est tiré d'un récit autobiographique que je ne connais pas) et plusieurs scènes sont très bonnes, notamment le début avec les nazis qui se font coiffer par un coiffeur juif. Il manque juste un petit quelque chose qui ferait que je trouve ce récit 'franchement bien'. J'aime le dessin qui est typiquement le genre de dessin réaliste que j'aime.
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