Ojingogo
Le voyage étrange d'une petite fille...
Auteurs canadiens Drawn & Quarterly Les petits éditeurs indépendants Manfra ou Franga Poulpes !
Une petite fille se promène dans un univers étrange, peuplé de poulpes de taille variable et des poissons volants Mais quelle n'est pas sa surprise de voir son appareil photo lui-même prendre vie !
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Date de parution | 18 Février 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Peu coutumier des paradis artificiels, peut être que tirer une latte sur un tarpé avant la lecture de Ojingogo comme je le faisais sporadiquement il y a 20 ans m’aurait aidé à comprendre le fil narratif de cet OVNI dont je suis sorti un peu désorienté comme l’ami Spooky. Il semblerait que ces diverses illustrations soient sortis d’un blog, Matthew Forsythe retranscrit au travers d’une histoire muette pas piquée des hannetons son expérience en Corée du Sud où il aurait séjourné un temps (rappelons que l’auteur est Canadien) retranscrivant peut être son incompréhension face à une langue et des mœurs qu’il ne connait pas. Ca ne vous rappelle rien ? Moi si, le petit chef d’œuvre de Sofia Coppola « Lost in Translation » où un Bill Murray paumé dans un pays qu’il ne connait pas déambule hagard et crédule. Mais ici les chemins divergent car point de Scarlett Johansson mais plutôt un croisement hargneux entre Heidi et Pucca à la recherche de son appareil photo kidnappé dans une nature insolite ! Notre héroïne va en profiter pour rencontrer moult animaux insolites et autres bizarreries comme des rectangles sur pattes ou des momies. On passe d’un protagoniste à un autre sans transition mais dans un montage élégant et plutôt bien vu par petites vignettes ou dessins double page. Le souci c’est qu’on se sent un peu distant de ce qui se déroule sous nos yeux puisqu’il n’y aura jamais réellement d’explication claire sur les allers et venues de tous ces protagonistes qui peuvent se résumer en un mouvement vertical pour les personnages rapetissant ou au contraire se décuplant du triple de leur taille et un autre horizontal avec les personnages cherchant à se manger entre eux. Pourquoi et comment ? Ben j’invite les autres éventuels lecteurs à m’en expliquer les raisons :) Ojingogo reste très agréable à lire malgré toutes ses incohérences complètement volontaires et un dessin noir et blanc effectivement très chouette. Il y a également une touche d’humour absurde et burlesque. J’ai pour ma part adoré la méchante pieuvre cyclope qui devient un animal domestique une fois sa taille diminuée…. A noter que l’édition en petit format est de toute beauté (privilégiez la version anglaise car elle est moins chère et il n’y a pas de texte). Curieusement et comme on peut le lire sur le dos du bouquin, je ressens le désir de relire cette œuvre peut être pour mieux en comprendre la substance. En l’état l’acquisition est loin d’être indispensable car l’incompréhension du récit ne laisse pour autant pas plus de place non plus à l’émotion ce que je déplore par-dessus tout d’ailleurs. Mais en tant que bel objet futile et parfaitement inutile, Ojingogo constitue surement un de ses meilleurs ambassadeurs…
Cette lecture m'a dérouté. Déniché dans les bacs jeunesse de ma bibliothèque, l'album est une sorte d'OVNI, pas forcément accessible aux plus jeunes. En effet, plutôt que de nous présenter une histoire linéaire, avec une trame réelle, un découpage classique. Ici il n'en est rien. Conçu sous forme d'improvisation constante via un blog (ou site internet), Ojingogo entremêle plusieurs trames, dont certaines n'aboutissent à rien, propose des changements de proportions de personnages, des évènements étranges, et au milieu de tout ça une fillette avec un appareil photo, qui semble par moments ne pas être affectée par ces évènements inhabituels survenant autour d'elle. Le découpage quant à lui est un peu explosé, on s'y perd entre les séquences de plusieurs petites vignettes successives et les illustrations pleine page. Une chose est sûre, le dessin est quant à lui magnifique, très expressif et léché comme je les aime. Quant à l'histoire, j'avoue ne pas y avoir compris grand-chose, tant c'est déstructuré... C'est donc un OVNI, muet, qui m'a rappelé un peu Le Trop Grand Vide d'Alphonse Tabouret ou Le Grand Rouge, pour ne citer que des références récentes. Intrigant.
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