Les Dalton
En de courtes histoires, les auteurs évoquent la vie des Dalton mais aussi de Crazy Horse, de Billy the Kid, de Sitting Bull, de Louis Armstrong et la fin d'un pirate.
Journal Tintin Les Dalton Les petits éditeurs indépendants
En de courtes histoires, les auteurs évoquent la vie des Dalton... mais aussi de Crazy Horse, de Billy the Kid, de Sitting Bull,... de Louis Armstrong et la fin d'un pirate.
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Date de parution | 01 Octobre 1980 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Eh bien moi, je ne serai pas aussi sévère que mon camarade précédent, parce que ces récits ont bercé mon adolescence, je suis peut-être un peu condescendant envers un auteur que j'ai toujours apprécié pour ses séries dans le journal Tintin et son trait magique. Lors d'une rencontre récente dans un petit festival BD, je n'ai pas voulu aborder ces travaux craignant qu'il se braque car je sais que certains dessinateurs renient parfois leurs premiers travaux. Pourtant, je trouve qu'il n'a pas à rougir, ces récits courts sont tout à fait honorable et pas plus mauvais que certains récits de l'Oncle Paul dans Spirou. Il s'agit de quelques uns des 10 récits que Hermann a dessinés entre 1967 et 68 dans le journal Tintin. C'était comme je l'ai signalé déjà ailleurs, un banc d'essai pour tous les dessinateurs de l'époque au journal et tous devaient s'y plier (voir mon avis sur Alerte aux pirates). A cette période, Hermann a déjà fait ses preuves, il dessinait Jugurtha sur scénarios de Vernal, et les Daltons et la Fin d'un pirate correspondent à ses tout débuts sur Bernard Prince. Le résultat est donc pour moi satisfaisant, mais je peux sans doute comprendre qu'un lecteur plus jeune se désintéresse de ces récits qui en valent bien d'autres. Ce qui est plus douteux, c'est qu'un éditeur fasse du fric en utilisant le nom d'Hermann parce qu'il est reconnu, en déterrant ces vieux récits comme il l'a fait avec Alerte aux pirates qui reprend les autres récits d'Hermann. D'un autre côté, pourquoi pas ? c'est pas si mal de montrer l'évolution graphique d'un auteur et de rappeler de vieux souvenirs à des lecteurs nostalgiques comme moi. Ma note est donc autant guidée par une nostalgie d'ado que par la qualité pas si mauvaise de ces récits.
Lorsque vous trouvez un album intitulé Les Dalton avec, en grand, Hermann écrit au-dessus, à quoi vous attendez-vous ? A un album d’Hermann traitant de la légende des Dalton ? Waaaahhhh, vous êtes fortiches !!! N’empêche,… perdu ! Du moins, à moitié… Car des Dalton, il n’en sera que peu question (6 planches en tout et pour tout) dans cet album, certes, dessiné par Hermann mais scénarisé par Duval, Step ou Pasquiez. Outre les frères terribles, nous avons donc droit à d’autres courts récits pour une évocation entre autres de Crazy Horse, Billy The Kid et de Sitting Bull. On reste dans le western, me direz-vous. Oui, sauf que les deux dernières courtes histoires évoquent, pour l’une, la fin d’un pirate et pour l’autre Louis Armstrong. En clair, cet album est un fourre-tout d’histoires (très) courtes à caractère historique réalisées par le duo Duval – Hermann. Et c’est plus que moyen. Le dessin d’Hermann (en noir et blanc) est d’une belle qualité mais c’est une œuvre déjà datée. On est dans un style réaliste très classique influencé par les Jijé et autres Gir. Les scénarios vont du médiocre (Step - les Dalton) au plaisant (la fin d’un pirate). Ils sont beaucoup trop courts pour parvenir à réellement évoquer les personnages historiques choisis. Les ellipses sont donc nombreuses. La narration, elle, est parfois plus que maladroite et décousue. Yves Duval est l’auteur qui s’en tire le mieux mais on est très loin de l’œuvre d’anthologie. Un album oublié. Maintenant, je sais pourquoi…
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