Do androids dream of electric sheep?

Note: 2.88/5
(2.88/5 pour 8 avis)

Adapté au cinéma (Blade Runner), un des plus grands chefs d'oeuvre de la science-fiction enfin publié en bande dessinée dans une édition soignée.


Adaptations de romans en BD Après l'apocalypse... BDs controversées Blade Runner Boom! Studios Emmanuel Proust Éditions Robots Romans de science-fiction adaptés en BD

Dans un futur post-apocalyptique, l'espèce humaine a colonisé la planète Mars pour s'y protéger des radiations. Seuls quelques hommes vivent encore sur Terre, la plupart des habitants étant remplacés par des androïdes. Rick Deckard, chasseur d'androïdes, a un rêve : remplacer son mouton électrique par un vrai… Sa rencontre avec la belle Rachel bouscule ses convictions, et va le conduire à s'interroger sur sa propre humanité.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Mars 2011
Statut histoire Série terminée 6 tomes parus

Couverture de la série Do androids dream of electric sheep? © Emmanuel Proust Éditions 2011
Les notes
Note: 2.88/5
(2.88/5 pour 8 avis)
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10/05/2011 | Geoffroy
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Par Gaston
Note: 2/5
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Une adaptation d'un roman que je n'ai jamais lu donc je ne peux pas faire de comparaison. J'avais emprunté les 6 tomes, mais je m'ennuyais tellement que j'ai arrêté ma lecture au tome 2. Tout d'abord, je trouve qu'il y a trop de texte. Je n'ai rien contre le fait qu'il y a beaucoup de texte quand c'est justifié et j'aimais bien lorsque c'était pour expliquer comment fonctionne ce monde futuriste, mais là il y avait des encadrés pour expliquer les actions des personnages et cela devient vite lourd. De plus, j'ai eu l'impression que l'histoire était bonne, mais je n'arrêtais pas de m'ennuyer et de trouver les personnages sans intérêt. Comme si j'aurais eu plus de plaisir si j'avais lu le roman original et non son adaptation bd. Et puis finalement je n'aime pas du tout le dessin. Je comprends que certains aiment, mais pour moi c'est typiquement le genre de dessin qui me laisse complètement indifférent.

10/12/2013 (modifier)

Qu'une adaptation BD puisse à ce point jouer la carte de la fidélité au texte original est déroutant et pour tout dire presque loufoque. Alors que l'idée de revenir au roman de Dick (et non au film de Ridley Scott qui a eu tendance à l'éclipser) est judicieuse car comprenant bien des aspects tus ou seulement survolés par le film (la disparition des animaux, le mercerisme), la lecture est vraiment plombée par des descriptifs tellement inutiles et rébarbatifs qu'ils feraient passer ceux d'Edgar P. Jacobs pour absolument nécessaires. Chaque média possède sa propre forme d'expression et ses propres codes. Et si l'on note déjà, depuis plusieurs années, une influence (déplaisante selon moi) du cinéma et des séries télé sur la bande dessinée qui n'en finit pas de singer ces deux médias au point que l'on a souvent l'impression de lire des "films sur papier", il ne manquerait plus que notre chère neuvième art en vienne à singer le roman. Car même avec la meilleur volonté du monde, comment ne pas tiquer à la lecture de "Do androïds..." (pourquoi avoir mis un titre en anglais par ailleurs ? Mystère !) devant les dit Deckard rétorqua Rachel répondit Phil Resh qui sont comme autant de pierres d'achoppement superflus sur lesquels vient buter le lecteur, à moins de les ignorer purement et simplement même si l'agacement persiste. Un procédé tellement étrange que l'on croirait à une plaisanterie. Comme le fait remarquer Alix, l'adaptation de Farenheit 451 avait su transposer avec réussite le roman de Bradbury sans faire dans le copier-coller. Evidemment, qui dit BD dit dessin. Et s'il est bien une raison qui aurait pu faire pardonner la lourdeur de la narration, c'était un traitement graphique intéressant, original ou même classique mais de qualité. Las ! Le dessin de Tony Parker est impersonnel, assez laid, les physionomies peu attrayantes et la mise en couleur informatisée donne à l'ensemble un aspect glacial et terriblement lisse qui, pour coller à l'histoire (argument que l'on peut prendre en compte) n'en reste pas moins sans saveur. Mais c'est une question de goût. On notera aussi que certaines représentations des personnages sont assez discutables, tel que Mercer auquel Parker donne un aspect quasi athlétique assez grotesque loin de l'idée qu'on peu s'en faire en lisant le roman. Reste alors la richesse de l'histoire et ses implications socio-philosophiques, certes, mais tout le crédit en revient de toute façon à un certain... Philip K. Dick et il aurait fallu être un bien piètre adaptateur pour arriver à rendre le tout superficiel. De ce fait, même au plus mordu des bédéphiles je ne peux que conseiller une évidence : lisez le roman de Dick, avec ses moyens d'expression propre aux romans et qui a en plus l'avantage non négligeable de coûter nettement moins cher en édition de poche (environ 8 euros, encore moins en occase) que trois tomes à 17,90 euros. Le calcul est vite fait ! En somme, ma déception est à la mesure de l'intérêt qu'une adaptation du roman avait pu susciter en moi. PS : pour réagir à une remarque de l'avis précédent je tiens à préciser que Blade Runner est bel et bien un roman (de plus de 200 pages) et non une "novella" qui, par définition, n'excède pas cent pages.

04/08/2011 (modifier)