Droit d'asile

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Une jeune auteur de BD est allé à la rencontre de demandeurs d'asile mineurs à Strasbourg...


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Jeune dessinateur de BD, Etienne rencontre des demandeurs d'asile et des jeunes en difficulté au Foyer du jeune homme de Strasbourg géré par l'Armée du Salut et financé par la Région Alsace. Portraits émouvants de jeunes ayant fui leur pays en guerre pour certains, remplis d'espoir malgré tout. Mise en abyme d'un auteur de BD se servant de son expérience personnelle pour donner la parole à de jeunes garçons dont chaque histoire est bouleversante.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Avril 2011
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Droit d'asile © Des Ronds dans l'O 2011
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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10/05/2011 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
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Les BD "sociales" se multiplient ces derniers temps et c'est tant mieux, ça prouve qu'un tabou est en train d'être levé dans le 9ème Art aussi. Celui-ci ne fait pas que divertir, il permet aussi de prendre connaissance de ses voisins, qu'ils soient sur le même palier ou à 5 000 km. "Droit d'asile" est la première BD d'Etienne Gendrin, réalisée à l'occasion d'une série d'interviews de jeunes recueillis dans un foyer près de Strasbourg. Ceux-ci sont des français en difficulté ou isolés, ou bien des mineurs étrangers demandeurs d'asile. Gendrin se concentre surtout sur ceux-là, car après tout le grand public connaît mal leur situation, ou les circonstances qui les ont amenés à fuir leur pays. Comme le raconte l'éducateur qui les prend en charge, leurs histoires sont souvent enjolivées, soit pour arrondir les angles et se faire bien voir des autorités françaises, soit par pudeur, car ce sont des histoires glauques parfois. Etienne Gendrin ne juge pas, ni les enfants qu'il rencontre ni les autorités, se contentant de retranscrire les faits, les paroles. Son implication et son émotion n'en sont pas moins manifestes, mais il a le bon goût de rester sobre. La vision qu'il donne des policiers, par exemple, même si elle est rapide, n'est pas outrancièrement rebelle, alors que sur une bd de ce genre, l'amalgame est facile. Certains renâcleront devant le dessin, parfois proche du croquis, mais je trouve qu'il colle assez avec le sujet, même si le dessinateur aurait besoin d'affirmer son style, de le consolider. La bande dessinée a besoin de projets et de témoignages de ce genre, pour comprendre la mosaïque de notre société et les enjeux politiques et sociaux actuels.

10/05/2011 (modifier)