Psykoparis
Paris, pas de bagnoles, pas de police, pas d'armes à feu, et une seule justice : l'épée. Bienvenue dans Psykoparis, la trilogie parisienne des auteurs de Goblin's !
Les meilleures séries terminées en 2011 Paris Soleil
Un assassin suivi de son loyal caddie. Un ancien gladiateur à la dérive. Des fêtards en cavale. Quand Maman, la vieille usurière qui tient Paris entre ses griffes, se fait voler son carnet de comptes, c'est toute la ville qui bascule dans le chaos. Qui sera le premier à mettre la main sur le petit cahier bleu ?
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Date de parution | 25 Mai 2011 |
Statut histoire | Série terminée (Fin disponible uniquement dans l'intégrale) 1 tome paru |
Les avis
Ma foi que voila une série bougrement sympathique sans aucun temps mort. A la suite d'un quelconque évènement dont on ne saura rien la ville de Paris se retrouve sans voiture, sans armes à feu avec des habitants qui tentent de survivre tant bien que mal. Tous sont armés avec des armes blanches car il faut savoir sauver sa peau. Des gangs ont mis la ville en coupe réglée, les pouvoirs publics ayant abdiqué ou du moins font partie des profiteurs de ce nouveau système. Dans ce grand foutoir une sorte de Ma Dalton tient les comptes sur un petit carnet bleu qui a la suite d'une fiesta qui tourne mal disparait. Dès lors tout ce que la ville compte de truands cherche à retrouver le fameux carnet. Disons le d’emblée les différents protagonistes n'y vont pas par quatre chemins. A coup d'épées ou tout autre objet tranchant, ça larde à tour de bras. Une galerie de personnages tous plus jouissifs les uns que les autres, c'est un régal et jamais l'intérêt ne baisse pour suivre le récit. Si a cela s'ajoute un dessin hyperdynamique joliment colorisé je dis banco et ne peux que conseiller la chose. Ne dérangez pas Maman quand elle tricote.
C'est avec cette intégrale de "Psykoparis" que je découvre cette série. Série qui aura eu bien du mal à trouver sa conclusion, mais qui aura eu le mérite d'y parvenir malgré toutes les péripéties qui ont jalonné ces 10 ans qui sépare le tome 1 de cette fin inclue dans cette intégrale. Et ça en fallait fichtrement la peine !!! Un bon gros délire comme je les aime, mis en image de la plus belle des façons et nous proposant une brochette de personnages hauts en couleur ! Un Paris futuriste où chacun est autoriser à porter une arme blanche et à tuer son prochain, sans précision de date particulière, est partagé entre différentes factions et triades avec pour point d'ancrage Maman, une vieille usurière qui tient tout le monde par la (ou les ?) bourse, notant scrupuleusement la moindre dette de chacun dans un petit carnet. Quand une bande de jeunes fêtard, profite de son absence pour organiser une bamboche de tous les diables et refourguer chez le brocanteur du coin au passage tout ce qui a un semblant de valeur, c'est le drame ! Car LE carnet était consciencieusement planqué dans un buffet... S'engage alors une course contre la montre entre les gangs, car celui qui mettra la main dessus sera alors le nouveau maître de Paris... Expliqué comme ça, tout cela peut sembler un brin foutraque, mais c'est ici plus le rythme, les péripéties et les personnages qui font toute la saveur de cette série. Ajoutez à cela le dessin léché de Corentin Martinage et vous obtenez ce petit bâton de dynamite plein de vigueur qui ne demande qu'à nous péter à la gueule ! J'avoue avoir énormément apprécier certains personnages ; que ce soit le Prospecteur ou encore le frère de Maman (un bon gros psychopathe celui-là ! Enfin, vous me direz, les autres valent le détour aussi !), on est pas déçu du voyage ! C'est donc au milieu de ces gangs de fous furieux que nous suivons cette bande de jeunes fêtards impliqués malgré eux dans cet imbroglio sanglant et qui va nous servir de fil conducteur. Voilà donc une très bonne série, bien déjantée comme il faut, au graphisme soigné et qui promet un très agréable moment de lecture à ceux qui voudront bien se donner la peine de coller une p'tite bise à maman.
Je ne suis pas amateur de violence gratuite, de baston et de sang qui gicle, et cette BD en est pleine. Et pourtant, grâce à un dessin plaisant, une narration dynamique et à une bonne accroche scénaristique, je l'ai bien appréciée. L'idée de base est originale. Il s'agit d'imaginer un Paris imaginaire où chacun a le droit de porter une arme blanche et, à condition de respecter un certain code d'honneur, de tuer qui bon lui semble. J'ai eu un peu de mal à accepter ce postulat au départ car une telle société ne tiendrait pas longtemps debout si les gens passaient leur temps à s’entre-tuer et à se venger. Mais pour le fun et pour une intrigue pleine de punch, on oublie bien vite le manque de crédibilité pour laisser la place au divertissement. Et celui-ci est bien présent. D'abord grâce à de bons personnages, de vraies personnalités amusantes ou caricaturales, qu'on aime imaginer se rencontrer et se confronter. Ensuite grâce à une très bonne narration, avec juste ce qu'il faut d'ellipses et de dynamisme pour conserver un rythme parfait et une intrigue dense sans jamais lasser le lecteur. C'est du beau boulot. Alors certes le scénario est un peu light avec quelques facilités, mais si la suite est du même tonneau, je pourrais revoir ma note à la hausse.
Note 2,5. Avec « Psykoparis » il faut déjà adhérer au postulat de départ, chose qui m’a été un peu difficile. Ce Paris où les voitures sont absentes et qui n’a pas de police, univers uniquement régis par des clans du genre yakusas/mafiosi, où tout se règle à coup d’épée, est un peu trop décalé pour moi, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans cet univers très particulier. Malgré tout la lecture s’est avérée fluide car il se passe constamment quelque chose, les temps morts sont bannis. Et puis l’intrigue prend quand même le dessus, mais c’est surtout grâce à un personnage que je lirai la suite, celui du pseudo Sherlock, fichtrement bien trouvé et haut en couleur. La petite vieille est aussi assez intéressante. Quant aux autres ils m’ont laissée plus indifférente, d’autant qu’une bonne partie sont une tripotée de post-ados/pré-adultes, un peu trop cons-cons et limite puérils, à mon goût. Le dessin m’a bien plu, agréable et coloré, avec un Paris bien retranscrit. Seule la suite fera la différence.
Je suis un fan incontesté de la série Goblin's ! Alors quand les auteurs sortent une nouvelle série à l'opposé de leurs albums gag, ça m'a rendu curieux ! Et j'ai bien fait car quand les papas des Goblins décident d'ajouter une nouvelle corde à leur arc, ils ne font pas semblant ! Psykoparis est tout simplement génial, tant au niveau du scénar que du dessin (Martinage change radicalement de style et c'est un régal pour les yeux !) Des décors parisiens réussis (si vous voulez voir ce que donne Paris sans voiture alors lisez cette BD ^^), des personnages expressifs et charismatiques, des scènes d'action spectaculaires, le tout servi par un découpage efficace ! On lit ca d'une traite jusqu'à la fin … et quelle fin ! La suite s'il vous plait, vite !
Ah ah, pas mal du tout ce premier tome ! Si vous aimez les psychopathes, l'action qui ne prend pas de gant, les scènes de massacre genre boucherie-charcuterie, les portes ouvertes à la hâche, les têtes coupées au sabre, les grands-mères mafieuses qui font de la confiture (Bonne Maman, forcément) et les tueurs coiffés d'un cône de chantier et armés d'une pelle, cette BD est faite pour vous ! Je ne m'attendais à rien de spécial en entamant ma lecture et j'en ressors agréablement surprise. D'abord parce que le dessin est franchement bon : expressions des visages, décors parisien, mouvement, perspectives, angles de vue, couleurs, usage du flou et du net, ça le fait, vraiment. Je m'attendais à ce que ça ressemble à une série pour ado vite faite (cliché ?), mais non, il y a quelque chose en plus qui en fait une série graphiquement très aboutie. Lecture très agréable de ce point de vue. Ensuite parce que le scénario ne fait pas dans la dentelle et nous présente avec humour des scènes d'une violence assez inouie, dont on se délecte malgré tout avec un petit sourire en coin. Quand les gros mafieux parisiens se font mettre des batons dans les roues par des petits jeunes désargentés adeptes des petites combines pour gérer les fin de mois difficiles, ça donne Psykoparis, qui d'ailleurs porte admirablement bien son nom ! Je lirai la suite sans aucun doute, d'ailleurs, elle est pour quand ?
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