Jo

Note: 2.36/5
(2.36/5 pour 22 avis)

Bd réalisée par Derib pour la Fondation pour La Vie qui lutte contre le sida.


Adolescence Auteurs suisses BDs éducatives Les sociétés à finalité sociale Love Stories Maladies et épidémies Signé VIH et sida

Mot d'introduction de Derib "A vous toutes, à vous tous, L'histoire de Jo, nous l'avons racontée pour vous. Je dis nous, car sans l'aide constante de Dominique, Arnaud, Diane, Noémie, Jacqueline et Philippe, Jean-Claude.... Roland et tous les autres amis, je ne serais peut-être pas arrivé à bout de ce travail. Je dédie cet album à Elham et à Yvan. La flamme qui brulait dans vos yeux s'est éteinte, bouleversant ma vie. Dans le monde, d'autres Elham et d'autres Yvan meurent tous les jours, terrassés en pleine jeunesse. Il ne faut pas que cela vous arrive. Vous avez tous en vous l'énergie qui peut vous permettre de réussir vos vies. Ne la gâchez pas. DERIB" Jo est une adolescente responsable et apparemment bien dans sa peau. Accaparés par leur profession, ses parents l'ont amenée très tôt à s'assumer en toute liberté. Rien, si ce n'est la nécessité de préserver sa jeune sœur des mauvaises fréquentations, ne la prédestinait à connaître Laurent. Parce que son père s'oppose farouchement à son désir d'être musicien, celui-ci a brusquement rejeté sa famille et les plans d'avenir qu'elle lui imposait. Jo est bientôt séduite par le talent et le charme de ce marginal. Ce qui l'intrigue surtout, c'est le secret douloureux que ce garçon s'obstine à cacher. Laurent finit cependant par avouer que depuis la mort de son frère atteint du sida, il vit dans la peur d'être contaminé ou de contaminer. Jo décide alors de l'accompagner chez un médecin où, pour le rassurer, elle se soumet également au test...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1991
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Jo © Le Lombard 1991
Les notes
Note: 2.36/5
(2.36/5 pour 22 avis)
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20/06/2002 | ArzaK
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L'avatar du posteur Noirdésir

« Jo » se trouve très facilement dans les bacs d’occasion, le tirage a dû être conséquent. Mais, malgré la signature de Derib, la couverture m’avait longtemps repoussé, je craignais d’y trouver une des bluettes auxquelles je suis généralement allergique. L’ayant eu sous la main durant les dernières vacances, j’ai donc sauté le pas et l’ai lu. J’en suis ressorti moins déçu que je ne le craignais, mais je n’y reviendrai pas. Le grand mérite de cet album – et c’était son but – est de dédiaboliser le Sida et ceux qui en sont atteint, tout en créant de l’empathie pour eux. Il faut dire qu’à l’époque de sa rédaction (fin des années 1980, début des années 1990), les préjugés étaient courants, et certains – FN en tête, parlant des « sidaïques », usaient du Sida comme d’un camouflage pour leur homophobie. C’est donc cela qu’il faut retenir, en le replaçant dans son contexte, de cet album. Le dessin de Derib, version réaliste, est très fluide et agréable, proche de celui de son compatriote Cosey. La colorisation a bien vieilli (j’ai lu l’édition originale, je ne sais s’il y a eu des modifications par la suite). Pour ce qui est de l’histoire proprement dite, même si c’est un chouia moins guimauve que je le pressentais, je l’ai quand même trouvé trop « édifiante », caricaturale, que ce soit pour les « méchants » (mention spéciale à l’ex guitariste du groupe de Laurent, devenu copain de la sœur de Jo – jeune fille qui elle aura droit à une évolution, une rédemption sur la fin). Jo et Laurent ont des personnalités trop lisses pour que je m’y attache. Et l’aisance financière des parents de Jo, ou l’aide désintéressée d’un ami qui leur fournit un appart, aident quand même pas mal lorsque les deux tourtereaux décident de s’installer ensemble. Voilà pourquoi j’ai eu du mal avec cette histoire, un peu trop « gentille » à mon goût. Mais je reconnais l’intérêt de cet album pour faire passer des messages positifs sur les malades, et des messages de préventions (utilisation d’un préservatif lors d’un premier rapport). Et Derib n’a pas cédé à la facilité de trouver ses personnages parmi des drogués ou des homosexuels, cela aussi devait à l’époque avoir son importance. Note réelle 2,5/5.

24/08/2022 (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

On oublie vite lorsque l'on ne se sent plus concerné. Même très vite, c'est peut-être un mécanisme de protection psychologique mis en place par les humains. C'est bien confirmé quand je lis les très dures critiques faites à l'œuvre de Derib, 10 ans après sa publication. Je trouve que c'est presque une insulte aux malades séropositifs d'hier et d'aujourd'hui. Ou alors c'est de l'ignorance bref passons. C'est pourquoi JO, l'œuvre de DERIB sur la prévention et les risques liés au VIH (SIDA) est essentielle à mon avis. Il n'y a pas si longtemps, trente ans, être contaminé par le VIH, c'était être condamné à mort à plus ou moins brève échéance. Si vous aviez la chance d'être dépisté tôt, d'habiter dans un pays riche, de pouvoir accéder aux meilleurs soins comme c'est le cas pour Jo vous pouviez tenir entre deux et trois ans. Quelques cas exceptionnels ont pu aller au-delà mais pour la grande majorité des infectés c'était beaucoup plus difficile. Alors merci monsieur Derib d'avoir inscrit cela dans le marbre au moyen d'un médium accessible à tous ceux qui savent lire, regarder et réfléchir (je me rends compte que ce n'est pas si facile), au besoin à plusieurs. Pour moi, monsieur Derib présente deux qualités fortes. La première est son talent de dessinateur et de conteur avec des collections de très grandes qualités souvent destinées au jeune public voire au très jeune public. La seconde est d'avoir accompagné les débuts de monsieur Cosey, ce qui a multiplié les richesses de création. Dans Jo la cible visée est le public des adolescents ou jeunes adultes. C'est l'âge des premières rencontres poussées au-delà du simple flirt. C'est ce qu'expérimente Vanessa la sœur de Jo de façon inconsciente et un peu naïve. C'est normal à cet âge-là. Jo est déjà à l'étape suivante, jeune adulte très autonome, pas rebelle pour un sou, ses parents la laisse libre de vivre une vie sexuelle qui paraît très sage avec un partenaire régulier. C'est le talent du scénario de Derib d'orienter les risques sur les rebelles, Vanessa ou Laurent le futur partenaire de JO. A cet âge la construction peut être chaotique avec des temps morts et des temps forts. C'est ce rythme qu'insuffle Derib. Le risque semble encore lointain, par exemple dans une page de journal qui traine sur la table. On s'émeut d'un enfant de star mort du Sida comme on pourrait s'émouvoir d'un bébé qui nait séropositif en Afrique ou au Brésil. Mais après la rubrique sportive on y pense déjà beaucoup moins. Je me rends compte que c'est pire aujourd'hui. Notre vie est ailleurs que dans ces drames que l'on trouve clichés et c'est presque normal et sain de vouloir ne pas y penser tellement c'est porteur d'angoisse. A cette époque quand on faisait une nouvelle rencontre pleine de promesses de futur ou qu'on souhaitait un bébé, on pouvait faire un test. Un peu comme aujourd'hui avant de prendre l'avion en temps de COVID. Sauf que là, quand vous ouvriez l'enveloppe des résultats même les plus endurcis avaient des palpitations. C'était 100% vie ou 100% mort. Pas d'entre deux, la statistique était détestable. Le chemin de croix commençait. Comme le montre Derib le vide se faisait très très vite autour de vous. Même dans votre famille. Puis la culpabilité, la peur de contaminer ceux qu'on aime et de les condamner à mort. Quelle injustice cette maladie ! Elle vous touchait principalement dans un des moments le plus beau et le plus épanouissant de votre vie. Une relation sexuelle libre et partagée. Bien sûr il y eu d'autres modes de contamination, seringues, transfusions pour la plupart. Mais c'est la voie sexuelle qui a été la grande contaminatrice. Une vie de couple et de famille était possible mais quand même stressante. Jo doit s'accrocher comme des millions de malades l'ont fait après elle. En bon dessinateur de BD, Derib propose par l'intermédiaire de Jean-Claude un personnage au grand cœur (Il en fallait) une pile de BD. Au menu Don Bosco et Franquin Lol. Iconoclaste ? (Peut être une des raisons des critiques ??) Peut être mais porteur d'espoir si ce n'est d'espérance. Comment vivre ces moments à 20 ans quand la finitude envahit votre vie par effraction ? C'est un peu comme les lettres d'encouragements de l'Abbé Pierre et du Ministre Lang en fin d'ouvrage. Tous les supports sont les bienvenus. Outre les lettres de félicitations qui montrent l'importance de l'engagement de Derib dans ce combat, l'ouvrage se termine par un dossier assez technique sur la maladie et ses conséquences en 1990. Trente ans après des choses ont changé en bien mais il reste encore beaucoup à faire. Derib a produit son album juste avant la découverte et la mise sur le marché des médicaments antiviraux que l'on nomme trithérapie. Ce fut une découverte majeure pour soigner les malades mais pas pour les guérir. Quand la trithérapie est apparue aux Etats-Unis les effets sur certains malades étaient tellement encourageants que certains malades européens n'hésitaient pas à prendre l'avion pour New-York afin de s'approvisionner. Evidemment cette possibilité était réservée aux plus riches car le coût des médicaments était (et reste) extrêmement cher. Aujourd'hui trente ans après les recherches continuent. Nous en sommes, il me semble, à la troisième génération de trithérapie. Il y a quelques trente-sept millions de personnes qui sont infectées par le VIH, dont un million et demi d'enfants. Dix millions n'ont pas accès aux soins. Près d'un million de personnes en meurt chaque année. Pour les bénéficiaires de médicaments votre sort dépend du pays où vous vivez. Vous pouvez alors bénéficier de façon plus ou moins complète de médicament de la première, deuxième ou troisième génération. En France les malades bénéficient de la dernière génération. Les trois antiviraux sont regroupés en un seul comprimé, ce qui simplifie la prise une fois par jour, sans interruption toute l'année à heure fixe. Il ne faut pas oublier ! Les effets secondaires ont été considérablement réduits mais ce ne sont pas des médicaments bénins. Il faut aussi que votre organisme supporte sur le long terme un tel traitement. En France, les soins sont remboursés à 100 %. Heureusement car le coût d'une boîte pour un mois (31 comprimés) est supérieur à 700 euros, plus les visites médicales. Un vrai budget de millionnaire !! Pensez aux pays sans sécurité sociale ni assurance maladie même dans des pays riches cela peut être une ruine pour la famille. Quant aux pays pauvres... Je le disais c'est la maladie de l'injustice dans beaucoup de domaines. Un mauvais esprit pourrait penser que le traitement à vie (pour le moment) du VIH est une véritable aubaine financière pour certains laboratoires. Mais je ne suis pas un mauvais esprit. Aujourd'hui encore ni vaccin ni guérison, il faut vivre avec. Pour ceux qui bénéficient des meilleurs soins c'est devenu possible. Grace au progrès on peut devenir I (U en anglais). Cela signifie que votre charge virale est indétectable. Si Jo avait vécu quelques années de plus, elle serait probablement toujours en vie aujourd'hui. Elle aurait pu avoir des enfants qui n'auraient probablement pas le VIH. Elle aurait même pu avoir des relations sexuelles avec Laurent SANS préservatif. Le top. En effet I=I; Indétectable = Intransmissible. Quand la charge virale n'est plus détectable vous n'avez plus l'angoisse de contaminer vos proches, quelle que soit la situation de vie que vous rencontrez. Un rêve pour l'époque de Jo. Je finis ce (trop ?) long avis par du soleil. Aujourd'hui un bébé qui naît séropositif peut être traité par des antiviraux dès sa naissance et comme c'est pris tout de suite, je crois même qu'ils peuvent guérir. Encore faut-il que les soins arrivent jusqu'à eux. Merci à ceux qui auront eu le courage de me lire. Et merci à ceux qui ont accompagné ces presque quarante millions de morts depuis le début de la maladie. L'œuvre de monsieur Derib leur rend hommage.

15/11/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
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Derib essaie de faire une bande dessinée éducative et c'est vraiment mal fait. Il faut dire que déjà le trait réaliste de Derib me laisse indifférent et je préfère lorsque c'est plus comique comme Attila ou Yakari. L'histoire est franchement sans intérêt et je me suis ennuyé du début jusqu'à la fin. Les personnages ne sont pas du tout attachants et le coté niais est chiant au possible. À lire à la limite si on est un fan de Derib et qu'on veut tout lire son oeuvre.

19/07/2014 (modifier)
Par DamBDfan
Note: 3/5
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Je la trouve bien cette BD (il faut se remettre dans le contexte, elle est parue en 1991). Je pensais avoir affaire à un récit sur le sida, gnangnan à l’eau de rose, mais pas du tout, loin de là. L’histoire est simple mais bien ficelée, assez tragique pour toucher le coeur des ados comme celui des plus vieux... J’essaye d’ailleurs de lui trouver des défauts mais je n’en trouve pas ou peu (peut-être la réaction des parents qui n'est pas des plus crédibles). Il n’y a rien de dérangeant, le thème du sida est traité avec pudeur, réalisme (je trouve), sans chichis et ça se lit avec plaisir. Les personnages sont pour la plupart très attachants, Jo en tête mais aussi Laurent son fiancé, ses amis,…et l’ensemble procure pas mal d’émotion grâce notamment aux beaux dessins de Derib. Bref, une BD intéressante, un peu oubliée mais dont le sujet est malheureusement toujours d’actualité. Un livre à mettre entre toutes les mains.

31/07/2013 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
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Ah ... les souvenirs du Lycée. Les seules BD du CDI ... Celles qu'on relisait cent fois en attendant que les heures passent (heureusement qu'ils ont bien vite investi dans un rayon manga). Le dessin n'est pas mauvais, mais je n'ai jamais été très fan de Derib. Je ne sais pas trop pourquoi. Et le propos ... Comme dit, c'est cucul, très cucul, et assez mièvre. Le message passe, mais je pense qu'il y avait mieux à faire. Le tout complètement manichéen, bien sûr. Avec les clichés habituels autour de la drogue, des parents qui ne peuvent soutenir .... Cela dit, je salue l’initiative, et surtout le rappelle qu'une seule fois peut suffire. C'est bien vu de le dire aux jeunes, mais je ne pense pas que la BD soit la mieux. En dehors du CDI, on l'oublie !

06/01/2013 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 1/5
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Aie aie...je me souviens avoir lu ça étant jeune (au collège si je me souviens bien) et ça m'a laissé un souvenir impérissable...tellement c'est naze ! C'est tout ce que je n'aime pas en bd. Un scénar niais au possible, totalement irréaliste, des messages que l'auteur cherche à faire passer à tire-larigot...etc. Tellement mauvais et caricatural que c'en est presque pathétique. Un bon exemple de ce qu'il ne faut pas faire en BD.

21/09/2012 (modifier)
Par Pasukare
Note: 3/5
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Fan absolue du dessin de Derib, je n’ai pas hésité une seconde quand j’ai trouvé à acheter cette BD pour un tout petit euro ! Graphiquement j’ai donc été servie, comme pour « Buddy Longway », « Celui qui est né deux fois » et « Red Road », on a droit ici à des planches que je trouve magnifiques, une mise en page dynamique et une très belle colorisation. Comme à son habitude, Derib traite ses héros avec beaucoup d’humanité. Côté scénario on est clairement dans le pédagogique un peu cliché à destination des jeunes adolescents. Il n’y a rien de très surprenant dans le récit mais presque 20 ans après, c’est toujours utile et malheureusement d’actualité. Personnellement je n’ai pas été emballée plus que ça par le récit qui aborde méthodiquement et sur un ton un peu gentillet tous les points clés que l’on peut imaginer dans un récit tournant autour du SIDA, mais je reconnais la valeur éducative de l’ensemble et le glossaire en fin d’ouvrage peut s’avérer instructif pour le jeune public ciblé. Je ne pense pas que ce soit une BD dispensable car beaucoup d’aspects sont encore valables aujourd’hui. A emprunter à l'occasion.

15/08/2010 (modifier)

Alors, je ne suis pas vraiment d'accord avec les analyses ci-dessous, puisqu'elles occultent toute une réalité: 1992, c'était il y a 15 ans. Il y a 15 ans, le SIDA, on en parlait, mais sans vraiment savoir ce que c'est. Ce n'était pas encore sur toutes lèvres comme aujourd'hui... Et j'estime que si de nos jours la génération des 22-30 ans est bien informée, c'est en partie grâce à Derib et cet album. Alors, l'histoire en elle-même est, il est vrai, un peu caricaturale, mais elle est bien montée, avec un dessin intéressant, voire franchement réussi. Les personnages sont, je trouve, attachants. Excellent scénario, et réelle utilité à cette bande dessinée.

05/03/2007 (MAJ le 27/05/2010) (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Jusqu'ici, mes critiques ont toutes été très sévères à l'encontre de cet auteur qui s'est attaché à défendre toutes les causes humanitaires du monde (ex : la prostitution avec Pour toi Sandra, la violence avec No limits) : Derib est l'abbé Pierre de la bd ! Il a un côté très moralisateur et les situations semblent totalement surfaites, juste là pour expliquer à la jeunesse les dangers. C'est agaçant à la fin et je comprends tout à fait les critiques négatives à son encontre. Pour autant, c'est avec le coeur que je note pour une fois positivement ce récit qui traite du SIDA. Il est vrai qu'on est très loin d'une oeuvre artistique comme Pilules bleues... Mais je crois que c'est ce qu'il a fait de meilleur avec quand même un réel talent pour le dessin. Puis, il faut se replacer dans le contexte de 1991. On ne connaissait pas la maladie depuis bien longtemps. Je me rappelle incontestablement ma propre histoire amoureuse à cette époque-là et à quel point cette maladie me faisait terriblement peur, l'attente des résultats du test... Cela passe ou pas, cela pourrait arriver à tout le monde car il suffit d'une fois. Bref, j'avoue que cette histoire m'a touché un peu même si elle est un peu artificielle. Et dire que nous sommes en 2009 et que le vaccin n'existe toujours pas... "Jo" est une histoire triste qui a le mérite d'exister. Si je l'avais lue en 1991, cela aurait pu modifier mes comportements et certainement à beaucoup d'autres. Une lecture d'utilité publique à visée sanitaire...

03/12/2007 (MAJ le 01/08/2009) (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Cette BD est moins pire que No limits du même auteur. On frôle constamment la caricature mais en resituant le contexte à sa sortie on se doit d'être plus clément. Je regrette quand même les clichés et l'esprit manichéen du scénario. Il m'a quand même plu sur sa seconde partie lorsque l'on accompagne Jo dans sa maladie. Le dessin n'est pas ma tasse de thé mais il reste lisible. On est bien loin de Pilules bleues de Peeters qui traite du problème du sida avec virtuose. "Jo" est une BD qui souffre du poids des années et qui n'a plu d'utilité pédagogique de nos jours. Elle est donc devenue dispensable.

01/08/2009 (modifier)