X-Men - Jeunes filles en fuite (X-Women)
Cet album est le fruit de la rencontre entre deux génies : Milo Manara et Chris Claremont. Le maître de l'érotisme révèle la sensualité des membres féminins des X-Men en soulignant élégamment l'aspect sexy qui les caractérise. Mais si cet album est plus axé sur la beauté des héroïnes que d'habitude, cette aventure des X-Men reste cependant fidèle à l'esprit de Claremont.
Auteurs italiens Manara Marvel Super-héros Univers des super-héros Marvel X-Men
Les X-Women comme vous ne les avez jamais vues ! Alors qu'elles sont en vacances, Tornade, malicia, Psylocke, Kitty Pryde, Marvel Girl et Emma Frost sont attaquées par une organisation inconnue. Elles se retrouvent alors embarquées dans une aventure qui, de Madripoor aux îles grecques, leur fera rencontrer des personnages insolites et mystérieux. Le scénariste historique des mutants, Chris Claremont, a écrit un récit sur mesure pour le maître de l'érotisme Milo Manara, auteur, entre autres, de El Gaucho, Le Déclic et Le Parfum de l'invisible. Le duo nous propose ainsi une aventure des X-Men dans laquelle les mutantes nous dévoilent leurs plus beaux atours...
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Date de parution | 08 Février 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Milo Manara donne dans le comics. - En 2010 sort cette histoire en 1 tome de 48 pages dessinée par l'un des plus grands illustrateurs italiens de bandes dessinées, avec Chris Claremont au scénario. Cinq membres féminins des X-Men passent une semaine de vacances à Kirinos en Grèce : Kitty Pryde (Shadowcat), Rachel Summers (Marvel Girl), Ororo Munroe (Storm), Anna Marie (Rogue) et Betsy Braddock (Psylocke). Au cours d'une soirée, Rachel est enlevée de force par un inconnu. Les autres X-Women se lancent à sa poursuite et remontent sa trace jusqu'à Madripoor (une île fictive coincée entre Singapour et Sumatra). Les héroïnes retrouvent Rachel dans une forteresse dont elles sont expulsées après perdu leurs pouvoirs, et sans avoir récupéré Rachel. Elles sont alors à la merci de pirates qui vouent un culte aux avions cargos. Les comics américains souffrent d'un terrible complexe vis-à-vis de la bande dessinée franco-belge. Ils lui envient sa légitimité culturelle (qui n'est pas innée, mais un acquis durement gagné). Donc, chaque fois que l'occasion se présente, l'éditeur américain fait tout pour qu'un projet mariant un artiste américain avec un grand nom européen puisse aboutir. Le résultat n'est pas toujours à la hauteur (qui se souvient des deux épisodes du Silver Surfer écrit par Stan Lee et dessinée par Moebius dans Surfeur d'argent ?). Par la magie des agents des uns et des autres, Milo Manara dessine une aventure des X-Men écrite par Chris Claremont spécialement pour l'occasion. Claremont s'acquitte de sa tâche avec un savoir faire très professionnel. L'intrigue est linéaire à souhait, seule l'ordre des planches fait qu'une partie de l'intrigue devient un retour en arrière. L'histoire n'a aucune importance et aucune conséquence. Il s'agit juste pour le scénariste d'enfiler les moments mettant en valeur les talents de Manara : les filles en action, les filles dans des tenues moulantes et hyper courtes, les filles en train de s'étreindre, les filles entravées et les filles en train de se battre. Ai-je fait le tour ? Ah non, il a aussi situé l'action dans des décors qu'affectionne le maître : jungle, crypte et vie nocturne. Donc Milo Manara dispose d'un scénario simple lui permettant de briller de mille feux en dessinant ce qui l'a rendu célèbre (mais il sait faire d'autres choses plus ambitieuses aussi). Et dès la couverture, on comprend que Marvel ait été bien embêté pour commercialiser ce produit. Si vous examinez bien l'illustration, vous constaterez que chacune des quatre héroïnes a la bouche entrouverte dans un mouvement très sensuel qui semble en complet décalage par rapport à la situation. Toutes les situations sont bonnes pour dessiner les unes et les autres dans des postures lascives ou équivoques. Kitty aide Betsy à traverser un éboulement rocheux : elles sont toutes les deux enlacées dans une grande intimité physique. La responsable des criminels a une chemise avec col serré et décolleté jusqu'au nombril permettant une vue avantageuse sur sa poitrine. Kitty accrochée à une liane rattrape de justesse Storm qui tombe la tête en bas et voilà les 2 jeunes femmes dans une position tête bêche des plus équivoques. Betsy et Kitty sont obligées de se changer après l'anéantissement de leur costume ; pas de chance il ne reste que des teeshirts un peu courts qui dévoilent leur postérieur à chaque mouvement. Et c'est comme ça à toutes les pages. Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Chaque page regorge de détails et chaque décor est magnifique. Manara ne s'est pas contenté de dessiner des jolies filles à chaque page dans des cases vides de décors. Il a parfaitement joué le jeu et illustré une bande dessinée dont il n'a pas à rougir. Rien n'est bâclé. Il a réalisé lui-même l'encrage Chaque dessin est magnifique et chaque rappelle que Manara sait tout dessiner. C'est même un des points forts de cette histoire que de pouvoirs contempler des affrontements qui sont revenus à une échelle plus normale et dont la mise en page coule toute seule. Comme d'habitude, Dave Stewart a réalisé une mise en couleurs aussi somptueuse que nuancée. X-Women repose sur un scénario très convenu et des illustrations magnifiques et très orientées vers une mise en valeur systématique de la beauté des héroïnes.
Ne surtout pas se fier au texte de l’éditeur « la rencontre de 2 monstres du 9ème Art bla-bla-bla ». La seule qualité de l’album, pour les curieux, est le petit amusement éprouvé pour la rencontre entre le maître italien et l’univers Marvel. Licence oblige, Manara est ici moins subversif, mais ses personnages féminins restent toujours un plaisir pour les yeux. Malheureusement niveau histoire c’est bien pauvre, le scénario est aux abonnés absents et n’est qu’un prétexte pour aligner le maximum de x-women. Trop faible pour un réel intérêt.
J'avoue que c'est le nom de Manara sur la couverture qui m'a attiré, ne connaissant pas le scénariste, et pas beaucoup plus l'univers Marvel. Je connaissais Tornade, Malicia mais pas les autres. Alors bien sûr le dessin des demoiselles est magnifique, c'est sexy mais rien d'érotique dans le récit. L'histoire quant à elle n'a rien d'exceptionnelle, j'en ai déjà oublié la plupart des tenants et aboutissants. Elles sont en vacances et se font embêter par des méchants. Un album qui fait travailler les yeux, pas tellement le cerveau.
C’est une bd qui commence par une préface du genre "Quand les deux maîtres se rencontrent…" Au demeurant, l’un des deux m’est un parfait inconnu. Et pourtant, on ne pourra pas dire que je suis un ignare du monde de la bande dessinée et même si cela concerne le domaine du comics. Non, tout est franchement exagéré. Du coup, on s’attend à lire l’œuvre du siècle. Il est vrai que Milo Manara est un excellent dessinateur qui donne des lettres de noblesse aux femmes tant les formes paraissent parfaites. Pour autant, ces X Womens ne sont finalement qu’un flop. Le scénario est navrant. Les scènes d’action sont pathétiques. Les dialogues sont insipides à souhait. Il manque le côté charme exotique des œuvres du maestro. Bref, le mariage s’avère un fiasco. La lune de miel ne durera pas…
Deux monstres du 9ème art ont leur nom sur la couverture de ce récit. Malheureusement, la déception est au bout de cette rapide lecture. Je passerai rapidement sur le scénario franchement insipide et indigne d'une publication en graphic novel. Chris Claremont n'a rien apporté à ce projet, à part son nom résonnant comme une marque de sérieux pour les fans de comics. Il faut reconnaitre que l'attrait principal se situe sur la prestation de Milo Manara. Il rend une bonne copie, axée sur la sensualité grâce à son trait si caractéristique. Malheureusement, les héroïnes semblent sortir du même moule unique, on dirait des mannequins de vitrine différentiables grâce aux perruques... Manara semble de plus être le cul entre deux chaises, il y a de la provocation dans ses cases mais jamais rien de répréhensible. Il semble bridé car l'on ne fait pas ce que l'on veut avec une telle licence... Au final, je retrouve la même sensation de non-sens dans le projet tout comme celui de Buchet et Morvan bien loin de leur meilleur niveau. C'est là la limite d'une commande dans laquelle les auteurs ne peuvent s'épanouir artistiquement. Il restera une curiosité et de belles planches. A réserver aux curieux et fans.
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