Pour en finir avec novembre

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Premier roman graphique écrit par Sylvain Lemay et illustré par André St-Georges, Pour en finir avec novembre est tout à la fois un suspense psychologique et une réflexion sur la société québécoise — et plus particulièrement celle de la région de l'Outaouais — des années 1970 jusqu'aux lendemains du second référendum sur la souveraineté du Québec.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Auteurs canadiens Les petits éditeurs indépendants Québec Séries avec un unique avis

Pour en finir avec novembre explore le destin de quatre jeunes hommes, exaltés par les événements d'octobre 1970, qui décident de se lancer dans l'action terroriste. Leur tentative vaine aura des répercussions durables sur leurs vies. Tandis que les années les ont séparés, chacun suivant son chemin et tentant d'oublier cette tragique nuit de novembre 1970, le décès d'un membre du quatuor va les réunir de nouveau. C'est alors que commencent à arriver de mystérieuses lettres...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Mars 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Pour en finir avec novembre © Mécanique Générale 2011
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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20/05/2011 | Gaston
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Par Gaston
Note: 3/5
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J'ai bien aimé cet one-shot. Il parle un peu des évènements d'octobre 1970, mais si on ne sait pas ce qui s'est passé, ce n'est pas très grave car c'est facile de deviner avec les informations que donne le livre. Quoique une petite recherche ne ferait pas de tort pour comprendre l'état de choc du Québec à l'époque (ce n’est pas tous les jours qu'un diplomate anglais et qu'un ministre se font enlever). L'histoire met en scène quatre jeunes adultes qui décident de passer à l'action et faire un geste révolutionnaire. On les voit à différentes époques regretter leur geste. L'histoire est divisée en plusieurs parties et chaque partie se passe à une époque. Ce n'est pas en ordre chronologique et nous ne savons pas quel est le terrible geste commis par les quatre hommes avant le 3/4 de l'œuvre. C'est bien fait. Le scénariste ne mélange pas le lecteur, tout est clair et il y a quelques réflexions intéressantes. J'aurais toutefois aimé un peu plus de profondeur. J’avais l’impression que le sujet n’était qu’effleuré. Le dessin est pas mal, mais il manque de décors. C'est parfois un peu vide.

20/05/2011 (modifier)