La Belle Mort

Note: 2.17/5
(2.17/5 pour 12 avis)

La fin de l'humanité a eu lieu. Les insectes venus de l'espace infini sont maintenant les maîtres de la terre.


Après l'apocalypse... Label 619

La fin de l'humanité a eu lieu. Les insectes venus de l'espace infini sont maintenant les maîtres de la terre. À quoi bon résister ? Voilà ce que se répètent jour après jour Wayne, Jeremiah et Scham, uniques survivants de l'invasion dévastatrice. Cherchant un but, une destinée justifiant leur futile présence dans un monde en ruine, ils ne se doutent pas qu'ils font partie d'un plan bien plus vaste, quelque chose qui les dépasse complètement et qui implique un autre survivant...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Mai 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Belle Mort © Ankama Editions 2011
Les notes
Note: 2.17/5
(2.17/5 pour 12 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

26/05/2011 | Miranda
Modifier


Par iannick
Note: 2/5
L'avatar du posteur iannick

Mathieu Bablet semble être un auteur « à la mode » en ce moment, rien de méchant de ma part au contraire, c’est un créateur qui semble être de plus en plus apprécié par les bédéphiles et c’est tant mieux ! J’ai découvert cet auteur en lisant « Shangri-la », une bande dessinée qui m’a moyennement convaincu par son scénario trop dense à mon goût et son manque de lisibilité de son graphisme. Au tour maintenant de lire « La belle mort »… Ce one shot a été réalisé avant « Shangri-la », graphiquement, je n’ai pas vu de différence entre les deux ouvrages. Les décors sont fouillis, très fouillis. La représentation des personnages est typée, on reconnait tout de suite le coup de patte de Mathieu Bablet. Perso, je n’aime pas ce style car les protagonistes sont difficilement identifiables au premier coup d’œil (Dans ce cas présent, ce n’est pas si grave que ça étant donné que le récit ne met en scène que quelques personnages). Au niveau du scénario, l’auteur nous invite dans un monde post-apocalytique en compagnies du dernier être humain sur la Terre et d’un ennemi sous l’apparence d’immenses insectes. Pour être franc, j’ai apprécié ce début et puis, plus rien, je me suis ennuyé ensuite d’autant plus le récit plonge de plus en plus vers un discours philosophique… et pourtant j’aime généralement la science-fiction. Je ne vais pas en parler davantage de « La Belle mort » car cette lecture m’est apparu décevante. Je vais certainement lire « Carbone & Silicium » en espérant que je l’appréciasse ; dans le cas contraire, je laisserai tomber les réalisations de cet auteur.

30/04/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

C’est sans doute le premier ou l’un des premiers albums de Bablet. Ça se voit dans certaines maladresses. Mais c’est déjà quelque chose d’original et d’intéressant. En tout cas j’ai plutôt aimé cette lecture. Comme dans beaucoup de ses œuvres futures, il développe un décor vaguement post-apocalyptique. Ce décor urbain froid et désert est bien fichu, intriguant. Et j’aime beaucoup la colorisation, très chouette et à mon goût. Concernant le dessin, il y a certes des défauts au niveau des corps et de certaines attitudes. Mais ça fait partie d’un charme qui fonctionne. C’est presque davantage un style (qu’on aime ou pas, mais chez moi ça marche). C’est surtout au niveau de l’intrigue que les maladresses sont pointables. C’est assez brouillon. Si ce manque de précision peut accentuer l’effet recherché d’étrange, de malaise, j’aurais quand même bien aimé en savoir plus sur l’Anomalie, et sur ces insectes géants (et leur reine). Mais, globalement, c’est une lecture plaisante, relativement rapide (il n’y a pas beaucoup de textes). Un album qui annonce des œuvres plus abouties – en particulier Carbone & Silicium (d’ailleurs dans les deux albums des baleines se baladent entre les murs des villes abandonnées !).

11/09/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Chara_theghost

Des dessins sublimes. Cependant le scénario est confus, le message n'est pas clair, les personnages développés très superficiellement... C'est dommage.

15/05/2022 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
L'avatar du posteur gruizzli

Je découvre le reste du travail de Mathieu Bablet, après son remarqué Shangri-La et Carbone & Silicium , que j'avais tout deux beaucoup appréciés. Cet album est visiblement une de ses premières publications, et je dirais que cela se ressent. Le dessin est toujours aussi particulier, avec une façon de rendre les proportions parfois étrange (notamment des pieds) mais aussi une certaine force de détails dans les paysages. C'est bien détaillé, parfois trop, avec des environnements qui pèsent dans les cadrages. Cependant, l'environnement détaillé donne aussi plus de poids au rendu de l'après-apocalypse. La thématique est très présente dans son œuvre, et on sent ici que cette utilisation du dessin est toujours au service du propos. Les environnements urbains étendus sont un peu sa marque de fabrique, mais ils sont toujours au service de son message (qui parle toujours d'un univers technologique développé, mais qui mène à la perte). Cela dit, la BD est un peu faible au niveau scénario, je dois le confesser. C'est une histoire d'apocalypse où trois personnages évoluent dedans, avec chacun un regard sur ce qu'il se passe et une volonté qui le maintient. Mais le tout est mêlée avec les insectoïdes et l'anomalie, fusion d'humain et d'insectes qui évolue aussi dans ce paysage. Entrecoupé par l'autre protagoniste, femme qui semble connaître l'avenir et réapparait ponctuellement. L'ensemble est confus, un peu trop à mon goût, et certaines choses sont assez nébuleuses même la BD finie, notamment le rôle de l'anomalie dans tout ça. C'est aussi confus dans la thématique : parler du dernier homme sur Terre, de la façon dont chacun le vit, ou parler d'une fin ? C'est pas très clair, et au final j'en retire des idées confuses pas toujours très abouties. Cela dit, l'ensemble me fait tout de même penser à l'auteur, dans le sens où certaines de ses thématiques semblent déjà poindre et prendre forme, de façon plus concrète et réussie, dans les albums suivants. Une sorte de première œuvre brouillonne qui développe un propos qui s'étoffera ensuite. Clairement pas indispensable, sauf fan de l'auteur, c'est une œuvre d'un auteur en devenir. Dans tous les cas, ses autres BD semblent bien plus pertinentes à mes yeux.

22/04/2022 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Cette bd n'est de loin pas la pire que j'ai lue dans ma vie. Il y a de bonnes idées mais exploitées trop maladroitement pour convaincre le lecteur. En effet, le récit n'est pas assez crédible et le dessin beaucoup trop angulaire pour me plaire. Néanmoins, la description de ce monde apocalyptique est plutôt réussie. Nous sommes dans un genre de Starship Troopers mais en moins spectaculaire. J'ai toujours su que les insectes étaient nos pires ennemis ! C'était la toute première bd de ce jeune auteur et donc il y a des défauts de jeunesse inhérents. J'aurais envie de lui dire de poursuivre et de travailler encore car il y a quelque part de bonnes potentialités. J'ai senti en tout une nette progression dans le graphisme avec son Adrastée paru deux ans plus tard. On sent l'influence d'une série comme Walking Dead même si le sujet est sensiblement différent. L'auteur a réussi quand même à créer un univers intéressant. C'est un coup d'essai loupé mais profitable.

12/08/2015 (modifier)
Par sloane
Note: 1/5
L'avatar du posteur sloane

Vraiment pas accroché au truc moi! Comme d'autres posteurs j'ai fait un effort avec le dessin en me disant que finalement je m'y ferais, mais ça n'a pas été le cas. Ces visages taillés à la serpe c'est vraiment pas se que je préfère. Bien que vu des centaines de fois ce type d'histoire avait de quoi me plaire, la première partie prends son temps, peut être un peu trop, pour mettre en place les personnages et le monde ou ils évoluent et tout ça se laisse lire.Arrivée du quatrième personnage et là patatras! Grosse gaufre, ça par dans un truc auquel je n'ai plus adhéré. La nana complice des extraterrestres, comment?, Pourquoi? L'auteur m'a perdu en route, quand à la fin elle est aussi hermétique que ce qui précède. Bref, autant le dessin que l'histoire m'auront laissé en route, à lire après avoir ingéré des substances qui font rigoler!

03/06/2015 (modifier)
Par loichus
Note: 4/5

Elle est super cette BD! dessins somptueux et scénario bien barré; j'adore! Mathieu Bablet est un dessinateur hors pair et nous plonge dans son univers délirant, j'adore! 3 survivants, seuls comme dans les films de zombi, mais la mieux encore une histoire d'extraterrestre bouffeur de planètes, génial! A lire absolument!

16/05/2014 (modifier)

Lu la Belle Mort de Mathieu Bablet chez Ankama. Déception. Tel est le mot qui me vient à l'esprit après la lecture de ce livre. Commençons par le positif. C'est un one shot, l'objet est beau et j'aime le dessin (avec une influence manga indéniable) mais surtout les couleurs. L'histoire est basique. 3 personnages puis 4 doivent lutter pour survivre dans un univers apocalyptique dominé par les insectes. Vous me direz : c'est pas original c'est vu mille fois. Vous n'avez pas tort et apriori l'auteur s'en est aperçu aussi mais j'y reviendrai plus tard. Pour ma part, j'adore les bds, films et romans avec une ambiance fin du monde et des survivants luttant contre l'adversité. Comme cela me vient en tête Mad Max, La route, Je suis une légende, Walking dead, Les eaux de Mortelune ou encore le dernier Rivage. Cela permet toujours un climax tendu, un développement de la psychologie des personnages et aussi du grand spectacle. La thématique est simple mais pourquoi vouloir toujours faire compliqué quand la recette initiale est succulente C'est malheureusement ce qu'a voulu faire l'auteur. Les premières pages de cette bd sont brillantes. Tendues, surprenantes. 3 hommes survivent dans une ville en ruine. Une menace semble planer. On ne la voit pas au début. On la devine. Des insectes géants ont pris le pouvoir et déciment la planète. Les caractères des personnages sont bien troussés et on prend plaisir à suivre ces anti héros. Et puis patatra. L'auteur à mi parcours semble être pris de doute. Houlala, on va me reprocher d'être un copieur. Ma bd n'est pas originale pour un sou. Il faut que je trouve un truc. Et là pris d'un délire d'intellectualisme du plus mauvais effet, l'auteur semble transformer sa bd en indigeste essai philosophique. Et que je développe la théorie du surhomme, d'une pensée supérieure qui survivrait au corps (l'âme je présume), la nature qui reprend ses droits quand l'homme n'est plus là, des réflexions sur la place de l'homme etc. Bref dès la mi livre c'est à dire presque quand la fille survient, on commence à ne plus rien comprendre. J'ai rien contre les réflexions philosophiques. J'adore le film Ghost in the shell ou même si j'avais pas tout compris à la sortie du film, j'étais sur un nuage. Les images restées. Les propos aussi. Plusieurs semaines après j'y repensais. Ici il me reste le sentiment d'un indigeste gloubi boulga incompréhensible. C'est qui la fille? C'est quoi cette fille? Pourquoi connait elle l'avenir des persos? Et puis ce final soit disant 150 ans après. Pourquoi est-elle toujours en vie? Pourquoi son enfant est il toujours petit? Bref je pense que l'auteur a voulu péter plus haut que son cul et s'est emmêlé les pinceaux. Quel gâchis!! Cormac Mc Corthy a compris lui avec la route qu'avec un talent d'écriture une histoire simple au demeurant se suffit d'elle même. Pas d’esbroufe. Pas de chichis. Verdict bd à revendre 1/5 pour le début.

18/11/2012 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Je déteste ce genre de BD surréaliste où l’auteur, sous couvert d’un dessin complètement barré réalisé sous l’effet de psychotropes (surtout pour la 2ème partie), veut faire passer un message philosophique, politique ou humaniste que sais-je ! Je n’ai rien compris ou j’ai l’impression d’être complètement con. Pourtant ça ne démarrait pas trop mal. Dans un monde où la race humaine à quasiment disparue suite à une invasion extraterrestre d’insectes (de type Starship Trooper), un petit groupe de trois mecs tente de survivre façon « 28 semaines plus tard » en se cachant dans la ville abandonnée où la végétation reprend peu à peu ses droits. Le scénario est vu et revu mais j’aime bien les survival horror alors ça passe bien de mon côté même s’il faut reconnaître qu’il ne se passe pour ainsi dire rien du tout dans cette 1ère partie. Heureusement que le dessin est sympa et inédit avec des personnages aux traits anguleux, un style différent de ce que j’ai l’habitude de voir. Mais le changement intervient à partir du moment où le groupe rencontre une survivante qui on l’imagine bien, va un peu foutre l’ambiance à plat… et le scénario aussi du coup. A ce moment là, je crois que l’auteur s’est pris un gros trip aux champignons mexicains parce qu’entre l’histoire de l’élu qui ressemble à Naruto et qui grimpe des façades d’immeubles à pieds, la gonzesse qui est en fait une allié des extraterrestres, les flashs back inutiles et ennuyeux, le type mi-homme mi-insecte, moi j’ai rien capté et trouvé le tout lourdingue.

17/11/2012 (modifier)
Par Tetsuo
Note: 2/5

Euh là non faut arrêter le délire ou le LSD (ou les deux) ! J'ai vraiment accroché jusqu'aux 2/3 de l'album pour ensuite brutalement prendre du recul car je ne saisissais plus rien. Bon, déjà les bases ne sont pas ultra claires non plus, cette invasion d'insectes géants parait un peu improbable et on n'a jamais d'explication rationnelle. On suit donc le quotidien de 3 survivants qui voient leur cohésion de groupe voler en éclats avec l'apparition d'une rescapée féminine. Jusque-là très bien, ça se suit avec envie. Mais le soudain basculement dans l'onirisme surnaturel m'a laissé pantois, j'ai totalement perdu le fil à ce moment. Et je n'ai toujours pas saisi le sens de la fin, même après maintes relectures. Dommage, car son univers de fin du monde était plutôt pas mal conçu. Le dessin est un véritable atout en revanche. On s'immerge dans cette atmosphère post apocalyptique, avec les couleurs un peu froides et glacées. Tant de pages pour ça...

02/10/2012 (modifier)