Compagnons de fortune
Les mésaventures maritimes d'un coureur de jupons au 18ième siècle .
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Les naufragés Pirates
Au début du XVIIème siècle, alors qu'il est à bord d'un galion à destination des Indes Occidentales, Andrew Eastbourne, un jeune comptable de Bristol, est accusé d'avoir séduit une jeune fille mineure de bonne famille, Priscilla. Débarqué sur une île déserte, il va jouer au Robinson et libérer Timi Ti Ahhré, une femme prisonnière de cannibales. Ils sont alors recueillis sur un bateau pirate à bord duquel Andrew aura la surprise de retrouver prisonniers Priscilla, et le prêtre qui les accompagnait sur le galion. Destinés à être vendus au marché aux esclaves, ils sont sauvés par notre héros et s'enfuient à bord du vaisseau pirate, laissant le capitaine sur le quai, furieux et bien décidé à se venger. Plus tard, pris dans un ouragan, le navire s'échoue sur une barrière de corail, à proximité d'une petite île verdoyante..
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Date de parution | Avril 2001 |
Statut histoire | Série abandonnée (décès de l'auteur) 2 tomes parus |
Les avis
Série abandonnée de Franz (suite à son décès), ce récit décalé de piraterie ne connaîtra donc jamais de conclusion. Il peut cependant se lire sous cette forme sans susciter une trop grande frustration. Au niveau du dessin, c’est du Franz d’un bon niveau. Pas le meilleur mais dans le haut du panier tout de même. De plus, l’artiste s’amuse clairement sur cette série et ne se prive donc pas de dessiner ce qu’il aime avant tout. Les femmes sont fréquemment dénudées, les pirates ont des gueules bien gratinées, les costauds ont le muscle ruisselant… et les décors sont soignés. Au niveau du scénario. Et bien, à nouveau, il faut constater que l’artiste s’amuse ! Son récit, sous de faux airs de classique, est proche du burlesque et tous ses personnages masculins m’apparaissent comme de parfait innocents, ce qui est paradoxal dans un récit de piraterie où les têtes tombent à intervalle régulier. Le fait que le dialecte pratiqué par les sauvages habitants de l’île emprunte beaucoup au wallon n’est pas de nature à modifier cette impression d’une immense farce menée avec talent par l’auteur. J’avoue ne pas toujours avoir succombé à cet état d’esprit volontairement festif et décalé. A d’autres moments, par contre, et sous certains aspects, je me suis clairement bien poilé. Et puis il y a cette structure de récit avec cette île qui aimante les protagonistes à un tel point qu’ils retournent s’y échouer encore et encore, comme le ressac d’une vague sur une plage de sable fin… Cet aspect, je l'adore ! La structure est originale et adaptée au sujet. Pas un chef d’œuvre mais distrayant, ce récit a sans doute procuré plus de plaisir à son auteur qu’aux lecteurs. A titre personnel, c'est une lecture que je ne regrette pas.
Après la lecture des 2 tomes. On reconnait tout de suite la patte de Franz. Graphiquement c'est agréable et détaillé. J'ai apprécié l'histoire même si j'ai trouvé certains défauts. Les 2 héroïnes passent la majorité de leur temps nues, ça peut se comprendre pour l'autochtone, mais je ne vois pas l'intérêt d'y joindre une nymphomane anglaise, si ce n'est pour avoir une blonde et une brune... Le scénario semble tourner un peu en rond en revenant tout le temps sur la même île à moins que celle ci ne nous ait pas tout dévoilé. Il est inutile de revenir sur le fait que l'on ne connaîtra pas la fin de ce récit. Finalement, on retrouve beaucoup de similitudes avec une autre série de Franz : Poupée d'Ivoire.
Une série prometteuse… mais Franz s’en est allé. C’est toujours trop tôt quand un bien bon auteur nous quitte. Ce qui est le cas. Deux albums des « compagnons » ont quand même été édités. Et j’ai apprécié. Apprécié car Franz, vraiment, connaissait ses classiques. Ce récit de flibuste engrange tous les bons poncifs du genre : le jeune héros –un comptable- qui est une sorte de faire-valoir d’un capitaine –lui- très bien réussi, duels, bagarres, courses au vent, cannibales, trésor, jeunes filles assez accortes… J’ai goûté, sans retenue, à une histoire pleine de rebondissements, très attractive, remplies de « gueules », magistralement mise en scène par un graphisme où rien n’est à jeter. Franz a ici puisé aux meilleurs sources des récits de corsaires, pirates et flibustiers pour offrir une véritable geste qui tient en haleine. Je me suis même amusé –dans le sabir utilisé par les sauvages- à retrouver des mots, des phrases en patois picard qui me sont si régionaux. Et ça m’a fait plaisir. Ces « compagnons » ?… laisser-vous emporter dans cette sorte de film dessiné, à la mise en page « pétante » de santé, aux personnages que vous n’oublierez pas. Plongez avec bonheur dans ces cases où vous attendent ces confréries des frères de la côte qui vous ferons partager –grâce au talent d’un grand auteur- ce qu’à été leur vie. Très bon. Je maintiens.
En lisant cette bd, je n'avais aucun a priori négatif. J'aime plutôt bien le dessin de Franz. Mais le courant n'est pas passé pour différentes raisons qui tiennent notamment à un scénario qui utilise tous les poncifs du genre concernant la piraterie. Les filles sont toujours dévêtues, même la bonne petite anglaise au doux nom de Priscillia. Ce n'est pas pour me déplaire mais là, c'est trop car cela n'apporte rien à l'histoire proprement dite. Des personnages sont développés puis disparaissent sans laisser de trace (exemple: le jeune Francis Drake). Et il y a ceux qui reviennent toujours, même truffés de plomb (le pirate "Pas de quartier" et son oiseau Archimède). Le héros Andrew, (un comptable) est un jeune blanc bec énervant. Bref, aucune profondeur dans les personnages. Le ton du récit oscille résolument entre le grave et le trop léger. C'est cette alternance subite qui passe mal. On est très loin de Long John Silver par comparaison !
C'est si triste que la série soit inachevée. J'ai eu un plaisir fou à lire les deux premiers et derniers numéros. En feuilletant la BD avant de la lire, je croyais m'embarquer dans un genre de récit historique assez sérieux. (Ce qui ne m'aurait pas déplu non plus). Mais voilà que je commence à lire et que je vois les personnages prendre leur place. De temps à autre, une réplique complètement absurde se pointe dans le décor. Et voilà que je tombe sous le charme de cette série. Ce qui est merveilleux, c'est que c'est rudement documenté, que les dessins sont magnifiques, pleins de détails. Mais en même temps, l'auteur semble parodier complètement le genre. Le capitaine pirate se laisse carrément marcher sur les pieds, les méchants sont nuls, le héros agit toujours de façon imprévisible. Bref, une série délicieuse qui fait mourir de rire et qui tient le lecteur en haleine du début à la fin.
Excellente série contant les exploits picaresques du malheureux Andrew Eastboorn, qui s'est malencontreusement trop approché de la jeune (et fort peu prude) Priscilla, ce qui lui vaut d'être abandonné sur une île déserte. Recueilli par le pirate "Pas-de quartiers", notre héros ne va pas manquer de semer le trouble autour de lui, rencontrant au passage une fort jolie indigène et un géant noir qui vont se retrouver plongés avec lui dans de nombreuses situations périlleuses. Mêlant exotisme et érotisme, grands sentiments et cynisme réjouissant, ces histoires possèdent la patte de Franz, tant au niveau des scénarios rocambolesques mettant en scène des personnages attachants toujours bien campés, que de son dessin vif et précis rehaussé de superbes couleurs. Il faut noter que si l'auteur a toujours été loué pour le dessin de ses chevaux, il serait injuste d'oublier les anatomies remarquables de ses héros (euh... enfin de ses héroïnes... enfin une brillante science de l'anatomie, quoi !). En bref, du beau travail, dont on ne peut que regretter la brièveté, Franz nous ayant quitté beaucoup trop tôt.
Un homme est seule avec une belle indigène sur une ile déserte. Les pirates s'en mêlent, et l'aventure commence... On peut résumer ainsi cette album, Les dessins sont très détaillés, les couleurs un peu ternes (mais ça change des couleurs pétantes fait par ordi qui standardise la production). On peut voir cette série comme une bonne série B de pirate comme on en faisait dans le temps au cinoche. A lire à coté de son perroquet.
En abordant cette bd, on pense immédiatement que l'on va encore nous conter les déboires d'un fibustier ou d'un pirate. C'est vrai que le contexte est similaire mais les mésaventures de ce Andrew Eastbourne sont vraiment inédites.Placée sous le signe de l'humour , cette série est une grosse farce mais qui mérite votre attention . Le dessin de Franz ( Thomas Nolan , Jugurtha , Poupée d'yvoir ) est fidèle à lui-même. C'est-à-dire raffiné et efficace. En bref , une série qui aborde l'univers des boucaniers d'une façon originale et où la dérision est omniprésente ! A signaler également pour les lecteurs belges : si vous êtes observateur , le langage des indigènes est en faite un dialecte bien connu en Belgique , le wallon. Et croyez-moi, voir des autochtones d'outre-mer parler en patois du nord , c'est tordant !
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