Dans la nuit du champ

Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)

Evocation de la Shoah sous forme d'un conte avec des tomates.


Carrément BD Format carré Nazisme et Shoah

Tous les enfants jouent Tous les enfants, s'ils veulent grandir doivent jouer. Là-bas, à Oswiecim/Auschwitz, à Bergen Belsen, à Buchenwald, , les enfants ont imaginé des jeux, afin d'assimiler la réelle gravité du monde qui les entourait. Ils ont joué pour ne pas mourir. Cela se passe dans un village, au sud de la Pologne, aux pieds des montagnes appelées Tatras, sous les yeux bienveillants des lacs Morskie Oko et Czarny Staw. Apetyt qui se blotissait au fond de la poche, dans la robe trop grande de Wanda, s'est enfui. Il s'est senti délaissé par la petite fille, la voyant si souvent jouer avec Halina, son amie, une tomate du potager. Depuis qu'elle n'a plus Apetyt, Wanda n'a plus envie de manger. Halina, après avoir découvert , avec l'histoire du tomatisme, pourquoi les tomates laissent aujourd'hui un goût amer dans la bouche de ceux qui veulent goûter à leur compagnie, va aider Wanda à convaincre Apetyt de revenir, grâce à une miche de pain, cuite dans la nuit du champ. A travers le conte qu'une mère raconte à sa petite fille pour l'aider à s'endormir et à oublier sa faim, ce livre s'attache plus particulièrement, dans l'univers concentrationnaire national socialiste, aux enfants qui y furent projetés. Il tente de décrire un moyen essentiel auquel ils ont eu recours pour lui survivre : le jeu.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Juin 2005
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Dans la nuit du champ © Glénat 2005
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

30/05/2011 | Spooky
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Je mets une étoile de plus que Spooky, en raison du dessin, qui est plutôt joli, agréable à l’œil. Avare de détails, avec des décors un peu escamotés, il est globalement plaisant. Plus clair que le récit lui-même en tout cas ! Car pour cela je rejoins Spooky. La narration est obscure, très verbeuse : c’est franchement indigeste, et rapidement j’ai perdu le fil de « l’histoire ». Traiter les camps d’extermination et la shoah de façon détournée, métaphorique, pourquoi pas ? Mais là le texte trop abondant (et les premières pages sont les pires à ce propos !), et un récit peu clair m’ont égaré. Les cases et textes de la dernière page sont, eux, bien plus clairs et précis, cela donne les clés, recentre le récit, avec ce train qui arrive à Auschwitz, avec la fumée des crématoires en arrière-plan. Certes. Mais il est trop tard.

12/10/2024 (modifier)
Par Spooky
Note: 1/5
L'avatar du posteur Spooky

Je ne sais pas si je suis réellement qualifié pour juger correctement cet album, car... Je ne l'ai pas fini. La raison ? Elle est toute simple, sa lisibilité est proche du néant. Pas forcément du fait de son sujet, l'évocation de la Shoah au travers d'un conte mettant en scène des légumes (d'autres ont utilisé des souris, des chats, alors pourquoi pas des légumes...) ; pas forcément du fait du dessin, Gorski utilisant un style pictural très particulier mais non dénué de charme, qui rappelle quelque part les estampes japonaises. Mais plutôt au niveau de la narration, extrêmement hachée, chaotique, qui nous place d'emblée, mais sans prévenir, dans la sphère du conte, de l'allégorie ; pourquoi pas, mais c'est d'une telle densité que c'en est imbitable. Sans parler de tous les termes polonais non traduits, avec l'alphabet qui va bien, mais dont la fréquence omniprésente gêne énormément la lecture. Au bout d'une vingtaine de pages, je me suis rendu compte que je ne comprenais strictement rien à ce que je lisais ; j'ai alors recommencé, pour buter un peu plus loin sur le même souci. J'ai essayé alors de lire des passages un peu plus loin, m'attardant sur quelques aquarelles qui valent quand même le coup d'oeil, mais sans réussir à me remettre à ma lecture. Je souhaite donc bonne chance à ceux qui essaieront de lire cet album

30/05/2011 (modifier)