Celtil

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Un centurion se retrouve gladiateur bien malgré lui...


Au temps de Rome et de l'Empire Romain Les gladiateurs Les petits éditeurs indépendants

Celtil ?… il est centurion d’une légion gauloise qui dépend du général Galba. Lui et son esclave Glaucus cheminent vers Rome. Le but ?… affranchir Glaucus devant un magistrat. Il pleut et tous deux trouvent refuge dans une auberge campagnarde. C’est là que Celtil va sauver une jeune servante de coups lui donnés par Petreius, un officier de la garde prétorienne, personnage qui va être ridiculisé. C’est ensuite l’arrivée à Rome où notre ami va tomber dans une rafle organisée ; laquelle a pour but de fournir des gladiateurs. Las, il est reconnu par Petreius qui tient là sa vengeance. Mais la belle Silvia Paulina arrive à l’avoir pour son usage personnel. Bien malgré lui, Celtil va se retrouver mêlé à un complot qui vise l’empereur. Victime de fausses rumeurs, craignant pour sa vie, Néron et quelques hommes se réfugient à la campagne. Pendant que Galba est nommé empereur, Celtil –fidèle à Néron- tente de le retrouver. Lui et Glaucus réussiront-ils cette quête ?….

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1986
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Celtil © Bedescope 1986
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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07/06/2011 | L'Ymagier
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Par Mitch
Note: 4/5

Alors certes, certains personnages ont des traits parfois un poil brouillon, et ça pourrait heurter certains puristes. Mais tout de même, trouver des représentations aussi fidèles de soldats romains dans une BD des années 80, c'est à saluer. Pour un passionné de l'armée romaine comme moi, certaines planches sont un vrai régal. Les armures et les casques sont joliment et fidèlement reproduits. De plus, Néron n'est pas présenté sous un jour noir, ce qui est très rare. On est loin des clichés de Quo Vadis et Cie, et ça fait plutôt plaisir. En effet, tout comme c'est le cas pour Caligula, l'image de Néron telle qu'elle nous a été transmise par les sénateurs-historiens qui le détestaient a sans doute largement été déformée. Le dernier empereur issu de la famille de César inspire même de la sympathie vers la fin de l'album. En tout cas, la fin du règne de Néron n'a autrement jamais été adapté en BD à ma connaissance (dans l'attente de la suite de la série Murena), et cette originalité mérite aussi d'être soulignée. Au final, je regrette vraiment beaucoup que cet album n'ait jamais connu de suite.

02/02/2015 (modifier)

Voici un album perdu de vue, que certainement peu de gens liront et honnêtement ils ne perdront pas grand-chose. L’histoire commence par un esclave affranchi. Un gaulois arrivant à Rome, visiblement fidèle à l’empereur se retrouve la cible et devient lui-même esclave, devant se battre pour avoir le droit de survivre. Le scénario d’aventure nous raconte le quotidien festif d’une haute société romaine, ce que certains appelleront la décadence. Une femme a un faible pour le physique de notre gaulois qui fort heureusement n’est pas manchot dans les combats. L’affranchi tente tant bien que mal d’aider son ex maître et tout finit relativement bien pour nos héros (un peu moins pour l’empereur). Graphiquement, les scènes de combat sont les seuls moments à retenir de l’album. Malgré une colorisation un peu criarde contrastant avec la sobre couverture, certains passages sont agréables à suivre. Pour le reste, du classique daté qui ne fait pas regretter le passé. Au final bof, album oubliable, pas franchement mauvais mais qui ne m’a ni plus ni déplu, l’indifférence du bof. Inutile de lire et d’acheter.

06/07/2011 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

Halala !!!… Qu’est-ce que c’est que d’acheter une BD « inconnue au bataillon » sans d’abord bien la paginer. On éviterait ainsi d’être souvent déçus !… Et c’est ce qui m’est arrivé. « Celtil » ?… c’est plutôt un coup de cœur pour sa belle couverture qui en fit son achat : un grand carré représentant un combat de gladiateurs au centre ; le tout entouré d’une large bande de teinte orangée… un peu comme la couleur du sable d’arène. Un grand titre, lettres noires : Celtil. En-dessous du dessin : le nom de l’auteur. Clair et net. Joli. Mais une fois de retour chez moi, plongeant dans l’album : quelle déception. J’ose écrire : mon dieu que c’est laid !… Ben oui : que l’histoire soit assez confuse, que les développements du scénario soient alambiqués… on s’y fait (un peu). C’est plutôt au niveau du graphisme que j’ai hoqueté. De nombreuses têtes, des membres divers sont disproportionnés par rapport au(x) corps ; certains profils de personnages ont des « bouches de canards », des intervenants semblent « plantés » dans le décor. Il est vrai que, au gré des pages, cela s’arrange MAIS c’est souvent la première impression du lecteur qui compte et, ici, elle ne fut pas bonne. Dommage, car les décors et arrière-plans sont nombreux, certains fort détaillés, offrent moult détails et nous font plonger de bon cœur dans cette Rome antique. Les couleurs : ce sont plutôt les personnages qui sont colorisés ; leur « contenant » restant souvent en trait noir sur fond blanc. Et l’air de rien, cela donne quand même un charme aux pages. Tout ça pour ?…Un album qui me reste un peu en travers de la gorge. Un bel emballage pour un « cadeau » moyen. C’est comme au resto : vous êtes alléché par un plat, le commandez et êtes déçu de ce que vous retrouver sur votre assiette. Un deuxième tome est annoncé. Jamais paru. Je ne m’en inquiète pas.

07/06/2011 (modifier)