Drakka
Dans un New York que nous ne connaissons pas encore, un vieux mafieux se meurt. Son fils, un pauvre type cupide et sans scrupules, se frotte déjà les mains : l’héritage lui tend les bras…
Vampires
Mais c’était compter sans la révélation d’un frère caché aux origines troubles, vivant dans un bidonville sordide : Drakka, le demi-vampire ! C’est un duel fratricide qui va alors s’engager sur fond de ville décadente, de mutants et autres monstres survoltés…
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Date de parution | 09 Juin 2011 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Note 3,5. Le couverture a attiré mon attention et à l'ouverture de la B.D. pas de mauvaise surprise, on y trouve un beau graphisme informatisé et surtout très expressif. De plus le format comics lui va comme un gant, avec ses 72 planches, où les auteurs peuvent présenter l'univers et ses personnages tout en proposant de belles scènes d’action. Comme Brrémaud s'adresse un peu trop à des ados dans certaines de ses productions, j'avais un peu peur du résultat, mais avec « Drakka » on est dans un bon équilibre, une histoire qui ne se prend pas complètement au sérieux mais dont l’humour noir et une certaine violence cohabitent avec un humour plus léger qui passe souvent par le graphisme léché et sans faute de De Felici. Cette histoire de vampires a sa part d’originalité, avec l’apport de quelques monstres et surtout de personnages robotisés, le récit se déroulant dans un époque futuriste indéterminée. L’autre qualité c’est que les personnages principaux sont tous très différents, que ce soit dans leur physique ou dans leur caractère, ce qui apporte une belle diversité à l’ensemble. Le récit avance à un bon rythme, sachant se poser quand il le faut et accélérer dans les scènes d’action. Toutefois, j’ai trouvé celle de la fin un petit peu longuette, mais le visuel est tellement agréable que finalement ça ne m’a pas dérangée plus que ça. Je suis curieuse de voir ce que nous réservent les auteurs pour la suite. Suite et fin Je suis bien d’accord avec Jetjet, que d’avoir ramené la série à deux tomes a été très bénéfique, car dans ce second tome les scènes d’action son écourtées et le récit se maintient plus au niveau des personnages et de l’histoire elle-même. L’humour reste bien présent et le graphisme est toujours aux petits oignons. L’autre bonne surprise c’est qu’on ne s’attend pas du tout à la chute proposée, un peu d’originalité ça fait du bien. Du coup, bien que la série soit finie, ça m’a ouvert l’appétit et j’aurais bien aimé en savoir plus sur le vilain pas beau de la fin, qui pourrait nous offrir un second cycle saignant à souhait.
Attiré par les bonnes critiques lues ici et là, il n’y a pas fallu beaucoup d’hésitation avant d’embarquer ce petit bouquin aux apparats de comics francophone après l’avoir feuilleté, séduit tant par la qualité des dessins que par la réalisation toujours aussi bonne des éditions Ankama. La couverture plutôt étonnante est bien plus jolie en réalité que sur la vignette que l’on peut voir ici desservant davantage ses propos. Brrémaud le scénariste n’y va pas par 4 chemins pour présenter cette histoire plutôt curieuse se situant dans un futur proche et alternatif et où des créatures diverses et monstrueuses côtoient le plus naturellement possible les humains. En effet la trame de l’histoire est expédiée en quelques pages : un mafieux new yorkais mourant convie son fils légitime à défier Drakka, son autre fils illégitime et caché pour désigner lequel des deux lui succédera. Problème : aucun des deux frères n’a connaissance de l’autre et le fameux Drakka porte en lui quelques origines vampiriques qu’il doit à sa maman. Passée cette introduction, l’action se porte directement dans une mégalopole d’Europe de l’Est gangrénée par la pollution et la famine et où nous faisons connaissance de Drakka et de son quotidien pour survivre… Le premier affrontement avec la Hyène, le frère sans scrupules américain, sera le point d’orgue de ce premier tome d’une trilogie annoncée… Lorenzo di Felice aux pinceaux n’a pas son pareil pour mettre en scène de façon excessivement rythmée la course poursuite de Drakka dans les ruines de sa cité… Fuite de pillards, défense contre la Hyène et son équipe de tueurs, on a à peine le temps de souffler quelques pages pour introduire des personnages secondaires comme cette bande déclinante de vampires ou cette rencontre impromptue avec une jeune survivante et son frère. Les dessins sont beaux, très beaux dans un style mixant école européenne, japonaise et américaine que les couleurs informatiques ne dénaturent pas. Là où le bât blesse c’est que les dialogues sont d’une extrême pauvreté entre insultes de tous genre et vocabulaire réduit à sa portion congrue. Le parler « Djeuns » ne me dérange pas outre mesure mais ici il dessert davantage les dialogues qu’il ne les équilibre ! Ce qui est rageant par contre c’est que le scénariste nous impose son monde dont il nous manque pas mal de bases afin d’en distinguer toutes les subtilités. D’où viennent aussi tous ces personnages inhumains ? On a du mal à croire que l’environnement puisse être aussi riche pour uniquement soulever une querelle familiale à base de coups de poings et d’explosions en tous genre. Le scénario tient sur un bout de ficelle mais certaines zones d’ombre nous sont ménagées dans l’espoir que les deux prochains tomes vont rééquilibrer un peu plus tout ce fatras car l’ensemble est encore bien mince pour être conseillé là où un premier tome de Mutafukaz jouait dans le même registre avec beaucoup plus de jubilation ! En effet un marginal dans un monde hostile pseudo futuriste à qui l'on cherche des noises et qui est promis à un grand avenir, ça ne vous rappelle rien ? Moi si... Le tout s’adresse néanmoins à un public mi adulte car les scènes sont plutôt violentes et même si l’ensemble peut se targuer d’être bien découpé, certaines cases peuvent être difficiles à déchiffrer par l’anatomie inconnue de ces mercenaires verts muets. Le tout n’est pas forcément déplaisant et réserve aux amateurs d’action de jolies scènes d’action mais il me faudra en lire la suite pour savoir si Drakka va devenir une trilogie incontournable ou seulement une lecture divertissante dont on aura vite oublié une fois les bouquins terminés. En l’état on a un peu l'impression d'être en face d'une belle démo de jeu vidéo aux caractéristiques techniques impressionnantes mais dont on se lasse vite par manque d'interactivité donc un peu de patience avec les tomes suivants car le meilleur est surement à venir … tout du moins je l’espère vivement. EDIT APRES LECTURE TOME 2 : Ce qui pouvait constituer une semi-déception après avoir appris que la série serait achevée en deux tomes à la place des trois prévus initialement en constitue en fait un redoutable avantage… Le récit démarre sur les chapeaux de roues en déplaçant rapidement l’action de l’Europe au siège du grand méchant de l’histoire La Hyène. Les personnages, menaces et enjeux se développent sur de jolies pages très colorées entre nuances rouges et bleutées du plus bel effet à l’égal d’une couverture bien plus réussie que la première avec un joli pied de nez que l’on pourra apprécier ou pas ! Entre monstres surpuissants et la création d’une super-vilaine aussi mystérieuse que fulgurante, Brrémaud et di Felice entrent définitivement dans la cour des grands avec une récréation jouissive de toute beauté dont le final en laissera plus d’un pantois… Ne vous méprenez pas sur le contenu ainsi que le premier tome qui constitue à la fois un acte et, Drakka c’est de la bonne grosse lecture divertissante et légèrement déviante pour tout amateur de série B à la mécanique bien huilée ce qui rend ce diptyque tout simplement indispensable, la ultima cena laisse sur le cul et donne immédiatement envie d’en lire davantage. Du bestiaire aux flashback et aux scènes d’action furibondes, j’ai hâte de lire une nouvelle œuvre de cette association dont ce Drakka constitue un baptême de feu dont il serait indélicat de se priver.
Frédéric Brrémaud, que l'on a connu avec des séries un peu déjantées chez Soleil et Paquet (entre autres), revient chez Ankama avec un récit hybride, mêlant quête familiale et histoire de vampires. Le cocktail est plutôt explosif, très dynamique. Par contre je suis plus réservé sur l'histoire, qui me semble finalement très basique. L'essentiel du récit est quand même basé sur l'action, portée avec talent par Lorenzo de Felici. Je suis un peu déçu par le personnage de Drakka, qui manque carrément de profondeur. Lorenzo di Felici est un dessinateur au style plutôt dynamique, semi-réaliste en diable mais très efficace. Et quelles couvertures, du joli boulot...
Mais qu’est-ce donc ? Un héritage, deux héritiers, mais le partage ne semble pas faire partie des possibilités. Des monstres et démons à foison, quelques personnages sympathiques au milieu d’une zone de non droit peuplent un univers bien chaotique. Je n’ai absolument pas accroché aux personnages, au scénario que je trouve pour l’instant franchement ridicule. Alors vous me direz le dessin. Oui, moderne aux angles saillants et à la palette informatique pauvre, restent les effets de transparence, un rythme certain et un cadrage dynamique qu’on en aurait presque le vertige, mais cela me semble trop superficiel pour que j’accroche. Comique, futuriste, vampiresque, j’avoue ne pas avoir encore saisi l’objet, mais j’avoue ne pas du tout avoir envie de connaître la suite des aventures trépidantes du petit alien. L’action se résume à des scènes vues et relues dont je n’ai pas trouvé l’intérêt. A oublier.
Si cette histoire très dynamique (trop ?) démarre très bien mon intérêt s’est amenuisé au fil des pages, cette confrontation entre deux frères dont l’un est à moitié vampire est finalement assez basique. De plus le combat entre monstres et vampires est répétitif et pas très lisible, j’ai eu beaucoup de mal à situer les différents protagonistes dans le combat final, un style graphique un peu déjanté que je n’apprécie pas de trop. La dernière page laisse quelques espoirs pour la suite mais si le graphisme est aussi chahuté que le final du tome1 alors je n’irai probablement pas plus loin.
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