La Guerre des Sambre - Werner & Charlotte
Quelle est l'origine de la tragédie des sambre ? En remontant l'arbre généalogique de la famille maudite, le deuxième cycle intitulé Werner et Charlotte va explorer les circonstances troubles qui ont précédé la naissance du père de Hugo, Maxime-Augustin.
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières École européenne supérieure de l'image Europe centrale et orientale Hislaire / Yslaire L'univers de Sambre Prequel
Quelle est l'origine de la tragédie des sambre ? En remontant l'arbre généalogique de la famille maudite, le deuxième cycle intitulé Werner et Charlotte va explorer les circonstances troubles qui ont précédé la naissance du père de Hugo, Maxime-Augustin. L'action commence à Vienne en 1768. C'est là que sont exilées Jeanne-Sophie de sambre et sa fille Charlotte. Dans l'atmosphère sulfureuse des salons de la cour impériale, elles font la connaissance d'un farouche orphelin aux yeux rouges, nommé Werner von Gotha. Malgré toutes les manœuvres de sa mère, qui souhaite pour elle le meilleur parti, Charlotte en tombe amoureuse. Inéluctablement.
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Date de parution | 13 Octobre 2010 |
Statut histoire | Série terminée (Trois séries de 3 tomes chacune) 3 tomes parus |
Les avis
Attention, spoiler !! Certes il est intéressant de connaître les ancêtres de la famille Sambre et celle de Julie (la belle braconnière aux yeux rouges) mais je trouve ces hors-séries vraiment malsains. Beaucoup de sang mais surtout le plus dérangeant : l'inceste qui est très présent dans la collection "Guerre des Sambre". Sarah est en fait la fille du beau-père de Blanche Dessang (qui est le père de Hugo) qui a violé celle-ci, de même que Werner,avant de mourir,se fait violer par sa propre mère,qui a elle-même conçue son fils avec son propre père abusif le vil Augustin de Sambre!Vraiment scandaleux et malsain! XO Et les personnages sont presque dignes de ceux des mangas (images figées, gros plans sur les visages à la Kazuo Umezu). Je préfère encore la saga principal Sambre avec Bernard,Julie et leurs enfants faux-jumeaux qui est toute simple et dont les tomes 6 et 7 sont vraiment intéressants, je l'avoue.J'attends avec impatience la sortie du tome 8 de la 3ème génération "Bernard-Marie et Judith" pour ce mois de novembre 2018. ;)
Beaucoup de romantisme, un Werner mélodramatique à souhait, une famille de Sambre bien dégénérée dès ses origines, et la nature de la malédiction qui les ronge présentée dès l’entame du récit. C’est d’ailleurs le gros défaut de ce triptyque, déjà diminué par le simple fait que le lecteur, s’il a lu les autres cycles, connait ce mal qui rougit l’âme autant que les yeux des personnages. J’ai donc eu rapidement l’impression de tourner en rond. J’ai accepté de tourner grâce au contexte historique, à la narration léchée (maniérée, serais-je presque tenté d’écrire) et à l’humanité des personnages les plus cruels (Jeanne-Sophie et son père sont en effet bien plus intéressants que les sirupeux et niais Werner et Charlotte) mais j’ai quand même bien tourné ! Alors, oui, c’est soigné, c’est beau et cruel mais cela n’égale en rien Sambre et le choc que l’esthétique et le romantisme de cette série avaient suscité à sa sortie. Par conséquent, si vous n’êtes pas un inconditionnel de la série, ce cycle ne vaut peut-être pas l’achat. Dans le cas contraire, l’achat en question, vous l’avez déjà fait et je ne vois pas pourquoi vous lisez cet avis. Personnellement, je me situe un peu entre les deux : je les ai, je ne le regrette pas mais si je les avais empruntés, je ne pense pas que je serais passé à l’acte d’achat ensuite.
On reste dans l'extraordinaire; tant au niveau scénaristique que des illustrations. La noirceur des personnages atteint des basfonds qui me donne un sentiment de malaise certainement bien calculé, mais qui me laisse perplexe...
Quand j'ai commencé le second cycle de la guerre des Sambre, j'étais certainement le plus dubitatif face à cette exploitation commerciale. Or, je n'ai rien contre le succès commercial dès lors que c'est justifié par la qualité. Et c'est bien le cas en l'espèce ! Il faut véritablement se plonger dans cette saga et remonter l'origine de cette malédiction pour succomber totalement aux charmes et aux délices d'une lecture franchement agréable. L'écrin est toujours aussi somptueux et on passe un agréable moment de lecture. Le second tome confirme une qualité à la fois graphique et narrative. Et puis, il y a surtout le démarrage en fanfare du second cycle à savoir "Werner et Charlotte" dont le personnage de la mère Jeanne-Sophie est véritablement charismatique au point de voler la vedette à ce couple et d'être représenté en couverture. J'ai été agréablement surpris par autant de virtuosité dans la capacité de l'auteur à renouveler le scénario et ceux malgré une erreur de taille dans la datation (si elle a conçue Charlotte alors qu'elle n'avait que 14 ans que sa fille a désormais 13 ans dans le récit, comment peut-elle avoir 30 ans ? Mathématiquement, cela fait 27 ! A croire qu'il n'y a pas de relecture sérieuse avant parution à grand renfort de publicité). Cependant, on ne va pas rester sur un aspect négatif lié après tout à un simple détail. Encore une fois , l'ensemble demeure de la plus haute qualité pour le plus grand bonheur des fans de la série Sambre. Le scénario se tient et le graphisme est de toute beauté. On remarquera que cette fois-ci, les yeux rouges sont représentés dans le camp des hommes en la personne de Werner Von Gotha. Une belle histoire d'amour en perspective avec une mère qui fera tout pour s'opposer. Cela promet ! D'ailleurs, le second tome tient toutes ses promesses avec une ambiance des plus réussies et un final des plus révélateurs. On est véritablement embarqué dans le monde de la noblesse de la cour impériale d'Autriche au siècle des lumières avec tous ces petits jeux d'intrigues. On retrouve la même folie amoureuse qui semble traverser les générations. J'aime cette série car on constate une égale qualité tout au long des albums. On est franchement comblé. Le troisième tome qui vient refermer ce cycle sera l'un des plus marquants en ce qui concerne la chute finale avec une révélation fracassante. C'est manifestement du grand art. Je ne pensais pas que cette série tiendrait sur la distance mais l'auteur nous prouve le contraire. La comtesse Jeanne-Sophie restera dans les annales tant le personnage retient l'attention par son côté manipulateur ! Elle va nous manquer. Ceux qui aiment cette saga vont être ravi par cette série. Note Dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4,5/5
Contrairement aux deux autres avis j'ai été moins enthousiaste en lisant le premier tome. J'ai l'impression de toujours retrouver les mêmes choses : des yeux rouges, une malédiction, deux jeunes de conditions sociales différentes qui vont probablement faire crac-crac ensemble... Et puis le symbolisme de Yslaire devient de plus en plus chiant. Toutefois, ça se laisse lire. Plusieurs protagonistes sont charismatiques et leurs personnalités sont bien développées. Je n'ai pas nécessairement envie de lire la suite, mais pour l'instant je ne me suis pas vraiment ennuyé.
Remonter dans le passé de cette famille me ferait presque grimper aux rideaux, plus j’avance dans cette série et plus je suis accro. Les personnages, qui gardent une grande part de mystère dans un cycle, se dévoilent dans le précédent, et enfin connaître ce que fut leur histoire est vraiment jouissif, d’autant qu’ils ont tous leur particularité et leur caractère bien distinct. J’avoue même m’être arrêtée à cinq ou six pages de la fin, car je préfère attendre d’avoir toute l’histoire afin de la lire de bout en bout, car la frustration de l’attente est trop insupportable. Ce que j’apprécie aussi c’est que l’histoire des yeux rouges est comme dans La Guerre des Sambre - Hugo et Iris, moins appuyée que dans Sambre, où elle lui donne presque un petit air trop farfelu. Dans cette partie du récit, le personnage de Jeanne-Sophie a été un vrai régal, une femme décidée et un peu garce comme je les aime. Je ne sais pas où vont s’arrêter les auteurs, mais ils pourraient remonter jusqu’à la préhistoire des Sambre que je serais ravie. Dans ce triptyque on trouve Bodoin au dessin et malgré des couleurs informatisées le résultat est excellent et en accord avec les autres dessinateurs, on reste dans les mêmes tons de couleurs et le faciès et l’expressivité des personnages sont parfaits, tout comme les décors. J’avoue un peu, que le dessin est aussi grandement responsable de mon addiction à l’épopée des Sambre dans son ensemble, car les visuels sont toujours merveilleux.
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