20 ans de guerre
Abdel est un jeune soldat algérien, luttant avec l’armée française contre l’invasion nazie. À ses côtés, Roger. En face, il y a Franz, un Allemand pas mauvais bougre. Et au milieu, Jacqueline, belle comme un coeur. Ce quatuor va traverser une partie d’un XXe siècle de guerres et de haine, des Ardennes à l’Algérie, en passant par l’Indochine. Une histoire d’amour et d’amitié dans un tourbillon politico-dramatique qui les dépasse…
La Guerre d'Algérie Les Guerres d'Indochine et du Vietnam Signé [Seconde Guerre mondiale] Europe de l'Ouest
Au printemps 1942 dans les Ardennes, alors que la Wehrmacht progresse rapidement dans les rues, trois adolescents, réfugiés dans une cave font connaissance : Abdel, spahi algérien enrôlé dans l’armée française, Franz, jeune soldat allemand, et Jacqueline, petite française qui veille sur son grand-père. Ils croisent un peu plus tard la route de Roger, résistant, et un lien très fort se crée entre eux quatre au mépris des différences, et malgré les conflits qui enflamment l’humanité.
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Date de parution | 21 Octobre 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Quel dommage ! cette histoire de destins croisés et sentimentaux de 4 personnages au coeur des combats entre 1940 et 1962, avait un potentiel inestimable, mais le traitement n'est pas à la hauteur de son ambition. Sur une période courant sur 22 ans, le scénario plonge ces 4 personnages (3 hommes et 1 femme) qui n'ont pourtant rien en commun, dans les tourments de 3 guerres : Seconde guerre mondiale, guerre d'Indochine, guerre d'Algérie. Déja, pour se retrouver à chaque fois, c'est pas très crédible je trouve, mais bon à la rigueur, je peux passer là dessus. La description des conflits et des contextes n'est le plus souvent qu'effleurée, pourtant le sujet central est bien celui de la guerre au 20ème siècle, sans manichéisme, juste exposée sous ses plus hideux visages. Je crois que c'est surtout une histoire d'amitié durable, c'est ce qu'il faut en retenir, sinon quel est le fin mot de cette Bd ? Son rythme est assez étrange, il manque quelque chose à cette Bd pour qu'elle soit plus passionnante, ça manque de souffle et d'ampleur. Au niveau graphique, c'est plutôt difficile à suivre, on peine à identifier les protagonistes, le dessin est en mode aquarelle, déja je n'aime pas ce style, surtout sur une Bd de guerre comme ici, ou sur une Bd historique ; les actions militaires sont à peu près bien rendues, mais ce sont les visages qui posent problème, c'était identique sur Sigurd & Vigdis, ce dessinateur abuse de son style graphique qui semble par endroits hésitant ou pas fini, avec des sortes de crayonnés qui en plus ne sont pas vraiment esthétiques. Cette bd est pour moi décevante, alors que son sujet développé autrement et avec un dessin réaliste dans un style Stalner par exemple, aurait pu avoir un impact phénoménal.
Je ressors avec un avis mitigé de cette lecture. Pour tout dire, je trouve qu’il manque à cette histoire un souffle épique, des personnages à la personnalité plus détaillée et affermie, pour faire passer cette vingtaine d’années de lutte, d’engagement, des débuts de la seconde guerre mondiale jusqu’aux conflits coloniaux (Indochine et Algérie), en passant par la résistance. Peut-être trop d’ambition en si peu de pages, ce qui fait que j’ai un peu le sentiment que tout a été survolé, et que les quelques personnages que nous suivons n’ont pas eu la place suffisante pour se voir accordée l’épaisseur nécessaire pour que l’on s’attache réellement à eux. Sans doute aurait-il fallu un tome supplémentaire. Du coup, j’ai un peu eu l’impression de ne lire qu’une succession de combats, ce qui est dommage, car je pense que Loiselet voulait donner plus de consistance à ses personnages, il est vrai choisis de façon un peu trop caricaturale : un Allemand, Franz (ennemi puis rallié via la légion étrangère), un Arabe, Abdel, des troupes coloniales, une jeune française sans attache, Jacqueline (tous se sont rencontrés dans les combats de juin 1940 en France). Un album pas inintéressant, qui se laisse lire sans problème, mais qui se révèle moins captivant qu’espéré. Le dessin de Blary est lui plutôt joli. Note réelle 2,5/5.
Voilà un récit agréable et sympathique mais qui n'est pas sans défauts. En effet ce one shot m'a rappelé deux films de guerre des années 60 que j'avais apprécié plus jeune: La 317e Section de Pierre Schoendoerffer avec Bruno Cremer et Jacques Perrin et Les Centurions avec Anthony Quinn, Alain Delon et Georges Segal. Bien sûr avec un titre pareil cette bande dessinée ne pouvait que traiter de plusieurs conflits majeurs du 20ème siècle. Ce récit nous raconte l'histoire de quatre amis qui se sont rencontrés durant la seconde guerre mondiale et qui se retrouvent en Indochine et en Algérie. Ces quatre personnages font de la guerre leur quotidien. Ces trois soldats et une infirmière militaire, malgré leurs différences, ne cesseront jamais de s'entraider et de s'aimer durant ces trois conflits, même si parfois ils sont opposés les uns aux autres. L'amitié est donc le thème principal de ce récit qui j'avoue n'est pas toujours simple à suivre. En effet on passe d'une période à une autre sans presque prévenir, les personnages sont difficiles à reconnaître. Le dessin est souvent confus et simpliste. Donc comme je le disais au début de mon post des petits défauts sont présent dans ce one shot, mais j'ai quand même passé un bon moment car l'auteur nous rappelle que la guerre peut aussi engendrer l'amitié entre les hommes et pas seulement la haine et la mort. Je conseille donc la lecture de ce one shot aux passionnés de récits de guerre et d'aventure.
J'ai eu beaucoup de mal à identifier les personnages qui se mélangent au gré des rencontres du destin sur le terrain. J'ai eu également beaucoup de mal à suivre leur péripéties du fait des enchaînements très mal coordonnés. L'idée d'une intrigue se déroulant sur deux décennies et de couvrir les conflits du monde entier était plutôt intéressante dans l'absolu. Cela insistait d'ailleurs sur les différences qui peuvent finalement nous lier dans l'amitié et malgré les guerres. Le dénominateur commun était une femme qui devient infirmière spécialisée pour couvrir les conflits (Seconde Guerre Mondiale, guere d'Indochine puis d'Algérie). Il manque cependant un souffle épique à ce récit ainsi que le détail d'une vraie vision historique. C'est encore une mauvaise pioche de la collection "Signé" qui après avoir fait un début en fanfare semble s'enfoncer. On apprendra à la fin que le scénariste a crée le magazine "Lotus noir" puis "Bodoï" puis il a participé comme consultant à toutes sirtes de publications. Il a monté "pavillon rouge" chez Delcourt avant de gérer les ventes de "Lanfeust Mag". Le portrait du dessinateur est quant à lui réduit au minimum syndical. Visiblement, c'est sa première oeuvre. Le dessin à l'aquarelle n'est d'ailleurs pas très abouti mais on sent du potentiel. J'ai eu trop de reproches à formuler à cette première oeuvre ce qui explique que je ne la maintiendrais pas dans la moyenne. Une oeuvre comme Mattéo de Gibrat est par analogie directement à conseiller et sans comparaison possible.
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