Le Baiser de l'Orchidée
Floride, années 50... Qui est la Shadow ? Cette insaisissable cambrioleuse dérobe les objets d'arts sans laisser la moindre trace.
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Détectives privés Edition participative Les petits éditeurs indépendants Serial killers Voleurs et cambrioleurs [USA] - Dixie, le Sud-Est des USA
Quand elle s'attaque à un magnat de la presse, celui-ci décide de se faire justice lui-même. Quels sombres secrets cache le richissime Cyrus ? Pourquoi retrouve-t-on chez lui la victime d’un tueur en série qui assassine les plus belles jeunes filles de l’État ?
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Date de parution | 27 Avril 2011 |
Statut histoire | Série terminée (Réédité en un seul tome incluant la fin) 1 tome paru |
Les avis
Ça commençait franchement très mal, entre les dessins que j'ai trouvé souvent hésitant et les clichés du genre qui s'accumulent dans ce qui semble être une escalade aux poncifs. Mais finalement, la sauce prend doucement. C'est du très classique dans le déroulé, on a les enquêteurs beaux gosses, les liens avec le passé (avec ce vieux trope classique de tout qui est lié d'une façon ou d'une autre aux protagonistes), la belle voleuse, l'orphelinat abandonné, etc ... Les meurtres s'accumulent vite au début puis tout commence à prendre plus forme et si je n'ai pas été conquis par le final, la lecture a été beaucoup moins pénible que ce que j'en pensais aux premières pages. C'est typiquement le genre de BD à lire quand on peut l'emprunter. Ça ne vaut pas vraiment un achat, la relecture n'étant pas facilité par la volonté de l'auteur de jouer en permanence avec les cadrages, ce qui ne me semble pas maitrisé et dérange parfois à la lecture. D'autre part, la maitrise du dessin ne me semble vraiment pas parfaite, donc je suis plutôt peu enclin à retourner vers l'album. Quant à l'histoire, une seule lecture suffit !
Tout à fait le style pur polar américain des années 50. Un album à mon avis qui se veut hommage à tous les clichés du genre. Le flic et le privé, amis mais concurrents, la jolie voleuse insaisissable, l’homme d’affaire véreux et méprisable, et le cadre des belles propriétés de Floride… La trame est à la fois classique mais amène aussi sa petite touche personnelle. Je ne suis pas spécialement friande d’histoires policières mais ça se laisse lire plutôt pas mal, même s’il y a des facilités scénaristiques évidentes. Le dessin y fait beaucoup, j’aime bien quand le style retranscrit l’ambiance d’un récit. Juste peut-être des visages un peu stéréotypés, en particulier les deux enquêteurs beaux gosses qu’il n’est pas aisé de différentier. Une seule lecture me suffira pour ma part, sinon pour les amateurs de polars d’époque.
Festival de BD du Pellerin. Avril 2019. Il est 13h. Pas grand monde dans les allées. Ni côté public, ni côté auteurs. L’appel de l’estomac a été le plus fort. Pourtant sur un stand, il y a un besogneux de dessinateur. David Charrier serait-il au régime ? On discute le bout de gras. Il n’a pas faim mais surtout il me dit qu’il est là pour ses lecteurs et qu’il doit honorer du mieux que possible sa présence. Je feuillette l’album. Un récital de couleurs. Le graphisme me plaît. Je suis séduit. Du coup il me fait une magnifique dédicace et je partage avec lui mon sandwich ! Ce n’est pas le tout, je ne veux pas qu’il tombe d’inanition en plein séance de dédicace ! Ca bouge les amis, pas dans tous les sens mais cela le fait. Et ce n’est pas pour me déplaire. Voilà une histoire avec du suspens et de nombreux rebondissements. Même si la fin est un peu grand guignolesque, je prends avec avidité ce baiser même si beaucoup de clichés du genre sont utilisés. Les différents personnages sont travaillés et cela donne de la substance au récit. Hummmm les courbes féminines sont particulièrement réussies. Globalement les femmes tiennent une large place dans cette histoire pleine de testostérone. Enfin j’ai bien aimé le méchant bien pourris sous les traits d’un Charlton Heston plus vrai que vrai. Les couleurs utilisées sont magnifiques. Visuellement c’est terrible même si utilisation de photoshop. Il y a une sorte de grain particulier qui se dégage des planches, un peu comme au cinéma. Les ombres et les lumières et surtout les jeux d’atmosphère viennent soutenir une action ou une émotion. Belle réussite. Ca sent bon le polar noir des années 50 et même si le rythme n’est pas très soutenu, on ne s’ennuie pas une seule seconde. A découvrir . note réelle 3,5
Le Baiser de l'orchidée... Un titre qui m'a fait penser au Dahlia noir, et je pense que cette référence est voulue. Ici nous avons également une jeune fille qui au regard de la loi est dans l'illégalité, mais qui se retrouve à fricoter avec des représentants de la loi. L'intrigue nous emmène apparemment sur les pas d'un tueur en série, un assassin qui en veut aux jeunes filles riches. Mais très vite le scénariste nous emmène sur des chemins de traverse, avec l'histoire de ces enfants liés par des cauchemars récurrents et ces poèmes écrits sur le corps des victimes. Une intrigue complexe, des éléments qui se mettent en place, et je me demande comment O'Griafa va démêler cet écheveau au tome 2, qui devrait conclure l'histoire. Cela me semble un peu court, d'autant plus que l'histoire commune d'Anker et Arch pourrait connaître d'autres développements. Le dessin de David Charrier est original, un peu à contre-courant des tendances actuelles car très inspiré du style américain des années 50-60 ; enfin il me semble très raccord avec l'époque. J'ai par contre un peu de mal à différencier les deux héros, physiquement très proches. Charrier use un peu trop des cadrages décalés, mais cela n'entrave pas trop la lecture. Un diptyque qui s'annonce comme assez riche et complexe, mais j'attends le tome 2 pour me prononcer définitivement.
Le Baiser de l'Orchidée mêle la trame d'un polar noir à l'américaine avec quelques éléments de récits plus modernes et plus dynamiques. L'intrigue se déroule dans les Florida Keys dans les années 50 même si nous ne verrons de ce décor que des villes côtières fictives aux allures californiennes et des habitations insulaires paradisiaques. Les héros de ce récit sont un jeune lieutenant de police, un détective privé et une cambrioleuse masquée amoureuse d'un troisième homme lié aux deux premiers. C'est à la suite d'un cambriolage combiné aux assassinats particulièrement mis en scène de deux belles femmes, le tout en lien avec un riche magnat de la presse, que ces trois là se retrouveront réunis. Dès le début, j'ai apprécié les belles couleurs et le beau dessin. Ce dernier a un petit côté du style de Berthet dans la rigueur du trait et des personnages, tandis que la colorisation lui donne une vraie personnalité. Il est juste dommage que certains visages soient trop similaires, notamment ceux de deux des protagonistes principaux que j'ai eu du mal à différencier au départ. Cela amène à des confusions et à quelques difficultés à suivre le détail de la narration en première lecture. Le scénario lui aussi pêche par quelques coïncidences trop faciles et un peu de confusion. Il donne l'impression d'accumuler de nombreuses sous-intrigues, entraînant le lecteur à être un peu perdu en attendant que tout se mette enfin en place. Le premier tome se termine en laissant une quantité abondante de mystères qu'il reste encore à élucider. Hormis ces légers défauts, le récit est intéressant et assez prenant. Et malgré quelques clichés - l'un de ceux-ci et non des moindres étant cette fuite en bateau qui fracasse de manière improbable son embarcadère au démarrage -, j'ai trouvé cette lecture agréable et intrigante, suffisamment pour me donner envie de lire le second et dernier tome en espérant que la complexité du premier y trouve une explication convaincante.
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