Binky Brown rencontre la Vierge Marie (Binky Brown meets Mary the Virgin)
Justin Green est en butte à la religion et à ses propres névroses.
Adolescence Autobiographie Comix Les petits éditeurs indépendants Spiritualité et religion
Binky Brown est un jeune catholique en proie aux problèmes de tout adolescent : la puberté, les parents... ...auxquels s'ajoute la crainte que l'étrange rayon qui émane de ses parties intimes ne frappe une représentation de la Vierge Marie... .
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Date de parution | Juillet 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Binky Brown n'est malheureusement pas mon genre de bd. Je me suis royalement ennuyé. Pour me distraire, il faut se lever tôt ou essayer de produire une oeuvre intéressante qui arrive à me surprendre ou au moins à retenir mon attention. C'est si difficile que cela ? Visiblement, je suis dans une véritable période de mauvaise pioche. C'est vrai que j'ai un peu la rage de ne pas être satisfait par mes lectures et finalement passer mon temps à les critiquer. Mais bon, pour 10 mauvaises bd, il y en aura forcément une bonne. Le sujet est la critique de la religion catholique. Je ne suis absolument pas un partisan de la moindre religion. L'auteur décrit le milieu catholique traditionnel où il a grandi. Forcément, il n'y aura pas que du positif. Je constate toujours la même chose: être religieux, c'est faire l'impasse sur une certaine forme de sexualité. Cela crée de véritables frustrations à l'origine de bien des dérives. Pour le reste, c'est trop underground en ce qui me concerne.
Je ne suis pas arrivé au bout tellement cet album m’a assommé. En fait, je ne l’ai trouvé ni drôle ni pertinent. Tout au plus peut-il constituer une nouvelle brique (aux côtés d’un Blankets - Manteau de neige, par exemple) à l’édifice des récits nous expliquant les ravages de l’intégrisme chrétien aux USA. Cet art de faire culpabiliser les enfants pour les marquer à vie du sceau de la culpabilité devant des pulsions naturelle telles que l’éveil à la sexualité… Cette pression morale qui ravage finalement plus qu'elle ne construit. A l’époque de sa sortie, le ton irrévérencieux utilisé et le thème même du récit ont certainement constitué des pas en avant dans l’émancipation du comic aux USA. Aujourd’hui, avec le recul, je n’ai pas été marqué par cette lecture. Côté dessin, c’est un trait réaliste tourné en caricature et en noir et blanc (à la manière de récits de MAD, à titre de comparaison ou de ce que fera Alexis quelques années plus tard) mais sans réel délire, sans véritable lâcher-prise. Bon, moi, j’ai pas aimé. Mais je peux comprendre que ce récit a constitué un tournant dans l’histoire du comic et donc de la bd.
Cette oeuvre, jusqu'ici inédite en France, est annoncée comme fondatrice d'une certaine forme de comic underground, le récit autobiographique. Justin Green y confiait sa névrose relative à la sainte Vierge, qui est en fait une obsession sexuelle. Si la façon dont s'exprime cette névrose prête parfois à sourire, ses fondements sont bel et bien dus à un problème psychologique. Son récit est un peu décousu, mais ce manque de construction confère à l'ensemble un caractère d'authenticité. Le style du dessin de Green est un peu changeant, entre un semi-réalisme très amateur et des séquences plus réalistes. Il y a un côté un peu suranné, mais la sincérité de l'entreprise emporte l'adhésion. Historiquement Green a inspiré Spiegelman et était un contemporain de Crumb. On sent bien évidemment les liens entre ces auteurs. Une oeuvre fondatrice du comic underground, mais à laquelle je n'ai que moyennement accroché, la faute peut-être au mode de narration.
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